#Tome 2 | #Amour 62

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Quand on a que l'amour !

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«Quand on a que l'amour

Pour vivre nos promesses

Sans nulle autre richesse

Que d'y croire toujours... »

« Quand on a que l'amour

Pour meubler de merveilles

Et couvrir de soleil

La laideur des faubourgs... » Jacques Brel

Vendredi 11-01-19 | Appartement de Léo n° 4 sur 2 270 NW, Savier St, Portland, OR 97 210, États-Unis.

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03 h 00 | Une fois les papiers terminés, Miles nous a déposés à l'appartement, après nous avoir proposé de passer la journée du lendemain à la mer avec Leyna et Cody, et je dois dire que cette perspective nous a enchantés. Quoi de mieux pour se détendre que de faire face à l'océan avec mon filleul, mon meilleur ami et nos deux femmes.

Cette femme fait battre démesurément mon palpitant au point de lui dire ses mots, que je m'étais juré de ne plus jamais prononcer après la trahison de Mindy.

— Mon cœur, tu ne dors pas ?

Jina se tourne toujours blottie dans mes bras en m'offrant son merveilleux sourire, ses lèvres pulpeuses juste éclairées par la lumière tamisée de la lampe de chevet.

Je la respire...

Tout comme l'oxygène nous est indispensable pour vivre, Jina est devenue cette bouffée, qui me permet de faire fonctionner cette carcasse abîmée.

Sa main caresse ma joue avec tant d'amour que je ne regrette pas de lui avoir avoué mes sentiments. Sa bouche s'approche de la mienne, nos regards se croisent, s'attirent, se promènent sur les lèvres de l'autre pour se charmer, avant que Jina ne me souffle :

— Redis-le-moi...

— Tu ne dors pas ? souris-je

Je sais pertinemment que ce n'est pas ce qu'elle veut m'entendre dire, mais j'aime bien la taquiner.

— C'est ça que tu espérais que je te répète ?

— Ben oui ! Quoi d'autre ?

— Chipie !

Je me redresse pour recouvrir son corps du mien, mes jambes écartant les siennes, je me place à genoux tandis que je torture ses flancs de mes doigts qui la chatouillent.

— Tu disais ?

— Arrête !

— Tu me parles ? Parce que, là, je n'entends rien !

Jina craint vraiment les chatouilles, car mes doigts ne font que l'effleurer. Il n'est pas question que je lui fasse mal, pas après le choc qu'elle a subi avec l'explosion. Mais si la faire rire peut chasser ces nouveaux nuages, alors je ferai tout pour y arriver. Ses yeux perlent de larmes, tant elle rigole et se débat pour m'échapper.

Son corps nu ondulant sous le mien a un effet radical sur ma queue qui n'est jamais rassasiée d'elle. Je la bade tandis que je sens mon manche grossir sur mon bas-ventre. Dans un geste incontrôlé, pourtant habituel, je passe ma main sur ma queue redevenue dure. Je bande vigoureusement face à ses courbes nues, tant le désir a repris possession de mon sexe.

Un bébé pour Noël | Romance terminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant