Chapitre 85 : Les prémices de la planète des singes.

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Au cours de ma courte existence, je n'ai jamais touché à la moindre substance illicite. Ni même songé à le faire, pour tout dire. C'est pour cette raison que me retrouver devant un singe à lunettes, alors que mon corps me faisait ressentir une douleur immense, ne me fit penser qu'à une chose : j'étais morte. Et j'avais rejoint la putain de planète des singes. En ouvrant un oeil, après m'être évanouie plusieurs fois d'affilée, je constatais une chose : si c'était ça, le paradis, ça ressemblais foutrement au manoir des X-men. Et j'allais l'explorer pour assouvir cette soif de curiosité. J'avais seulement un bandage serré autour de la poitrine, avec mon pantalon habituel, avec un nombre impressionnant de pansement, et un grognement m'échappa : dans les films, quand on crève, on a un aspect plutôt sympathique de soi-même. Mais là, je ressemblais à une blessée de guerre. Pas très flatteur.

Les couloirs étaient grands, et de nombreuses portes s'ouvraient un peu partout. Ce labyrinthe devait mener quelque part, et l'absence totale d'une quelconque âme qui vive me fit douter de ma théorie. Le paradis devait regorger d'âme, non ? Je regrettais de ne pas avoir questionné Castiel plus que ça, avant de mourir. Après quelques mètres parcourus pieds nus, deux formes apparurent un peu plus loin : il s'agissait du singe de ma vision, accompagné d'un homme très grand. Encore plus grand que mon père. Et sa carrure puissante me fit frissonner.

- Il faut l'examiner, elle est encore sous convalescence, s'écria le singe.

- Je m'en charge, répondit l'homme à ses côtés.

- Je m'en charge, répondit l'homme à ses côtés

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Moi ? Effrayée ? C'était un euphémisme. Ils comptaient me retenir sur cette foutue table d'opération où je m'étais réveillée. Et j'avais la ferme intention de leur échapper.

- Ahhhhhhhhhhhh ! Un singe qui parle ! JE NE VEUX PAS DEVENIR UNE ESCLAVE SEXUELLE POUR CÉSAR ET MAURICE !

Quelques secondes me furent nécessaires pour comprendre que hurler n'était pas la solution. Au détour d'un couloir, de nombreuses portes ouvertes me firent face, et j'en pris une au hasard, pour m'y réfugier et rouler sous un lit. Les bruits de courses de mon assaillant étaient proches, mais il passa devant la pièce en m'ignorant. Et je pris quelques secondes pour faire le point. Blessure toujours fermée. Check. Cachée pour le moment : check. Un peu froid parce que j'étais à moitié à poil : check. Le principal, c'était de trouver une sortie, et rapidement. Après avoir patienté pour être sûre qu'il n'était plus là, je sortis de ma cachette, et pris une chemise dans l'armoire. Très masculin, visiblement, mais j'avais plus chaud déjà. Dans un silence absolu, je glissais dans le couloir à la recherche d'un escalier, ou d'une issue. C'est avec soulagement que j'en trouvais un, plus loin. Alors que je m'y approchais, une voix féminine m'interpella.

 Alors que je m'y approchais, une voix féminine m'interpella

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Deux Winchester, une nouvelle génération. # SupernaturalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant