Un bébé pour Noël | Romance terminée

Tome 1 | Chapter 19.02

Quand ça ne veut pas, ça ne...

Jeudi 13-12-18

Appartement n° 4 sur 2 270 NW Savier St, à Portland | Oregon

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21 h 00 - Son corps est splendide avec des vraies formes naturelles de femme. Ses hanches se sont faites un peu plus larges, et je craque face à la facilité avec laquelle mon anatomie a accueilli ce changement en s'emboîtant à la perfection au sien. Mes mains ne sont pas en reste non plus, trouvant plus de matière à laquelle s'accrocher en se plantant dans ses chairs pour mieux rythmer mes futurs va-et-vient.

Quant à sa poitrine, elle est devenue plus généreuse en passant à un 90D. Fière et bien dressée, elle se tient face à moi, arborant superbement son galbe en forme de poire, emprisonné dans ce balconnet, qui est un appel à la luxure pour mes lèvres et mes doigts. J'adore les lui embrasser, les lui mordiller, ou les lui sucer, comme ma bouche est en train de le faire en se régalant, de sentir ses pointes se gorger de plaisir.

— On aurait dû mettre Cody dans le salon...

— Tu crois que je peux le déplacer en portant son lit ?

— Tu ne dois pas forcer, Miles, souviens-toi.

— Je me souviens, mais mon envie de te faire l'amour passe avant les recommandations du médecin. Bébé, dis-moi que c'est possible, la prié-je tout en lui mordillant le cou.

Mes mains sur ses hanches collent mon bassin contre le sien. Mon érection tressaute au contact de son intimité pour lui démontrer à quel point mon envie d'elle est prenante. Je ne sais même pas comment j'arrive à me retenir.

— Leyna, la pressé-je un peu pour qu'elle arrête de réfléchir et laisse parler son désir.

— Aide-moi à descendre, je vais le porter avec toi en espérant que ça ne réveillera pas Cody.

— On va faire doucement mon cœur... Je te promets. Merci.

Son corps glisse contre le mien en électrisant ma peau chauffée à blanc par la dentelle de sa lingerie. Leyna me griffe de ses ongles, qui descendent avec une lenteur enivrante sur mon dos, avant de se planquer sous mon jogging, pour se refermer sur mes fesses. Sa manucure entame ma chair en poussant mes hanches contre les siennes, m'arrachant un gémissement guttural, ainsi que ces mots soufflés entre mes dents serrées.

— Bordel de merde, tu veux ma mort bébé ?

— Oh non, mon capitaine...

— Tu me rends fou, et, si je n'avais pas peur du retour de Léo, je t'aurais pris, ici, à même l'îlot.

— On testera celui de ma cuisine. Enfin, si tu veux...

Leyna tend son cou pour me laisser plus d'étendue à embrasser.

— Toutes les surfaces, bébé... Mais en attendant, on doit trouver une solution, car, là, je n'en peux plus...

J'ai tellement envie d'elle que Leyna doit le lire dans mes yeux. Ses iris verts perdus dans les miens, elle caresse l'ovale de mon visage avec une douceur infinie qui cède à la fougue de notre désir. Ses mains se crispent derrière ma nuque. Ses lèvres s'en trouvent. Sa bouche se colle à la mienne et je la laisse mener cette danse. Nos langues s'emportent, chavirent face à notre envie. Je dois m'enfoncer en elle au plus vite si je ne veux pas éjaculer comme un adolescent dans son caleçon.

Le tintement des clés qui tournent et déverrouillent la serrure nous stoppe. Bouche contre bouche, nos intimités en feu et prêtes à exploser, nous n'osons bouger. Comme si nous rendre silencieux pouvait changer quelque chose à cette intrusion.