Tome 1 | Chapter 18.01

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Un « nous » à trois !

Jeudi 13-12-18

Appartement n° 4 sur 2 270 NW Savier St, à Portland | Oregon

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17 h 00 - Ce moment à « nous », était, émotionnellement parlant, très fort. Nous venions de nous avouer nos sentiments, et Leyna m'a même révélé qu'elle m'aimait.

Je savais avant de m'engager pour cette année dans l'armée, que Leyna tenait à moi, qu'elle était en train de s'attacher, et voir un peu trop. Et c'est une des raisons qui m'a conforté dans mon idée de départ.

Un an pour faire le vide, pour oublier l'autre ou pour au contraire se rendre compte du manque. J'avais eu besoin de cette épreuve pour le comprendre, mais je suis conscient que j'aurais pu tout perdre.

— À quoi tu penses, mon capitaine ?

— Lieutenant, suffira, plaisanté-je tout en grimaçant face à ce grade.

— Tu as la carrure pour le devenir, et tout le monde dans ton équipe le sait. Dis à papa que j'ai raison.

Et comme ce moyen de communication, entre nous, lui plaît, Cody resserre sa main sur mon doigt, accompagné d'un areu.

— Alors si toi aussi tu es d'accord mon bonhomme.

J'embrasse son front et me délecte de cette odeur de bébé, qu'il dégage. Un mélange de fleurs d'oranger et de lait.

— Tu veux le prendre dans tes bras, ou tu as peur d'avoir mal ?

— Viens avec papa, ta mère croit quoi ? Que c'est quelques bleus qui vont m'arrêter !

Leyna le dépose dans mes bras, après avoir calé mon dos dans l'angle du canapé.

— Vous êtes tellement beaux, mes hommes.

Relevant le regard, tous les deux vers elle, Leyna nous prend en photo avec son portable.

— Ce que tu vois te plaît apparemment ?

— Toi, torse nu. Tes abdominaux saillants et la belle bouille de notre fils. En effet, je suis sous le charme.

Leyna me sourit, ses yeux pétillent, et je suis heureux de contribuer à son bonheur. Je la suis du regard, alors qu'elle se rend dans la cuisine pour faire chauffer le biberon de Cody.

Ce jean, fuselle ses longues jambes et moule ses fesses, et cette fois, c'est moi qui me repais du spectacle. Son corps a changé, mais Leyna fait bien plus femme après sa grossesse, après avoir donné la vie. Ses hanches se sont arrondies, ainsi que ce petit ventre, qu'elle a encore un peu, et qui la fait grimacer, quand elle se regarde dans la glace, là où, moi, j'aime y placer mes mains. Je ne la verrais jamais avec son gros bide en dehors de sur les photos...

Mais je me réjouis que Leyna ait gardé sa poitrine.

— Le spectacle te plaît ?

Elle s'amuse de m'avoir piqué ma réplique. Mais qu'est-ce que j'aime ces moments simples et pourtant si importants et riches en émotions.

— Si tu savais, me léché-je les lèvres du bout de la langue.

— Tu oublies que tu as ton fils dans tes bras !

— Oh ! Mais, je ne l'oublie pas, bébé. Je garde au contraire toutes ses sensations pour plus tard.

Cody prend toute la place dans mes bras, ma tête et mon cœur. Alors que je lui donne son biberon sous le regard ému de Leyna, qui a calé sa joue contre mon épaule, et qui caresse du bout de ses doigts le front de notre fils.

Un bébé pour Noël | Romance terminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant