Crash ? Ou pas ?
Samedi 01/12/18
Aérodrome militaire - Base Aérea à Morón | Espagne
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Un an, que je ne suis pas revenu chez moi.
Un an, que je n'ai pas revu Leyna.
Un an, que je ne l'ai pas baisé !
Ma mission sur un navire militaire s'est terminée depuis quatre semaines, après trois mois en mer. Vous allez me dire que l'on est loin du compte. En effet... Cette mission est la troisième que j'enchaîne, avec à chaque retour sur terre, un mois en caserne.
Quelques semaines avant Noël, je me suis engagé pour un an, après avoir fait un pari débile avec mes potes un soir bien trop arrosé après la caserne de pompiers. Nous avions terminé la soirée dans un bar à bières, qui était devenu notre QG au fil des années. La semaine était enfin terminée, et comme chaque fois, on passait notre soirée à jouer aux cartes et à boire, pour se détendre et décompresser. Mais surtout pour faire le vide sur toutes les interventions qu'on avait pu faire.
Certaines étant plus dures que d'autres à zapper...
Je suis pompier à Portland, dans l'Oregon, je suis né là-bas, et y ai toujours vécu. Aussi, cette année aura été enrichissante en me permettant de servir mon pays, en voyageant pendant ces douze mois dans l'armée. Pourtant, même si j'ai adoré cette parenthèse dans ma vie, il me tarde de revenir chez moi.
Heureusement pour moi, j'ai pu continuer d'exercer ma passion au sein de ces différentes missions, ce qui m'a permis de ne rien perdre en tant que pompier, mais aussi d'enrichir mon expérience.
J'étais là au cas où...
05 h 00 - L'alarme retentit, forte, stridente, à vous vriller les tympans. Un avion est en approche sur la piste. On enfile nos tenues à la vitesse de l'éclair, d'ailleurs pour gagner du temps, je dors tout habillé, il ne me reste plus qu'à sauter à pied joint dans mes rangers, et hop on descend par la barre, c'est plus rapide que les escaliers et puis ça finit de nous réveiller.
Essayer de sauter dans le vide en serrant, juste une barre en métal entre vos jambes et bras repliés, pour descendre la valeur de trois étages en quatre secondes.
Et on en reparle...
Je me réceptionne au mieux, quand mes pieds touchent le sol, file à mon casier récupérer ma veste de feu en cuir, mes gants en cuir, et mon casque... En métal.
Vingt-quatre secondes après l'alarme on grimpe dans nos camions respectifs.
Je vérifie que l'équipe est au complet, et je démarre sans me poser plus de questions. Ma mission : conduire tout ce beau monde à bon port, et en un seul morceau, tant qu'à faire.
— Vingt-quatre les mecs, c'est une seconde de moins qu'hier ! Excellent, les congratulé-je.
J'essaye de les motiver comme je peux.
En tant que chef, même si ce n'est que pour un mois, je tiens à ce que le boulot soit fait, et bien fait. Si en plus on peut battre ce putain de record de vingt-deux secondes sur lequel j'ai parié une belle somme, alors je ferai tout pour que ça arrive.
Le mec à ma droite, c'est Léopold, mais on l'appelle tous Léo à sa demande. Tu m'étonnes qu'il n'aime pas son prénom. Son père l'a appelé ainsi en hommage à ses racines Belge.
Je l'ai rencontré, lors de ma première mission en mer, et nous sommes devenus potes. Et si rien ne vient perturber nos plans, à la fin de cette semaine, nous décollerons pour Portland où il doit venir vivre chez moi, vu qu'il a été accepté comme pompier dans la caserne où je vais reprendre mon poste.
Putain, dimanche je rentre chez moi !
En attendant, on a peut-être une urgence. Léo est là, pour m'indiquer qu'elle piste, quel avion et combien de temps on a, avant le présumé crash.
— Miles ! Piste trois, avion de chasse avec souci moteur, atterrissage estimé dans quatre minutes et douze secondes.
— Ok ! Enfin de l'action !
Je me concentre sur la route, même si à l'intérieur de la caserne, le trafic est plutôt fluide, par rapport à celui d'une ville, mais on n'est jamais à l'abri de voir surgir de nulle part, une jeep avec un commandant à son bord, qui veut faire du zèle et arriver à la tour de contrôle avant que nous soyons en place.
Manière de nous prouver qu'on n'a pas été assez rapide.
Me voilà, garer en premier sur le bord de la piste. Encore une fois, notre équipe est la meilleure.
— On les a encore niqués ! s'exclame Nath.
— Ils vont la sentir passer notre lance, ajoute Eddy hilare.
Les gars se tapent tous dans la main en un check savamment mis en place, par mes soins. Faut dire qu'on a pas mal de temps libres pour réfléchir à ce genre de conneries. Les trois autres camions se postent à côté du mien en laissant un espace de dix mètres pour qu'on puisse dérouler les tuyaux en cas de besoin.
Pour le moment, nous nous faisons chier en attendant que cet avion choisisse entre atterrir ou se crasher.
Pour être honnête, ça fait plus de vingt-cinq jours, que je suis sur cette base et pas une seule fois, l'avion n'a raté son atterrissage.
C'est à se demander, s'ils ne nous font pas sortir juste pour nous entraîner, pour qu'on soit toujours sur la brèche, ou qu'on soit opérationnel le jour où...
— Tu vas voir que c'est encore un coup pour rien !
— Il y a des chances Miles, mais...
— C'est un, au cas où, oui je sais ! Mais putain Léo, reconnaît que ça manque d'actions.
— Je suis d'accord, mais à quoi ça sert de râler !
— À défouler mon esprit faute de le faire avec mes muscles ou ma queue.
— Toujours aussi patient Miles !
— Oh ça va Léo, ose me dire que tu as signé pour ça ?
Forcément Léo ne me répond pas, il sait que j'ai raison, même s'il ne veut pas l'admettre.
Putain, j'ai l'impression que le temps où j'éteignais les feux de forêt, est à des années-lumière de ce que je peux vivre ici.
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Indice pour le prochain chapitre
💥 Une soirée de permission !
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❄️On se retrouve ce soir à 21 h 00 pour la suite ❄️
🌈 Kty.Edcall.auteure 🌞
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Un bébé pour Noël | Romance terminée
Romance♥ Newromance ♥ Bad Boy ♥ 🔞 Histoire d'amour érotique ♥ Pompier ♥ premier amour ♥ Tome 1 : Un bébé... et s'il devenait mon plus beau cadeau de Noël ? « C'est du n'importe quoi ! Je ne veux pas d'enfant ni d'engagement. Je passe ma vie entre mon mét...