Quotidien.

La soirée.

La sonnette retentit dans l'appartement, Hugo sorti de la cuisine et répondit à l'interphone avant d'ouvrir la porte d'entrée.

Hugo : - Salut Val ! Azzedine n'est pas avec toi ?

Valentine mit dans les bras d'Hugo le paquet qu'elle lui offrait et entra dans le salon.

Valentine : - Pas envie d'en parler. Sympa votre appart ! C'est grand. Salut Marion.

La jeune femme salua l'invitée avant de lui faire la bise.

La penderie d'Ava était éparpillée sur son lit, Yann entra dans sa chambre et la trouva assise au centre de l'amas de vêtements elle était toujours vêtue de son soutien-gorge et son tanga.

Yann : - Ava, tu es incroyable sexy et musclée, personne n'a de doute là-dessus, mais tu ne voudrais pas t'habiller ? Tout le monde ne sera pas gay ce soir.

Ava : - Va y sans moi. Je n'ai pas envie de sortir.

Yann soupira et plongea ses mains à la recherche d'une tenue, il commença par sortir un short en cuir noir puis une chemise crème à rayures, il lui jeta ensuite une de tes vestes en cuir noire.

Yann : - Tiens. Met ça, et tu mettras tes sandales talons grises.

Ava : - Ok Marc Beaugé.

Yann : - Dépêche, on est retard.

La jeune femme commença à s'habiller alors que la sonnette de sa porte d'entrée résonna, Yann se précipita pour aller ouvrir.

Martin : - J'ai cru que vous m'aviez oublié.

Yann : - Ava est en retard comme toujours.

La jeune femme arrivait en boitillant, une chaussure au pied la seconde dans sa main gauche.

Ava : - Je t'emmerde. Je ne fais pas Sam.

Martin : - Moi non plus.

Yann : - Vous faites chier.

Azzedine enfilait un bombers noir par-dessus son tee shirt gris, il laça ses baskets et se regarda une dernière fois dans le miroir de sa salle de bain et essuya le dentifrice resté au coin de ses lèvres. Il regarda machinalement son téléphone espérant avoir reçu un message de Valentine. Rien, juste un appel manqué de sa sœur. Il la rappela immédiatement.

Azzedine : - Salut, ça va ? (...) Pourquoi ? (...) Ben, tu prends le métro ! (...) Non mais tu fais chier, je suis attendu ce soir ! (...) Mais, ça me fait faire un détour (...) Ok, j'arrive.

Il attrapa les clés de sa voiture en râlant et entra dans sa fiat.

Panayotis attendait Mathilde qui était en train de parfaire son maquillage dans la salle de bain.

Panayotis : - Mais, Mathilde ! Qu'est-ce que tu fou ?

Mathilde : - Tu as déjà essayé de faire deux traits de liners parfaitement identiques toi peut-être ?
Panayotis marmonna sa réponse,

Panayotis : - Non. J'ai jamais ça fais ça non.

Il entendit les talons de la jeune femme se rapprocher dans le couloir, il se leva et la fit tourner sur elle-même.

Panayotis : - Magnifique. Vous avez un numéro mademoiselle ?

Mathilde : - T'es con ! Allez dépêche toi, on va être en retard par ta faute.