Quotidien.

Chapitre 14.

Le vendredi soir, après l'émission, le couple de producteurs monta dans la Mercedes de Laurent, elle filait à travers la nuit tombée.

Yann : - Tu vas finir me dire où on va ?

Laurent fit un clin d'œil,

Laurent : - Tu verras une foi que nous serons arrivés !

La berline noire s'engagea sur l'A14, Yann sentait ses yeux se fermer, mais, l'adrénaline le poussait à rester éveillé, ils passèrent à côté du panneau autoroutier indiquant Caen. Vers 1 heure du matin, ils traversèrent le village de Montebourg.

Yann : - Tu m'emmènes chez les soso ?

Laurent rit,

Laurent : - Tais-toi deux minutes.

Yann se renfrogna sur le siège passager.

Yann : - Je n'aime pas les surprises !

Laurent : - On est bientôt arrivés.

Une demie-heure plus tard, la Mercedes s'engageait dans terrain graveleux, au loin, on apercevait une magnifique maison. Laurent coupa le moteur et laissa les feux éclairés.

Yann : - C'est quoi ?

Laurent : - Tu aimes ?

Il lui montrait une maison en terre, typiquement normande, avec un toit en ardoise, des colombages, des arbres sur le terrain. Un véritable havre de paix. Yann n'avait toujours pas ouvert la bouche, on percevait les étoiles dans ses yeux au travers des phares de la voiture.

Laurent : - Je l'ai acheté. Elle est pour nous. À 4 heures de Paris, notre havre de paix en pleine campagne.

Yann : - C'est à nous ?

Laurent : - Oui. C'est la nôtre.

Yann : - Tu es un grand malade !

Laurent : - Ça fait 5 ans que l'on partage la vie l'un de l'autre, je me suis dit qu'il fallait marquer le coup.

Yann : - Pour les 10 ans, on aura un château en bord de Loire ?

Ils pénétrèrent dans la grande maison froide.

Laurent : - Il faut te projeter, nous allons avoir des travaux de modernisation à faire, mais, je nous voyais tellement ici.

Yann : - Pour fuir la grisaille parisienne ?

Laurent : - Et sa pollution.

Yann enlaça le cinquantenaire,

Yann : - Tu ne pouvais pas me faire meilleur cadeau que celui-là !

Laurent sourit dans le cou de Yann.

À 19 heures, heure locale, Ava et Arnaud foulaient enfin le sol New Yorkais. Martin et Clément les attendaient à l'aéroport. Ils s'enlacèrent un par un avant de se faire la bise. Martin se saisit de la valise 3 fois trop grande d'Ava,

Ava : - Bon, on sort ?!

Arnaud : - On sort !

Ils s'installèrent dans un café de la 45e, le serveur pris les commandes de la bande de frenchis et revint avec les boissons, il déposa un café devant Clément et Martin, un jus d'orange pour Arnaud et un café au lait pour Ava.

Martin : - Merci.

Clément : - Alors, quoi de nouveau sur la côte ouest ?