Livre II-Chapitre 15

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Samedi 1 octobre 2011 (1 semaine après)

De Ken

Je m'ennuie! Tu veux pas venir chez moi?

A Ken

Les gars ne sont pas là?

De Ken

Non, ils sont tous les deux chez leur parents pour grailler ce soir. Tu viens?

A Ken

J'arrive.

De Ken

Dépêche et ramène à graille :)

Normalement je devais voir Julien ce soir, mais entre passer la soirée avec lui ou avec Ken, mon choix était vite fait, comme dirait Théo: les potes avant les plans culs. Et n'allons pas nous mentir la compagnie de Ken était bien plus agréable que celle de Julien, d'autant plus que ce dernier venait d'avoir une promotion accompagnée d'une augmentation de salaire, je devais donc l'entendre s'auto-congratuler à longueur de temps et c'était épuisant. J'étais donc heureuse de trouver une excuse pour ne pas aller chez lui ce soir. Je lui envoyais un simple message lui indiquant que j'avais un empêchement et que l'on se verrait une autre fois.

Ken et moi n'avions pas vraiment reparlé de notre petite "aventure" du week end dernier, nous avions repris notre vie comme si de rien n'était, et j'étais heureuse de voir qu'aucune malaise c'était installé entre nous deux.

Je ne regrettais en rien ce qu'il s'était passé, nous avions passé un agréable moment sans que ça n'ait d'impact sur notre amitié, c'était parfait.

Dans ma chambre, j'analysais une dernière fois ma tenue dans le miroir et enfilais mes chaussures. Je vérifiais que j'avais toutes mes affaires dans mon sac à main et sortis de l'appartement après avoir mis ma parka. Je passais au traiteur chinois et me rendis chez Ken en taxi.

- Tu es enfin là, j'ai faillis mourir d'ennuie.

- Pauvre chat. Tiens. Dis-je en lui tendant le sachet de nourriture.

- T'es parfaite, tu le sais ça?

- Evidemment que je le sais.

- Alors ta semaine ?

- Tranquille et toi?

- Pareil.

Ken déposa toute la nourriture sur la petite table basse du salon et on s'assit sur le canapé. On mangea tout en discutant. Vers minuit Ken sortit une bouteille d'alcool et on enchaina quelques verres. Alors que je lui racontais une dispute que j'avais eu avec une de mes camarades de promo à cause d'un devoir, je vis ses yeux dérivés plusieurs fois sur ma poitrine. Je me retins de lever les yeux au ciel : il était intenable. Bon d'accord,  j'avais peut être enlevé un bouton de trop à me chemise ce qui laissait apparaitre mon soutient gorge. Mais quand même, ce n'était pas comme s'il ne l'avait jamais vu et en plus de ça son matage aurait pu être un plus discret.

Amusée et flattée, je décidais de jouer un peu avec lui et de le provoquer encore plus. Je lui exposais donc encore plus ma poitrine et passais doucement ma langue sur mes lèvres entre deux phrases. Je le connaissais par coeur, je savais ce qui l'excitait et je savais surtout comment le faire craquer. Je m'approchais doucement de lui et effleurais délicatement sa jambe avec mes orteils. Je le vis légèrement froncer légèrement les sourcils.

- Quoi? Pourquoi tu me regardes comme ça? Dis-je innocemment en faisant semblant de ne pas comprendre.

- Pour rien.

EtincelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant