Chapitre 25.

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Martin et Clément entraient dans un bar de Washington et s'installèrent au comptoir, ils commandèrent 2 bières, il était pas loin d'une heure du matin.

Martin : - Paris me manques.

Il avait dit ça en prenant une poignée de cacahuètes qu'il goba.

Clément : - Si tu t'étouffes, tu te démerdes.

Martin : - Merci Clément, t'es un vrai pote. Ça fait plaisir.

Clément : - Je t'en pris.



À Paris, Azzedine et Valentine se réveillaient enlacés dans le lit du jeune homme. Elle senti son compagnon bouger dans le lit puis se lever. Elle se tourna de l'autre côté, quelques minutes plus tard, des battements dans un bol de verre la réveillait. Elle ouvrit les yeux, il était devant le lit en train de fouetter quelque chose dans un bol, il portait un simple tablier bleu.

Valentine : - Qu'est tu fous ?

Azzedine : - Je réconcilie les œufs brouillés.

Elle le regarda, puis le détailla de haut en bas.

Valentine : - Azz, tu portes un caleçon sous ton tablier quand même ?

Azzedine haussa les épaules et retourna derrière le comptoir.

Azzedine : - J'aime bien être à l'aise chez moi.

Valentine : - Non tu n'en porte pas d'accord. Moi, j'aime bien voir tes fesses, elles sont jolies, mais ta voisine d'en face, je ne suis pas certaine qu'elle apprécie.

Il tourna la tête et aperçu sa voisine d'en face arrosant les plantes de son balcon regarder ce qu'il se passait dans l'appartement. Il lui fit coucou de la main avec son fouet. Valentine se leva et enfila au passage un tee-shirt du jeune homme et prépara le café. Après le petit-déjeuner, ils prirent leurs douches ensembles et partirent mains dans la mains travailler. Dans l'ascenseur, leurs doigts se décrochèrent.

Valentine : - On n'en parle pas. Sauf à Ava. Ava, c'est important.

Azzedine : - Ok, Ava, c'est important.

Ils pénétrèrent dans la salle de rédaction qui bouillonnait.

Étienne : - Salut les gars !

Valentine : - Ava est là ?

Étienne : - Non, elle a pris sa journée, et Camille a une gastro elle vient pas non plus.

Valentine : - Oh. D'accord.

Elle s'installa à son bureau. Déçue. Sa copine partait ce soir au Brésil, elle voulait lui dire ce qu'il en était de vive voix. Azzedine s'installa également à son bureau la couvant du regard. Elle sourit à cette vision.


Panayotis était à l' Alpes d'Huez, il essayait d'apprendre le ski, ce qui n'était pas une franche réussite. Ce matin, sur une piste verte plein d'espoir et de confiance, il s'élança. Il était fier de lui, il prenait de la vitesse, il se tenait comme il fallait. Il dévalait la piste maintenant. Il avait juste oublié un petit détail,

Panayotis : - Poussez vous ! Poussez-vous, je ne sais pas m'arrêter !

Avec fracas, il percuta une doudoune bleu marine. Elle se releva, agita ses cheveux bruns pleins de neige, avec les reflets du soleil, Panayotis était ébloui par ce spectacle qui s'offrait à lui. Elle se retourna enfin, un large sourire se dessina sur le visage du jeune humoriste, on pouvait apercevoir ses dents de sagesse.

Panayotis : - Bonjour, euh, moi, c'est Panayotis. Vous pouvez m'appeler Pana. J'ai 19 ans, je n'ai jamais fait de ski, je ne sais pas m'arrêter. Je viens de Paris, vous savez à Paris, on n'a pas souvent de neige, et quand on a de la neige, on est complètement perdu du coup, on reste chez nous, vous voyez. Enfin, peut-être que vous vivez vous-même à Paris. Je vous trouve très jolie. Et il faut que vous sachiez, quand je suis stressé, je parle beaucoup. Vraiment beaucoup. Vous voudriez prendre un café ? Un thé peut-être ? J'aime le coca sinon je ne suis pas difficile vous savez. L'eau, c'est sympa, ce n'est pas cher. Oh, je n'aurais pas dû dire ça, vous allez me prendre pour un radin. Je ne suis pas un radin hein. Vous faite quoi ici ? Je m'appelle Panayotis, je vous l'ai déjà dit ? Je ne sais plus.

Elle le coupa,

... : - Bonjour, moi c'est Mathilde.

Panayotis : - Mathilde ? C'est marrant vous n'avez pas une tête à vous appelez Mathilde.

Mathilde : - J'ai une tête à m'appeler comment alors ?

Elle souriait.

Panayotis : - Vénus. La déesse de la beauté dans la mythologie romaine.

Mathilde sourit,

Panayotis : - Je vais finir à pieds moi.

Mathilde : - Je te suis.

Elle déchaussa ses skis, ensembles, ils descendirent les pistes avant d'aller boire un café dans la station.


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