Ava Trezeguet, est diplômée de l'ESJ de Lille, elle a rejoint la rédaction du petit journal en 2014 où elle a retrouvé son ami de toujours Martin Weill avant que le groupe ne soit rejoint par Hugo Clément en 2015. Les trois amis sont inséparables et...
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@Ava_Trezeguet et les équipes de quotidien violentés au meeting de Marine Le Pen.
@LucileFluvio : Honteux !
@M_de_Paris : Liberté de la presse ?
2014 autres personnes aiment ça.
Yann appela Ava pour savoir ce qu'il s'était passé, souhaitant être au courant si l'équipe allait bien. Ava ironisa la situation en lui disant qu'elle pouvait partir sur des terrains en guerre sans qu'il ne lui arrive rien. Yann avertit Laurent de la situation, ensembles, ils décidèrent de ne plus mettre en danger leur équipe. Ils prirent la décision de ne plus envoyer un seul journaliste à un meeting du Front national. Ava, Boris et Arnaud reprirent le train dans la soirée et rentèrent à Paris. Ava partit rejoindre Panayotis et Mathilde pour passer la soirée ensembles. Ava adora immédiatement la jeune femme qu'elle trouvait simple, gentille et honnête. Elle rentra chez elle vers minuit et demi, alors qu'elle prenait une douche, elle reçu un appel d'Hugo. Elle ne décrocha pas, elle alla ensuite se coucher. Elle se leva à 6 heures du matin le lendemain pour aller à la salle de sport avant d'aller travailler, son entraînement dura 1 heure, elle rentra chez elle, prit un café et une douche et partit travailler. Elle prit l'ascenseur en même temps que Martin, les deux anciens amis ne se décrochèrent pas un mot. Ils allèrent tous deux à leurs bureaux. L'ambiance était pesante. Martin en voulait à Étienne de la réflexion qu'avait fait le journaliste à sa copine. À la fin de leur journée de travail, Valentine et Azzedine rentrèrent chez la jeune femme.
Azzedine : - On regarde un film ?
Valentine : - Si tu veux. Tu choisis ?
Azzedine : - La ligne verte ?
Valentine : - On l'a vu la semaine passé.
Azzedine : - American sniper ?
Valentine : - Je n'aime pas.
Azzedine : - Gran Torino ?
Valentine : - Je n'aime pas Clint Eastwood.
Azzedine : - Tu veux regarder quoi alors ?
Valentine : - Je t'ai dis choisi !
Azzedine : - Tu dis non à tout ce que je te propose.
Valentine : - Tu me propose des trucs nuls.
Azzedine : - Tu ne sais pas communiquer Valentine !
Valentine : - C'est la blague du siècle ! Tu veux que je te rappelle qui a fait la gueule pensant que je sortait avec Étienne !
Azzedine ne répondit pas, il récupéra ses affaires et claqua la porte. Valentine était énervée, elle appela sa meilleure amie. Ava répondit au bout de deux sonneries.
Valentine : - On s'est engueulés.
Ava : - J'arrive.
Une demie-heure plus tard, Ava sonnait à la porte de la jeune femme, Valentine lui ouvrit la porte.
Ava : - Raconte.
Valentine lui raconta tout ce qu'il s'était passé, Ava tordait la bouche, les relations amoureuses n'étaient pas son domaine de prédilection, sa vie sentimentale ressemblait au néant.
Ava : - C'est une petite dispute de couple, ça arrive, c'est pas à toi que je vais apprendre ça.
Valentine : - Oui, mais c'est rapide !
Ava : - C'est parce que là où la plupart des couples dansent la valse, vous vous faites un tango.
Valentine comprit la métaphore, elle avait toujours trouvé une véritable épaule même si Ava n'était peut-être pas la plus experte, Valentine avait toujours aimé le fait qu'elle s'investisse, qu'elle l'aide et qu'elle l'écoute sans jamais la juger.
Ava : - J'ai giflé Martin.
Ava raconta tout ce qu'il s'était passé, la rencontre avec Louise, les remarques de Martin, Ava cita sa phrase mot pour mot.
Ava : - Il a raison. Je n'apporte que le malheur autour de moi. Tous les hommes que j'ai aimés sont partis ou elle marqua un temps d'arrêt, ou morts.
Valentine prit la jeune femme dans ses bras, elle frotta tendrement son dos, la rassurant, lui disant que c'était faux, qu'elle illuminait la vie de tous ceux qui la partageait, qu'elle l'aimait. Valentine réfléchit à la dernière foi qu'elle avait vu pleurer la jeune femme, cette femme qui était devenue une adulte trop tôt, à qui on avait volé son enfance. 8 mois. 8 mois qu'elle n'avait pas vu pleurer la reporter, elle pensa que ça lui ferait bien un jour de craquer, de lâcher tout ce qu'elle avait enfouis au fond d'elle. Valentine garda la reporter serrée contre son cœur encore de longues minutes autant pour rassurer la jeune femme que pour se rassurer elle-même.
Martin et Louise étaient ensembles dans le salon de la jeune femme, il avait posé sa tête sur les jambes de la mannequin en regardant la télévision tandis qu'elle était sur les réseaux sociaux,
Martin : - Louise, pourquoi tu as posté cette photo ?
Louise : - Je voulais officialiser notre histoire. J'en ai marre de ces filles qui te tournant autour. Au moins, elles savent toutes que tu es pris et que je ne compte pas te lâcher.
Martin : - Tu aurais pu m'en parler avant de faire ça.
Louise venait de se relever,
Louise : - Tu as honte de moi ou quoi ?! Ça te pose un problème qu'on sache que tu sortes avec un mannequin de renom ?
Martin : - Non. Louise, ta carrière n'a pas décollé excuse moi de te le dire.
Louise : - Ma carrière n'a pas décollé ?! Depuis que j'ai officialisé notre relation parce que tu étais incapable de le faire, je croule sous les demandes de contrats, miss coquine veut que je devienne leur égérie. Tu veux continuer à draguer des filles, c'est ça ? Comme ton Ava de merde !
Martin : - Tu ne vas pas bien Louise arrête !
Louise : - Ah oui ? Ou quoi ? Tu vas me quitter ? Tu ne le feras jamais ! Tu ne trouveras jamais une fille comme ça aussi parfaite. Grâce à moi, tu vas devenir un reporter connu et pas un mec qui fait deux ou trois reportages sur une chaîne de la TNT. Je vais te tirer vers le haut.
Elle montrait son corps de la main. Martin restait silencieux. Il découvrait une facette de la jeune femme qu'il n'avait jamais vue. Il se remémora les paroles prononcées par Ava, il secoua la tête pour les faire partir. Elle avait tort. Louise avait raison. Elle allait le tirer vers le haut, mais il aimait ce qu'il faisait. Et sa meilleure amie lui manquait. Tout se bousculait dans sa tête, le nuit portant conseil, il embrassa Louise sur la joue et alla se coucher prétextant être fatigué.