Alpha possessif

Euh...

D'abord bonjour enfin bonsoir vu qu'il est minuit

Je tenais à dire que je suis désolée si les derniers chapitres que j'ai écrit sont d'une médiocrité inégalable... Je le sais parfaitement.
J'attends de retrouver mon ordinateur et la rentrée pour pouvoir me reconcentrer pleinement sur mon travail d'écriture et fournir un résultat un peu moins dégueulasse car c'est le mot. Je modifierai peut être les derniers chapitres ,qui , expliquons, ont été écrits avec précipitation  dans le seul but de ne pas vous faire attendre longtemps.

Sinon!
Je commence une autre histoire.
Non pas celles des vampires comme vous le voulez. Non. Une autre qui n'était pas prévue. Elle m'est venue comme ça et je voudrais vous faire lire le premier chapitre pour récolter vos avis. Je préviens c'est un style différent :

Cela s'appelle Essence et j'hésite encore à la publier ou non en sachant que même si c'est le cas ça ne sera pas avant la fin D'Alpha possessif.
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Je descendis à la hâte les escaliers de l'immeuble et me précipitai dehors.
Un vent glacial vint instantanément fouetter mon visage, faisant valser mes cheveux tout autour de ma tête, les emmêlant plus qu'ils ne l'étaient déjà. J'attrapai mon bonnet, rangé comme à son habitude dans la poche gauche  de mon manteau et le fourrai sur ma tête, réchauffant un tant soit
peu mes oreilles déjà gelées.
J'enfilai aussi mes gants et me mis en route. La rue de Turin n'était pas très loin et pourtant je ne pus m'empêcher de soupirer en pensant au trajet à effectuer.Il fallait passer par le boulevard Haussmann et de tous les recoins de Paris, c'était bien le dernier endroit où je voulais être.
En cette période, chaque rue, chaque carrefour, chaque boulevard à traverser était une épreuve et les galleries Lafayette n'échappaient pas à la règle. La ville entière était bondée de monde, de personnes se précipitant dans les magasins pour s'emparer du dernier jouet à la mode à offrir, d'autres faisant la queue devant les rôtisseries en quête d'une bonne dinde pour le dîner de fête ou encore d'une étudiante en retard au boulot, moi.

Sur les trottoirs, il fallait jouer des coudes, se faufiler parmi la masse de passants, éviter les chaussures qui menaçaient à chaque instant de vous écraser les pieds tout en regardant droit devant vous. Mais le pire était pour traverser la rue. Si vous réussissiez à changer de trottoir, cela signifiait que vous aviez du vous frayer un passage jusqu'à un passage piéton quelconque et saisir la bonne occasion pour traverser sans percuter une voiture, cela bien sûr sous les klaxons furieux des véhicules.
Chaque année c'était la même chose. Les piétons forçaient la traversée à tout prix au risque de se faire renverser. Et chaque année on recensait des douzaines d'accident. En trois jours, la ville avait déjà eu affaire à deux crashs de voitures et quatre blessés graves avaient été annoncés...La folie de Noël.

Voir des femmes s'arracher les cheveux pour tenter d'attraper le dernier sac de Jimmy Choo en soldes ou d'attendre en trépignant pendant près d'une demi heure pour un simple poulet rôti me faisaient halluciner et aussi bien rigoler. Mais ce n'était pas avec mon maigre salaire que je parviendrai à m'offrir la dernière pièce de Karl Lagerfeld ou je ne sais quel créateur.

"Regardez où vous allez mademoiselle bon sang!"

Je sursautai, brusquement tirée de mes pensées. Je bredouillai un pardon à peine audible et me concentrai sur la route à emprunter pour rejoindre le petit bar où j'affairais en tant que serveuse.

En arrivant, je souris aux clients déjà attablés dehors qui me gratifièrent d'un bonjour charmant.
Amar, mon employeur, me lança ma tenue ainsi qu'un salut bref.

" Dépêche-toi de te changer, il va pas tarder à y avoir du monde"

-Demain j'arriverai à l'heure promis, je répondis en souriant devant mon patron grincheux avant de m'engouffer dans le local servant de vestiaires.