Alpha possessif

Chapitre 70

1 million! Ça y est! Vous l'avez fait! On a passé ce cap!

C'est réellement génial...Je tiens à vous remercier tous pour ce rêve que vous rendez réalité!

Grâce à vos lectures, ALPHA POSSESSIF a atteint les 1 M!!!!!

YOUHOUUUUUUUUUUUU!!!!

Je ne m'étale pas plus et place au chapitre (mais c'est quand même dingueuuuuhh ;)

Mes paupières sont lourdes, terriblement pesantes. Lorsque la lumière du jour parvient jusqu'à ma rétine, je les referme aussitôt. Les yeux larmoyants, complètement éblouie,je détourne la tête de ce qui me semble être la source lumineuse .

Soudain, une voix, aussi surprise que moi, résonne dans la pièce. Une voix dont le timbre commençait à me manquer:

"Swan?"

Je réponds d'un gémissement plaintif, les yeux encore clos.

"Swan, ma belle, c'est moi..."

Tout en chuchotant doucement ces paroles, Amber vient prendre ma main dans la sienne, ses doigts caressant circulairement mes phalanges.

J'ouvre les yeux, tombe nez à nez avec les siens. Mais pas aussi beaux et chaleureux que dans mon souvenir. Pas aussi pétillants et joyeux. D'autres sentiments les abritent.  De la peur,de la fatigue,...Et c'est alors que je prends conscience des larges cernes qui viennent briser net l'harmonie coutumière de ses traits. Des cernes violacées associées à des joues creusées, des cheveux gras et sales, des yeux fatigués et mornes,...Rien dans ce visage ne me rappelle mon amie. 

"Comment tu te sens?"

Sa voix, douce et posée, contraste totalement de la nervosité avec laquelle elle gratte frénétiquement le cuir de la chaise sur laquelle elle est assise.

Je ne réponds pas et observe l'endroit. Tout est clair autour de moi. Les murs, le plafond, les fenêtres, les rideaux, la porte, les draps... Absolument tout. Et ce blanc est la caractéristique singulière d'un seul et malheureux l'endroit...

L'hôpital.

" Tu te souviens de ce qui s'est passé...?, questionne à nouveau Amber.

Je me tourne vers elle, cherchant des réponses dans le brun de ses iris. 

Je me souviens.Oui...Mais pas de tout...En réalité, je n'arrive pas à faire la distinction entre les cauchemars et la réalité.

Mais je me souviens. De la fureur d'Aiden en arrivant chez moi, de sa main frappant ma joue, de la vitre cassée de sa voiture, de Maeva,...

Maeva que j'ai mise dans le coffre après l'avoir lâchement assommée. Et puis ce couloir...Ce putain de couloir glauque...

A partir de là, les souvenirs s'emmêlent. Je ne sais plus. Je ferme les yeux, à la recherche de lumière dans toute cette obscurité.

Conscience-En effet, quand on ferme les yeux, il fait noir. Bravo Sherlock...

-Sors de ma tête !

Je sursaute brusquement, rouvrant les yeux par la même occasion lorsque la chaise d'Amber vient fortement racler le sol de la pièce.

Le mouvement me fait gémir, sentant une douleur aiguë poindre dans mes côtes.

Je veux porter une main à ces dernières, par réflexe, dans le but stupide de faire disparaître cette douleur par un simple contact mais quelque chose me bloque. Quelque chose dont le tintement métallique me glace sur place, instantanément.