Un bébé pour Noël | Romance terminée

#Tome 2 | #Amour 27

Enfin seuls, mais...

Dimanche 30-12-18

Appartement n° 4 sur 2 270 NW Savier St, Portland, OR 97 210, États-Unis

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22 h 00 - Notre garde est enfin terminée et je n'ai qu'une envie, c'est de rejoindre Jina. Je suis sur le trottoir, devant la caserne, appuyé contre la carrosserie du pick-up, et c'est avec un large sourire que je la vois sortir. Elle a pris le temps de se doucher et de se changer tout comme je l'ai fait de mon côté.

Ses pas la rapprochent de moi et font monter mon envie de l'embrasser, à un point de combustion tel qu'elle doit être assouvie et rapidement. Je rêve de nos bouches, de nos corps depuis que je sais que plus rien ne nous retient.

Mes bras s'ouvrent et Jina finit les derniers pas presque en courant. Elle balance son sac au sol et saute dans cet espace, qui lui est réservé maintenant.

— Enfin !

— Enfin...

Nos lèvres aspirent nos mots et laissent place à notre plaisir de pouvoir enfin se retrouver, se prendre dans les bras, se respirer et s'embrasser encore et encore. Nous sommes, front contre front et à bout de souffle, en entendant le chambrage des gars.

— Putain ! Prenez-vous une chambre ! se marre Josh en passant à côté de nous.

— C'est clair, vous êtes chauds comme la braise. Pensez à ceux qui sont célibataires, merde, râle Cameron pour la forme.

— Vous venez boire un verre avec nous ? demande Todd.

— Pour qu'il la prenne dans les chiottes parce qu'il est au taquet ? Laisse-les rentrer, enchérit Josh en sautant sur le dos de Brant.

Ce mec est dingue.

Avec Jina, nous sourions en les voyant faire, alors que je la maintiens dans mes bras, son dos contre mon torse. Je pose mon menton sur son épaule, et nous attendons qu'ils aient fini leur petit jeu pour leur répondre :

— Une autre fois, les gars !

— C'est ça, on va rentrer, annoncé-je en ouvrant la porte à Jina.

— Si tu as besoin d'éteindre l'incendie, tu nous fais signe. Hein ! insiste Josh.

Ils sont là tous les quatre à nous regarder partir avec un sourire accroché aux visages. Au moins ça leur fait plaisir qu'on soit ensemble. On ne peut pas en dire autant pour certains. On croise Marshall et deux de ses potes qui nous font des doigts d'honneur.

— Très classe !

— Arrête de grogner, tu sais bien qu'ils ne vont pas digérer notre statut aussi vite, constate Jina.

— Tu as intérêt à rester vigilante ! Comment ça se passe quand tu es dans vos quartiers de repos ?

— Ça va, ne t'inquiète pas.

— Ce n'est pas une réponse ça ! froncé-je les sourcils face à son esquive.

— Tu sais comment c'est une nana au milieu de mecs, forcément je me fais chambrer. Mais tant que ça reste comme ça, pas de soucis, j'ai vécu bien pire lorsque j'étais chez les marines, ne peut-elle empêcher une grimace de naître sur ses lèvres pincées.

— Je m'en doute, mais ce n'est pas une raison pour les laisser faire pour autant !

— Je saurai leur répondre... Ne t'en fais pas, ajoute-t-elle convaincante.