Faire partie d'une famille de chasseurs peut parfois s'avérer dangereux, c'est un fait. Mais être les enfants de Sam et Callie Winchester tout en ayant un ange, un vieil alcoolique et un
oncle coureur de jupons comme colocataire peut s'avérer encore...
Le retour au bunker avait marqué ma libération. Malgré mon réel effort pour apprécier ce moment avec ma tante, je n'avais aucune patience dans les boutiques, me contentant souvent de faire mes achats en ligne. Faut dire qu'avec les filtres, et le paiement par carte, ça évitait le temps dans les cabines, le monde, le fait de se battre potentiellement pour un bout de tissu .. En bref, c'était mieux, de mon point de vu.
Moi, une faignasse ? Je tenais beaucoup de ma mère, donc ce n'était pas vraiment ma faute.
En arrivant dans la salle des cartes, pour le coup renommée cave à eau-de-vie, les résidents habituels des lieux nous saluèrent, et j'approchais de Dean et Papa en leur donnant une grande tape dans l'épaule.
- Bande de lâcheur. Je vous déteste, vous en êtes conscient, hein ?
- Arrête, je sais que tu m'aimes trop pour m'en vouloir, ma petite princesse, ricana Dean en me serrant contre lui. Puis, tu te ferais chier, sans moi, avoue !
- Tu dis pareil à Maman constamment, et ça ne l'empêche pas se battre avec toi, tu sais ..
- Sinon, c'était bien, cette journée ? Demanda Papa en me souriant tendrement, comme d'habitude.
- Si on met de côté la torture des essayages, la vision de l'autre pute, en plus du fait que Wendy et Sacha nous ont lâché, ouais. Heureusement que Jesse était là, hein !
- C'est trop chou, Hope à un petit .. commença Dean, hilare.
- ÉTOUFFE-TOI AVEC TA BIÈRE, VIEUX DÉBRIS TOUT FLASQUE ! Criai-je à mon oncle en partant, alors que Papa retenait difficilement un rire.
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J'ignorais ce qu'ils avaient tous avec Jesse, mais ça commençait réellement à me soûler, ses remarques. Oui, le garçon était adorable, attentionné, et mignon. Mais non, je n'étais pas dans l'optique de me projeter avec lui. Mon seul souhait, vis-à-vis du demi-démon, était de le protéger du monde extérieur. Mais ça, personne ne semblait le comprendre. En atterrissant comme un phoque sur mon lit, mon regard se posa sur mon portable. J'avais un message en attente, et je l'ouvris, curieuse. « Appelle moi » Vu l'expéditeur, je savais que je devais faire vite, et je pressais le bouton vert, amusée.
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