Après Les Pleurs

Chapitre 86

... Je le regarde intriguée qui est ce ?

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Marc : Mademoiselle Black, je vous présente Monsieur Carter.

Dina : OH...

Monsieur Carter semble amusé de ma réaction, un fin sourire se dresse sur ses lèvres. Se qui n'échappe pas à notre chère directrice des ressources humaine, qui le manifeste par une grimace.

Ryan : J'ai énormément entendu de chose à votre sujet, en particulier par les personnes ici présentes.

Il me montre ses collaborateurs auprès de lui, je n'ai toujours pas prononcé un mot, intimidée par le grand Ryan Carter, d'autant plus que je ne m'attendais pas à rencontrer un homme aussi séduisant et surtout si jeune. Je suis paralysée face à son charisme.

Ryan : D'après madame Simon's ici présente vous vous êtes pleinte de votre poste...

Oh la peste elle est partie baver sur mon dos, et regardé moi se petit sourire mesquin qu'elle arbore. Je ne préfère pas répondre et empirer mon cas, si je dois quitter cette boîte ça sera la tête haute sans coup bas.

Ryan : Et en effet après m'être entretenu avec monsieur Simon's, il a confirmé...

L'incompréhension peut se lire sur mon visage, quoi ? Gabriel lui même estime que mon travail n'est pas à la hauteur ? Je pensais qu'une bonne entente c'était installé entre lui et moi et que j'avais pu lui prouver à mainte reprise que j'étais un bon élément, fiable et de confiance. Je suis terriblement déçu. Je ne peux retenir un regard assassin à son encontre. Je laisse monsieur Carter poursuivre, toujours sans un mot.

Ryan : Vous n'êtes pas sans savoir que monsieur Simon's sera promu président de votre filiale, par se fait quelques changements auront lieu dans votre service en commençant par votre binôme. Très prochainement il n'existera plus...

Il est impitoyable pourquoi tourner autour du pot aussi longtemps pour me renvoyer. Il est temps que je réagisse.

Dina : Je vous remercie de l'opportunité que vous m'avez accordée, ainsi que pour l'expérience que j'ai acquise. Je suis reconnaissante et fière d'avoir pu travailler pour vous. Cela a été un réel honneur.

Je fixe mes interlocuteurs toute en leur parlant j'essaie de rester la plus calme possible et la plus professionnelle . Je quitterai ce bâtiment la tête haute ! La seule vision que j'ai, est la tête réjouie de cette garce de Cassidy. Qui me déstabilise au plus haut point. Une fois mes remerciements terminés je me lève déterminée et m'avance vers mes supérieurs afin de les saluer. A la moitié du chemin monsieur Carter se lève et me rejoint, il me tire un fauteuil, me faisant signe de m'y asseoir. Ce que je fis n'y comprenant plus rien. Il s'assoit à son tour sur la tranche de la table de la réunion tout près de moi. Il est si proche à présent que je peux sentir les effluves envoûtantes de son parfum . Mon regard tombe directement sur le haut de son Corp ou l' on peut deviner ses abdominaux en béton sous sa chemise blanche. Je n'ose pas le regarder dans les yeux.

Ryan : Il y a un terrible malentendus mademoiselle Black...je ne suis pas entrain de vous licencier, bien au contraire.

Je fronce les sourcils, montrant mon incompréhension, tentant un regard envers Marc et Gabriel, afin qu'ils m'éclairent. Mais monsieur Carter poursuit.

Ryan : Après avoir entendu énormément de bien sur vous, auprès de vos collègues des différents étages, ainsi que les retours positifs de mes invités lors de mon gala à votre égard, vous m'avez intrigué...J'ai alors entrepris d'en savoir plus à votre sujet, et j'avoue que j'ai été bluffer. La petite frenchie qui débarque seule dans la grande pomme, ne maîtrisant que très peu la langue, sans soutient financier et qui devient très vite boursière, et major de sa promo et j'en passe... J'avais une pépite dans mes murs sans le savoir. Et malgré les éloges que m'ont fait Monsieur Leviel et monsieur Simon's j'ai fini d'être convaincu lorsque la personne en charge des recherches en qui j'ai toute confiance a su faire l'apologie à votre sujet. Connaissant la personne je peux même avouer que j'ai été extrêmement étonné. Et vous venez de me prouver à l'instant que vous êtes La personne que je recherche, en prenant la parole avec autant d'aisance. Vous avez su vous faire entendre et respecter en très peu de temps.

Dina : Je suis extrêmement flattée monsieur Carter mais j'ai du mal à comprendre là où vous voulez en venir !

Ryan : J'y arrive, et appeler moi Ryan à présent, nous seront amené à nous côtoyer très souvent à l'avenir.

Ryan me cachant la vue sur mon manager et mon président, qui n'ont pas échangé un seul mot depuis le monologue du big boss, je ne peux les voir pour chercher une assurance auprès d'eux.

Ryan : J'aimerai ouvrir une nouvelle filiale, créer une marque de cosmétiques haute gamme, végan, cruelty free, et respectueuse de l'environnement qui pourrait favoriser des emplois durable dans les pays défavorisés. Nous devrons bien évidemment faire une étude de marché complète pour commencer, trouver des collaborateurs et associés de confiances... Et c'est la que vous entrez en jeu mademoiselle Black...

Dina : Comment ça moi ?

Ryan : J'aimerai que vous soyez ma directrice de filiale, je vous laisse carte blanche.

J'entends Cassidy étouffer un cri de désapprouvement, se qui nous fais tous tourner notre regard vers elle. Je la vois devenir rouge.

Cassidy : Mais monsieur, ce n'est qu'une enfant sans expérience et...

Ryan : Êtes vous entrain de mettre en question mes choix de dirigeant madame Simon's ?

Notre chère D.R.H balbutie quelques mots essayant tant bien que mal de se rattraper.

Cassidy : Non..., biensur que non monsieur, mais... je tenais simplement à vous rappeler son jeune âge.

Ryan : Certaines personnes sont des prodiges madame Simon's des lideurs nés... et mademoiselle Black et l'une d'entre elle, malgré son jeune âge elle a toutes les qualités requises pour ce poste et même d'avantage, j'en suis persuadé.

Il s'est approché de Cassidy d'une démarche presque féline comme un prédateur s'approchant de sa proie, elle donne l'impression de ratrécire à vue d'œil, s'enfoncant dans son fauteuil, mais ne démord pas et persiste malgré tout.

Cassidy : Accordez moi quelques jours  monsieur et je vous dénicherai le meilleur directeur de filiale qu'il soit.

Monsieur Carter ne répond pas, il semble réfléchir un instant. Voilà comment en quelques minutes je suis devenue chômeuse, directrice de filiale et rechômeuse...