Chapitre 63

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Je donnerai n'importe quoi pour revoir mon frère rien qu'une minute.

*****

Nous nous sommes tout deux assoupis
dans le canapé, après avoir discuté longuement en se calinant. J'ai fini endormie entres ses jambes, dans ses bras. C'était juste un moment tendre et doux, sans aucunes arrières pensées. Nous avions juste envi et besoin de ce moment de complicité et de confidence.

Quand nous sommes réveillés brutalement les fesses au sol, sous les cris de Daphné.

Daphné (Doris) : NE TOUCHE PAS À MA PETITE SOEUR, CE N'EST PAS UNE DE TES PUTES.

Il semblerait qu'elle est tiré Colin de son sommeil (à proprement dis). En m'entrainant dans sa chute. Nous ne comprenons pas tout de suite ou elle veut en venir. Colin n'apprécie pas se réveil, il hurle sur ma sœur à son tour.

Colin : MAIS PUTAIN T'ES COMPLETEMENT FOLLE, TU AURAI PU NOUS PÉTER UN TRUC.

Je me relève en lui tendant ma main pour l'aider à se redresser. Daphné ne décolère pas, on sens une immense haine dans son regard qui passe de Colin à moi, à plusieurs reprises.

Daphné (Doris) : Ya pas suffisamment de chaudasses qui te courent après, il faut que tu te tape ma sœur. Putain avec moi dans la pièce à côté en plus. Tu n'as aucun respect, tu as pensé à moi ? Tu fais chié.

J'ai raté quelque chose là ? Il s'est passé un truc entre eux ?
Ma tenue de la veille n'étant pas très confortable pour dormir, ne voulant pas réveiller Daphné qui dormait dans ma chambre pour récupérer des vêtements. Colin m'a passé son haut. Je comprends qu'elle puisse penser qu'il se soit passé quelque chose, en me voyant habillée d'un simple t-shirt et Colin torse nu.

Colin : Putain c'est toi qui fait chié. Dina c'est ma nana, on baise si on veut.

Je lui lance un regard noir, je n'apprécie pas vraiment les termes qu'il a utilisés.

Je m'approche de ma sœur, pour la rassurer et surtout la calmer.

Et je me rend compte qu'elle est brûlante, tremblante et qu'elle transpire énormément. Colin saisit mon inquiétude et lâche.

Colin : Putain elle est en manque...

Au même moment je sens qu'elle va vomir, je prend précipitamment la première chose devant moi, une bonbonnière vide qui sert de décoration sur la table basse. Quand j'entent Colin parler au telephone.

Colin : Ouai vieux, t'as gardé se que t'as confisqué aux jeunes à la salle ?.... J'en ai besoin..... Rapplique chez Dina avec.... OK..... Grouille mec.

Dina : Daphné, comment tu te sens ?

Daphné (Doris) : Putain ne m' appelle plus comme ça, je ne veux plus porter le prénom que se connard m'a donné.

Je ne me fais pas aux colère de ma sœur elle qui était si douce, si forte je ne la reconnais plus, elle m'effraie.

Daphné (Doris) : Maintenant c'est Doris comme dans ton dessin animé quand tu étais petite tu te rappelle bébé.

Elle s'est radouci et malgré son état, elle a la force de passer sa main sur mon visage pour le caresser.

Dina : Oui Doris je m'en rappelle. Et puis tu reste une D. comme maman l'a voulu. Doris, Dariella, Dina.

Je lui offre un faible sourire.
Colin revient de la cuisine avec une serviette humide et tampone  la nuque et le front de ma sœur avec. Il s'adresse à moi.

Colin : Vas t'habiller, Matt va arriver.

J'hésite un moment je ne peux pas laisser ma sœur dans cette état et je n'apprécie pas son ton si autoritaire. Colin insisté, mais son ton c'est adouci.

Colin : Vas, je m'occupe d'elle.

Je n'ai pas trop le choix et je m'exécute. Je file dans la salle de bain et prend un touche rapide, à peine habillé d'un jean et d'un sweet-shirt. Que j'entends des voix provenant de mon salon. Je saisi le t-shirt de Colin pour lui rendre. Je vois Matt accompagné de Lisa. Mon ami tend à Colin un sachet en papier. Lorsque Colin m'aperçoit il n'ose pas affronter mon regard et demande autoritairement à Matt et Lisa de m'accompagner dans ma chambre.

Dina : Je bougerai pas d'ici.

Colin : Putain Dina j'adore ton côté tête de mule mais la c'est pas le moment. SORS.

Matt et Lisa me prennent par le bras et me reconduisent vers ma chambre. En laissant Colin et Doris seuls dans mon salon. Jai juste le temps de lui balançer son t-shirt au visage.

Après Les PleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant