Bonus 5

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Miracle! J'ai eu de l'inspiration hier. Je trouvais que je n'avais pas assez décrit la grossesse d'Emilie donc voilà quelques petits moments "grossesse". Bonus assez court par contre (Sorry promis je me rattraperais)

Hope you like it!


J'étais à presque cinq mois et demi de grossesse, mon ventre commençait à s'arrondir doucement. Depuis cinq minutes je ne cessais de l'observer dans le miroir de la chambre, je me mis de profil et levais mon tee-shirt. C'était étrange.

- Tu es magnifique.

Je sursautais et détournais le regard de mon reflet pour le poser sur Ken. Il était appuyé contre l'encadrement de la porte et il me regardait en souriant.

- Je grossis et toi tu me trouves magnifique, c'est l'amour qui te rend aveugle?

Il leva les yeux au ciel.

- Tu portes notre bébé donc oui tu es magnifique.

- J'ai encore du mal à réaliser. Avouais-je. Je ne pensais pas être maman aussi jeune.

- Pour tout t'avouer je ne pensais pas que j'aurais la chance d'être papa un jour.

- Pourquoi, tu dis ça? Dis-je en fronçant les sourcils.

- Tu étais la seule personne avec qui j'avais imaginé construire une famille et puis j'ai tout fait foiré. Et disons qu'après toi, je ne suis pas devenu le type avec qui une fille rêverait de construire une famille. Je pensais que j'étais destiné à enchainer les relations de merde toute ma vie. Mais finalement tu es là et tu vas m'offrir le plus beau des cadeaux.

- Et tu seras un merveilleux papa, Ken.

- Ça me fait un peu flipper. Murmura-t-il. C'est une grande étape et j'ai peur de ne pas être à la hauteur.

- Tout va bien se passer, j'ai confiance en toi. Et puis du moment que l'on est tout les deux, on n'a pas à avoir peur.

Il réduit les deux mètres qui nous séparaient pour passer ses mains sur mon ventre.

- Je t'aime. Dit-il en m'embrassant avant de s'abaisser pour embrasser mon ventre arrondi. Et toi aussi je t'aime.

***

- Doucement. Râlais-je en posant ma main sur mon ventre.

- Il bouge beaucoup? Me demanda Ken, installé dans le canapé à côté de moi.

- Ouais, il n'arrête pas de donner des coups de pied.

Ken s'empressa de poser sa main sur mon ventre et il rit doucement en sentant notre enfant remuer dans tous les sens.

- Et calme toi petit monstre, il te reste encore trois semaines à tenir, sois patient.

Il caressa doucement mon ventre et tenta d'apaiser les mouvements du bébé, en vain. Assis, dans un fauteuil en face de nous, Hakim arqua un sourcil et nous observa, la mine dépitée. Même si son comportement s'était amélioré et qu'il s'était fait à l'idée que nous allions avoir un enfant, ce genre de démonstration d'affection le mettait mal à l'aise et l'exaspérait.

- Tu veux toucher ? Lui demandais-je en désignant mon ventre.

- Sans façon.

Ken leva les yeux au ciel et se leva pour aller faire le thé que je lui avais gentiment demandé.

- Oh allez Hak, tu ne veux pas sentir ton neveu faire du hip hop dans mon ventre.

Il grogna mais finit par se lever pour s'installer à côté de moi, il regarda mon ventre sans trop savoir quoi faire, je ris doucement et lui pris la main pour la poser à l'endroit où le bébé donnait des coups de pied. Mon meilleur ami sursauta à la première secousse et un sourire s'étira sur mes lèvres.

- C'est bizarre. Dit-il en posant son notre main sur mon ventre.

- Ouais mais il va falloir qu'il se calme parce que je vais pas tenir longtemps s'il appuie comme ça sur ma vessie.

- Il n'est pas encore né que c'est déjà un chieur, c'est bien le fils de son père.

- Je t'ai entendu Mekra.

- C'était le but Nekfeu.

***

- C'est un garçon.

Lorsque la sage femme le posa sur mon ventre, je ne pus retenir une larme. C'était mon fils et il était parfait. Je déposais mes lèvres contre son crâne et le regardais émerveillé pousser ses premiers cris.

- Je t'aime. Murmura Ken à mon oreille avant d'embrasser mes cheveux.

Délicatement il approcha sa main de la joue de notre enfant et la caressa. Notre moment prit fin quelques instants plus tard quand on emmena Maël pour le nettoyer, le peser et le mesurer.

Il trouva ensuite pour la première fois les bras de son père. Je surpris Ken à compter ses petites doigts et je souris doucement et les regardais les larmes aux yeux.

- Tu es beau avec ton fils. Dis-je.

Il releva la tête vers moi et je vis une larme couler sur sa joue.

EtincelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant