Livre II- Chapitre 20

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Dimanche 12 février 2012 (Le lendemain)

Des caresses légères dans mon dos nu me réveillèrent doucement. Je plissais légèrement le nez et ouvris les yeux avant de les refermer automatiquement à cause de la lumière trop agressive. Je grognais légèrement déclenchant le rire de mon compagnon de lit. Je souris apaisée par cette douce mélodie et tentais de réouvrir les yeux, plus lentement cette fois. Une fois habitué à la lumière, mes yeux distinguèrent le visage de mon hôte. Sa tête était maintenue par l'une de ses mains tandis que son autre main s'appliquait à caresser ma peau.

- Salut. Murmurais-je.

- Salut, bien dormi?

- Comme un bébé, ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien. Et toi?

- Pareil.

- Il est quelle heure ?

- 13h.

- Je n'ai pas envie de me lever, je suis trop bien là. Dis-je en enfuyant ma tête dans mon oreiller.

Je cessais de me plaindre et profitais du contact de ses mains sur ma peau. Je me mordis la lèvre en remarquant une griffure sur son torse, griffure que je lui avais infligé lors de nos ébats de la veille. A ce souvenir mes joues s'embrasèrent légèrement. Antoine joua doucement avec mes cheveux et dégagea de mon visage les quelques mèches qui le gênaient.

- Emilie?

- Hum.

- J'ai passé une super nuit avec toi, c'était juste parfait...

- Mais... Continuais-je sachant qu'il y aurait un "mais".

- Mais je ne pense pas qu'il faut que ça se reproduise.

- Pourquoi? Lui-demandais-je calmement.

- Parce que Ken est l'un de mes meilleurs potes, c'est mon reuf.

- Et? Ken et moi c'est fini. Il fait ce qu'il veut et moi aussi.

- Je sais mais tu fais ce que tu veux tant que ce n'est pas avec l'un de ses potes. C'est pas correct ce je fais Em', on touche pas aux ex des potes.

- Vous êtes relou avec vos règles à la con. Grognais-je. Mais si c'est ce que tu veux alors ça ne se produira plus.

- Ce n'est pas ce que tu veux, toi?

- Non, j'ai passé une bonne soirée Antoine et ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps.

- Et Ken tu t'en fous?

- Il n'est pas obligé de le savoir et puis s'il l'apprend je ne suis pas sûr que ça l'emmerde, il est passé à autre chose, lui et moi on est ami maintenant. On est juste des amis qui ont vécus une amourette de lycéens.

Antoine haussa un sourcil et sembla peu convaincu par mon discours mais il ne releva pas.

- Em' je crois quand même que ce n'est pas une bonne idée.

- Si tu le dis. Dis-je vaincue.

Je me sentis soudain bien seule et je me rendis compte que sa main avait quitté mon corps, cela me déplut fortement. Je fronçais les sourcils. Et, cherchant le contact, j'approchais mes pieds des siens. Mes pieds s'entremêlèrent aux siens et je fis doucement glisser mes orteils le long de sa jambe.

- Em' arrête.

- Quoi? Dis-je innocemment.

- Tu sais très bien.

Je ne l'écoutais pas et rapprochais même mon corps du sien. Je ne lui laissais pas le temps de protester et collais mes lèvres aux siennes. Mes seins vinrent se plaquer contre ses pectoraux et je le sentis gémir contre moi. Satisfaite, je glissais ma bouche dans son cou et aspirais légèrement son épiderme.

EtincelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant