Quotidien.

Chapitre 66.

Alors que les vacances de printemps touchaient à leur fin, et après avoir passé quinze jours auprès de sa mère et avoir profité des bons petits plats préparés par cette dernière, Yann venait de retrouver son appartement du 2e arrondissement de Paris. Il avait défait sa valise, enfilé un tee-shirt et un jean propre et après avoir lancé une machine de linge sale il avait pris la direction du 4e arrondissement dans l'optique de se rendre chez Ava, il avait besoin de ses conseils amoureux en savant pertinemment que par le passé la reporter avait été adepte des relations sans lendemain. Dans le train qui le ramenait à la capitale, il avait eu tout le temps de penser à sa situation actuelle et avait profité du trajet pour échafauder tout un stratagème pour que la jeune femme ne se doute de rien. Il fit le code de l'immeuble de la jeune femme et monta les escaliers quatre à quatre avant de frapper à la porte de la jeune femme.

Hugo profitait de ses derniers instants en compagnie de Marion, il avait eu le plaisir de faire le trajet retour à ses côtés et de retrouver leur appartement cinq jours plus tôt. Enlacés dans leur nid d’amour qu'ils avaient construit ensembles le jeune couple profitait d’un moment de tendresse.

Hugo : - Tu m’as manqué quand j’étais parti. Te retrouver à vraiment rendu mes vacances spéciales.

Marion embrassa le jeune homme avant de se réinstaller au creux de ses bras en souriant.

Hugo : - Qu’est ce qui te fait sourire ?

Marion : - Tout. J’ai passé des vacances merveilleuses en compagnie de l’homme que j’aime, je me suis fait une nouvelle amie, j’ai découvert de nouveaux paysages, j’ai appris à surfer. J'étais heureuse dans le sud. On devrait partir plus souvent !

Hugo : - Je n’aurais pas pensé que tu t’entendrais aussi bien avec Va, vous êtes tellement opposées.

Marion : - Il faut l'apprivoiser, c’est tout. En tout cas, je suis heureuse de te savoir ici, c’est là qu’est ta place. D’ailleurs, où est ce que tu as dormi quand tu es parti ?

Hugo : - À l’hôtel quelques jours, après sur le canapé d’Ava et…

Marion : - Qu’est ce que vous avez avec ce canapé ?! Martin est pareil quand il a un problème, tu peux être certain qu’il est sur ce canapé.

Hugo : - Était. Qu’il était sur ce canapé.

Marion : - Elle ne lui pardonnera pas ?

Hugo : - Non. Elle l’ignore. Ce qui est, je pense pire que la haine.

Marion : - Tout ça pour une histoire d’amour.

Hugo : - C'est plus complexe que ça. Elle s’en fout qu’il se mette en couple. Le problème n’est pas là. Tu n’étais pas dans la pièce Marion, tu n’as pas assisté à ce qu’il s’est passé. C’était violent croîs-moi, ils se sont échangés des mots très durs, ce sont les paroles de Louise qu'elle ne digère pas, c’est l'indifférence de Martin qui a provoqué l’indifférence d'Ava. C’est fini, il n’y a plus d’amitié du côté de Va. Rien. Bref, on change de sujet. Je voudrais que ça ne soit pas à l’ordre de nos discussions, on n’en parle plus d’accord ?

En guise de réponse, la jeune femme embrassa Hugo en plaquant ses deux mains sur les joues du journaliste tandis que leurs langues dansaient ensembles un slow amoureux.

Valentine se jeta en arrière en soupirant de satisfaction, de sa main gauche elle releva le drap blanc et se cacha la poitrine, Azzedine plongeait sous le drap commençant à embrasser l’intérieur des cuisses de la jeune femme puis son ventre et déposa des baiser sur la poitrine de la jolie brune, la tête du jeune homme apparu face à Valentine.

Azzedine : - Salut.

Dans un sourire, la jeune femme passa sa main dans les cheveux crépus de l’Algérien.

Azzedine : - Quelle heure il est ?

Valentine regarda sa montre avant de tendre son poignet vers son amoureux.

Azzedine : - Oh ! Le match va commencé !

Le jeune homme sortit des couvertures déposa un baiser sur le front de la jeune femme et sauta sur sa descente de lit avant de partir en courant vers son canapé.

Valentine : - Mais ! Tu vas mettre un caleçon Azz ! Les volets ne sont pas fermés ! L’immeuble d’en face peut profiter de ce spectacle.

Azzedine se retourna vers la baie vitrée et aperçu son voisin d'en face cacher les yeux de celle qui devait être son épouse avec ses deux mains. Cachant son sexe d’une main, il salua son voisin de l’autre. Valentine se jeta de nouveau en arrière en soupirant, la jeune femme se massa les tempes en fermant les yeux.

Dans son appartement, Ava avait eu le plaisir de retrouver Ken. Ce dernier étant resté à Sète plus longtemps pour finir le tournage de son film, les deux jeunes gens s’étaient accordés sur le fait qu’il ne fallait pas pour l’instant parler de leur retrouvaille à leurs proches, profiter de ces moments à eux deux étaient pour le moment leur seul objectif. Dans le canapé gris, la jeune femme laissait les doigts du rappeur parcourir son corps, elle s'installa sur ses genoux tous deux étant bien décidé à profiter de ce désir qui s’emparait de leurs corps. Le jeune homme envoya valser le débardeur noir de la jeune femme avant que ce dernier reçu la compagnie du short en jean de la reporter. Les doigts d'Ava enlevaient le tee-shirt blanc du rappeur faisant ainsi une pause dans leurs baisers. Ils furent interrompus par des coups donnés à la porte de bois de la jeune femme. Un grognement s’échappa du grec alors qu’Ava se détachait de leur étreinte, la reporter bascula derrière le canapé dans l'optique de récupérer ses vêtements alors que son compagnon se dirigeait vers la porte d’entrée toujours torse nu, il ouvrit la porte et eu un mouvement de recul avant de se retourner vers le canapé.

Ken : - C’est pour toi.

Les cheveux ébouriffés et les joues roses la jeune femme passa la tête par-dessus l’assise.

Ava : - C’est chez moi. Tu croyais quand même pas que tu recevrais de la visite.

Yann se tenait dans l’encadrement de la porte ses yeux se balançant d'Ava à Ken et de Ken à Ava.

Ava : - Salut Yann ! Entre.

La jeune femme se releva, elle n’avait réussi qu’à remettre son débardeur ne trouvant pas son short alors que Yann entrait dans la pièce le regarde interrogateur.

Yann : - J’ai raté un truc non ?

Ken : - Oui.

Ava : - Non.

Ken : - Non.

Ava : - Oui.

Yann les regardait alors que ses yeux exprimaient maintenant une incompréhension totale.

Ava : - Laisse tomber. Qu’est-ce qui t'amène ?

Yann : - Je ne vais pas y aller par quatre-chemins, je connais quelqu’un qui a couché avec quelqu’un alors qu’il était ivre, et le lendemain il a fait semblant de dormir pour ne pas avoir, tu sais, cette conversation hyper gênante où tu ne sais pas ce qu’il faut dire ou ne pas dire. Bref, cet ami donc va être amené à revoir cette personne. Je te demande à toi parce que tu t’y connais un peu, tu vois…

Ava : - Yann. Avec qui tu as couché.