Chapitre 5

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Panayotis prit congé du couple après être resté à discuter de banalités, il n'était pas loin de 22 heures.

Pendant ce temps-là dans les Alpes.

Hugo : - Bon, les gars. Je vais me coucher, je suis crevé.

Ava leva un sourcil interrogateur.

Ava : - Déjà ?

Hugo : - Ouais. Euh, je suis crevé.

Martin : - D'accord. Bonne nuit mec.

Le jeune homme embrassa ses deux amis et s'enferma dans sa chambre. Martin allait chercher ses cigarettes dans l'appartement, ils s'étaient installés sur le balcon de leur location. Ava se roulait un joint.

Ava : - Il est bizarre quand même, tu ne trouves pas ?

La jeune femme alluma son pétard.

Martin : - Oui, il nous cache un truc, je pense.

Elle tira une taffe.

Ava : - Tu en veux ?

Le jeune journaliste attrapa son joint et tira dessus à son tour. La jeune femme était de profil, la lumière éclairait seulement son visage. Martin ne pu s'empêcher de la prendre en photo à ce moment là.

Il lui montra son téléphone,

Martin : - Regarde.

La jeune femme esquissa un sourire.

Martin : - Dommage que Pana n'ai pas pu venir !

Ava : - Oui, c'est clair.

Ils fumaient toujours leur pétard en buvant un verre de tequila.

Martin : - Tu te sens jamais seule toi ?

Il entendit la jeune prendre une longue inspiration.

Ava : - Tout le temps. Même si on n'est jamais réellement seuls, personne ne nous attend le soir quand on rentre chez nous.

Martin attrapa la main de son amie, le bras tendu, il faisait un mouvement de balancelle. Elle se retourna vers son ami, il avait fermé les yeux. Quelque chose n'allait pas.

Ava : - Et toi ? Tu te sens seul ?

Martin : - En ce moment, je vois une fille aux Etats-Unis. Une mannequin.

Ava : - Ça fait longtemps que tu la vois ? Pourquoi tu ne m'en a pas parlé plus plus tôt ?

Martin : - Presque 3 mois.

Ava : - Oh ! C'était un secret bien gardé.

Martin : - Oui, je l'ai connu à Washington. Elle vit dans le même immeuble que nous avons avec Clément. Je ne voulais pas en parler avant que ça devienne sérieux, j'ai trop peur de rater ma vie. Je me sentais si seul avant qu'elle arrive dans ma vie, j'ai été touché par la foudre en la rencontrant.

Ava : - Dis pas n'importe quoi, pourquoi tu aurais raté ta vie ? Parce que quand tu rentrais chez toi, personne ne t'attendais ? Parce que tu te couchais dans ton lit tout seul ? On est des centaines peut être même des milliers dans cette situation. Alors quoi ? On serait des centaines, des milliers à avoir raté nos vies ?

Martin : - J'ai toujours été nul avec les filles.

Ava : - Non ! Tu es timide. Tu es maladroit. C'est différent.

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