Chapitre 44.

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Ava : - Exactement Yann ! Parce que j'ai emmené avec moi mon petit trombinoscope pour reconnaître les chefs d'État. Moi...

Rires.

Yann : - Contrairement à un certain Martin Weill.

Ava : - C'est toi qui l'as dit. Pas moi.

Yann : - Bonne soirée Ava avec Michael à Montréal et bon vol, nous te retrouverons demain soir à Paris.

Ava : - Salut Yann.

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                                       The girl who knows more the airport than Paris !Martin Weill : Miles winner !OliviaTremblay : I'm waiting you

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                                       The girl who knows more the airport than Paris !
Martin Weill : Miles winner !
OliviaTremblay : I'm waiting you.
SoldatDeYann : 👀

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Martin finissait de se démaquiller dans les loges, Ava lui avait organisé un rendez-vous avec Morgane avant son départ, Martin se sentait stressé, il trouvait cette jeune femme jolie, gentille mais surtout intelligente, il était en retard de plus d'une heure, et, n'ayant pas le numéro de la jeune femme, il avait appelé tous ses contacts susceptibles de le lui donner, mais, personne ne répondait à ses appels. Il arriva dans le bar avec plus d'une heure et demie de retard, il poussa la porte et scruta la salle à la recherche de la belle blonde, personne. Il interrogea le serveur, ce dernier lui expliqua qu'il avait bien vu celle qu'il cherchait, mais qu'elle était parti quinze minutes plus tôt, l'air passablement énervé. Martin sorti du bar énervé également. Il regagna sa voiture et frappa son volant de rage. Il entra son appartement, fouilla ses placards à la recherche de quelque chose à manger. Vides. Il jura, se promettant d'aller faire les courses le lendemain soir, il attrapa les clés d'Ava qu'il avait récupérées après leur réconciliation, il trouva Yann dans le canapé, la chemise déboutonnée, il fixait son écran de téléphone. Martin se racla la gorge faisant au passage sursauter son patron.

Yann : - Comment tu es entré ?

Martin : - Par la chatière.

Le regard de Yann se porta sur la porte d'entrée à la recherche de ladite chatière.

Martin : - T'es con ! J'ai les clés. Tu n'as pas un truc à manger.

Yann lui montra son bol de pâtes instantanées.

Martin : - Ça fera l'affaire.

Yann attrapa un pot en plastique et le lança au reporter. Martin fit chauffer de l'eau et prépara son semblant de repas, il s'installa à son tour dans le canapé d'Ava.

Martin : - Ce n'est pas trop dur ?

Yann : - De ?

Martin : - Bosser avec Laurent.

Yann : - Non. Je crois que notre histoire était déjà fini, mais, nous restions ensemble parce qu'on ne savait faire que ça. Je pense qu'on avait peur d'être seuls. Surtout à nos âges...

Martin fit du bruit en avalant sa bouchée de pâtes.

Martin : - Tu sais qu'elle va péter un câble en rentrant.

Yann : - Pourquoi ?

Martin balaya son regard dans la pièce à vivre de la jeune femme.

Martin : - Je sais pas... Les chaussettes sales sur le parquet, qui n'a pas été ciré soit dit en passant. La vaisselle qui s'entasse dans l'évier, les bouteilles de bière vides, les cartons de pizzas, les...

Yann : - Tu veux pas m'aider à ranger.

Martin : - Oh ! Non ! Tu te débrouilles. Les balais et la cire sont dans le placard à côté des toilettes.

Yann posa son pot en plastique et se leva, il commença par passer le balai, sans faire exprès, il mit un coup dans la bibliothèque et fit tomber un livre, une photo vola sur le sol, il se baissa pour l'attraper, il scruta le visage de la jeune femme qui regardait son ex-compagnon souriant, les yeux scintillants alors que le jeune homme riait, les prunelles plissés, on comprenait que sa main était posée sur la cuisse de la reporter. Cette photo débordait de joie et d'amour. La photo dans la main, Yann laissa tomber le balai sur le parquet en chêne de la jeune femme et se réinstalla sur le canapé gris,

Yann : - Regarde...

Martin : - Je sais.

Yann : - C'est pour ça qu'elle ne cherche pas à avoir de nouveau dans sa vie.

Martin haussa les épaules, avala sa bouchée et passa sa langue sur ses lèvres,

Martin : - Je pense qu'elle ne l'a pas oublié, mais elle refusera toujours de l'admettre. Elle est comme ça, elle préfère se voiler la face mais ne pas prendre de risques.

Yann : - Tu crois que c'est de la lâcheté ?

Martin : - Je pense, je veux dire, pas dans le sens péjoratif mais, dans le sens où, elle s'est protégée depuis des années, elle n'a jamais fait entrer personne dans sa vie en dehors de ses amis, mais avec Ken, ça a été différent. Et, elle ne s'en est pas remise. Du coup, elle se voile la face en pensant qu'elle ne trouve personne qui ne lui correspond, alors, que si elle se posait un instant, elle se rendrait compte qu'il n'y a que lui qui compte et elle serait effrayée.

Yann soupira et posa la photo sur la table basse.

Yann : - L'amour c'est de la merde.

Martin : - Trouve toi un appart Yann, tu commences à parler comme Vava... File-moi ton balai et va faire la vaisselle tu ne vas pas t'en sortir sinon. Et si elle te tue, je serais au chômage.


... : - Camille ?

La jeune femme sursauta en faisant tomber son trousseau de clés sur le porche de son immeuble.

Camille : - William.

William : - Tu vas bien ? non, je suis con pardon. Parce que moi, ça va pas, et, j'ai réfléchi, tout ce dont j'ai besoin actuellement, c'est toi. Toi et seulement toi. J'ai tout raconté à mon père, je lui ai dit que je ne reprendrais pas la société, que j'allais monter ma librairie.

Camille : - Tu veux monter ?

Ils entrèrent dans l'appartement de la jeune femme, en refermant la porte, Camille se trouva collée à William, il passa ses doigts dans les cheveux bruns de la journaliste, il fermait les yeux alors que Camille s'approchait dangereusement des lèvres de William, quand ces dernières se rencontrèrent leur baiser se fit doux, puis à mesure que leurs mains touchaient le corps de l'autre, leur baiser se fit plus sauvage.

Camille : - Tu m'as manqué.

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