Après Les Pleurs

Chapitre 83

Nous rions d'avantage en compagnie de Dereck il fini par s'éclipser en lançant un clin d'œil à Doris.

*****

Arrivée devant chez moi en compagnie de Colin et Doris je sens l'inquiétude m'envahir. C'est ici même à la vue de tous. Au beau milieu de la nuit que l'on m'a enlevée. Je ne peux m'empêcher de regarder à plusieurs reprises derrière moi Colin a saisi ce qui n'allait pas, il m'a prise par la main avant de me chuchoter un "je suis là."

Je profite que Colin se soit absenté, chercher de quoi préparer le dîner pour discuter avec ma soeur. Tranquillement assise toutes les deux sur le sofa.

Dina : J'ai quelque chose à te dire mais c'est un peu difficile.

Ma sœur me scrute l'air inquiète.

Dina : hum... Je... Euh. J'ai eu une visite... hum disons inattendu le jour de mon anniversaire... et ça ne s'est pas très bien fini.

Doris : Bon accouche c'est quoi le rapport avec ton enlèvement.

Dina : C'est papa... Il...

Doris : Qu'est ce qu'il a fait cette pourriture ?

Je vois la colère monter crescendo sur ma sœur je ne peux m'empêcher de penser que j'ai commis une erreur d'aborder ce sujet.

Dina : C'est lui qui a prémédité l'enlèvement.

Je lui raconte en détail la soirée du réveillon et les dires du gangster. Elle s'est levée du canapé comme une furie en prononçant tous les gros mots de son vocabulaire, je n'ai jamais entendu autant de grossièreté en si peu de temps je ne savais pas que c'était possible d'en connaître une telle quantité. J'ai attendu bien trois quart d'heure qu'elle se calme. Elle n'avait même pas remarqué que Colin était rentré, il n'avait pas l'air étonné plus que ça de voir son amie dans un tel état de colère. Je lui explique brièvement la raison de son expension. Il me répond blaser.

Colin : Ah OK !

Dina : Quoi c' est tout ?

Colin : Bah c'est Doris on a l'habitude elle aboie beaucoup mais ne mord pas.

Il s'approche de moi passe ses bras autour de ma taille et m'embrasse délicatement sur le bout de mon nez.

Colin : Heureusement que c'est pas de famille.

Et il se met à rire tous seul de sa blague en penchant sa tête dans mon cou, parsement des petits baisers au passage.

Dina : Argg a chaque fois que je jette un œil dans votre direction vous vous faites des mamours.

Elle fait mine de vouloir vomir en mettant son doigt dans sa bouche.

Colin : Quand tu aura trouvé le bon tu sera pareille. Toi même tu sais que ta sœur est irrésistible.

Sur cette derniere phrase il me regarde droit dans les yeux, je le remercie avec un doux baiser.
Doris brandit un bout de papier tout sourire. Et nous répond énigmatiquement.

Doris : Je l'ai peut être trouvé.

Dina : Non c'est se que je crois ?

Elle me sourie en hochant la tête. Je relâche Colin pour me précipiter vers ma sœur nous joignons nos mains et sautons on tournoyant comme deux enfants.

Dina : iiiiiiiiiiiiiiiii.

Mon chéri fait mine de se boucher les oreilles.

Colin :  Quelqu'un m'explique !

Dina : Docteur Shepherd.

Colin : Mais comment, tu nous as pas lâchée d'une semelle ?

Dina : C'est vrai ça !

Doris : Ah ça c'est mon secret.

Nous répondit elle, avec un air mystérieux.  Avec Colin on se regarde en coin, on insiste pas, on sait très bien qu'elle lâchera pas un mot si elle en a pas envie.

Après avoir déguster dans la bonne humeur, le bon petit plat que mon chéri nous a préparé. Je suis exténuée, je n'ai qu'une envie me reposer. Mais le sommeil ne me gagne pas j'ai trop de pensées en tête. Je n'arrive pas à m'enlever de l'esprit le visage de ce trafiquant, ses paroles, ses gestes. Et je ne peux m'empêcher d'envisager se qu'il aurai pu advenir de moi si les forces de l'ordre ne seraient pas intervenues . Et si Colin devait aller en prison suite à cette histoire je ne m'en remettrai pas. Je tourne ma tête en sa direction, il dort profondément et paisiblement. N'arrivant toujours pas à m'endormir, je sors de mon lit sans réveillé mon tendre en direction de la cuisine.

Doris : Tu dors pas ?

Ma sœur est allongée confortablement dans le canapé sous une grosse couette avec un seau de glace devant une série. Je me dirige dans la cuisine récupérer une cuillère tout en lui répondant.

Dina : Non j'ai trop de choses en tête.

Je m'installe à présent sous la couette avec elle et commence à picorer la glace avec elle.

Doris : Tu veux m'en parler ?

Dina : Ça va passer, c'est juste que...

J'hésite à continuer, je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec elle de son état, je ne sais pas à quelle point elle est fragile et je ne veux pas que mes soucis la fasse replonger. Elle est suspendu à mes lèvres elle attend la suite de ma réflexion.

Dina : Cette histoire tourne en boucle dans ma tête. Mais ne t'en fais pas avec le temps ça passera.

Doris : Tu as toujours étais forte, je sais que tu surmontera ce traumatisme. Et puis je suis là moi. À présent je te lâcherai plus.

Elle dépose un bisous glacé sur ma joue, du au froid de la glace.

Doris : Bébé, plus jamais je ne te laisserai. Dorénavant je récupère mon rôle de grande sœur, je ne laisserai plus non plus notre géniteur s'approcher de loin ou de près de toi. Je prendrai soin de toi.

Dina : Nous prendrons soin l'une de l'autre.

Nous nous enlaçons comme pour sceller notre pacte.

Dina : Dit donc toi au faite ou as tu eu cette délicieuse glace ?

Doris : Hum si je te le dit tu te fâche pas ?

Je lui lance un clin d'œil toute en lui répondant.

Dina : Comme ci c'était mon genre.

Doris : C'est Colin, comme on sait que tu résiste pas à la glace on a décider de rien te dire pour être sur qu'il nous en reste.

Je fais mine d'être faussement vexé. Ma sœur me montre le pot de glace d'un coup de menton. Je me rend compte que effectivement je lui ai piqué. Nous rions toutes les deux de bon cœur. Je suis heureuse qu'on est retrouvé notre complicité. Quand je vois Colin s'approcher de nous la mine déconfite.

Dina : Qu'est ce qu'il y a ?

Colin : Le fbi a appelé, ils veulent nous voir tous les deux demain matin.