chapitre 82

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La porte cède enfin.

??? : FBI.

*****

Je sens un poid sur le haut de mes cuisses, un contact chaud sur ma main droite, j'ouvre péniblement mes yeux. Je suis dans se qui semble être une chambre d'hôpital. Ma sœur allongée sur mes jambes et Colin boit un café, ses doigts entrelacés avec les miens. Je parle faiblement.

Dina : Hey toi... Depuis quand on boit un café sans prendre un thé à sa copine !

Doris assise près de moi lève immédiatement son buste de mes jambes. Elle me sourie les larmes aux yeux, se précipite sur moi pour m'enlacer. Je regarde Colin qui a du mal à contenir sa joie également, il m'embrasse fortement sur le front sans lâcher son sourire.

Doris : Tu nous a foutu une peur bleue.

Dina : Ou sommes nous ?

Colin : À l'hôpital, tu es tombée dans les pommes, dès l'intervention des agents du FBI.

Je repense à tout ce qu'il s'est passé durant ces dernières heures. Les larmes me monte aux yeux, je n'arrive pas à les contenir. Colin s'assoit sur la tranche du lit pour me prendre dans ses bras.

Dina : J'ai eu si peur. J'ai cru que j'allais y rester.

Colin : Shut, calme toi chaton, tu es en sécurité à présent. Ces ordures sont en taule à présent.

Dina : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment le FBI m'a retrouvée ?

Doris : Ça, c'est grâce à ton homme.

Je lance un regard interrogatoire à "mon homme".

Dina : Qu'est-ce qu'elle veut dire ?

Mais c'est Doris qui répond à sa place, sa voix est remplie de fierté pour son ami.

Doris : Colin t'a retrouvée et il a découvert que tu étais filmée, il a piraté le site du FBI pour leur transmettre les infos qu'on avait.

Je me redresse subitement pour mieux observer Colin, je suis inquiète,  je m'emporte.

Dina : Tu n'as pas fait ça, tu sais se que tu risques ? Le FBI en plus, c'est la prison assurée, mais tu es complètement fou !

Colin : Pour toi je serai prêt à tout. Si il le faut, je le referai.

Je me radoucie.

Dina : Qu'est-ce qu'il va t'arriver maintenant ? J'ai été enfermée seule pendant de nombreuses heures, je ne pensais qu'à toi, je ne supporterai pas de te perdre... je... je t'aime Colin.

Je baisse la tête a mon dernier mot prononcé, sayé je lui ai dit. Je lui ai enfin avoué mes sentiments pour lui. Il saisit mon visage en coupe et presse ses lèvres contre les miennes. Il me murmure.

Colin : Je t'aime aussi chaton.

Nous restons un moment à nous contempler les yeux dans les yeux. Plus rien ne nous entoure, nous sommes dans notre bulle, j'aurais eu besoin de cette mésaventure pour lui avouer mes sentiments. Quand nous sommes interrompu par un racle ment de gorge. Doris affiche une expression de malaise.

Dina : Toi aussi on t'aime. On se met tout trois à rire et nous nous enlaçons. La porte de la chambre s'ouvre, le reste du groupe pointe son bout du nez.

Matt : Ouaaaiii câlin collectif.

Lisa : Tu nous a fais si peur !

Adam : Contente de te revoir ma puce.

Me voilà à présent assailli par mes ami, à me prendre dans leurs bras et m'embrasser, nous rions tous de bon cœur, malgré les larmes à l'œil de certains.

??? : Et bien et bien en voilà des effusions.

Un homme brun d'une quarantaine d'années aux yeux bleus en blouse blanche, très séduisant je l'avoue, d'ailleurs ma sœur et ma meilleure amie ne se gêne pas pour l'admirer. Elles sont sous le charme vraisemblablement.  Il pénétre dans la chambre.

??? : Je suis le docteur Shepherd Derek, vous avez eu une petite perte de connaissance, mais rien de grave

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??? : Je suis le docteur Shepherd Derek, vous avez eu une petite perte de connaissance, mais rien de grave. Vous vous en sortez seulement avec une belle bosse. Les ambulanciers vous on administré un petit calmement car vous étiez assez agité. Ce qui est plutôt compréhensible au vu des événements qui vous sont arrivé. Je peux vous conseiller une de mes collègues si vous sentez le besoin de parler de ce qu'il vous est arrivé.

J'échange encore quelques instants avec ce charmant médecin. Les garçons ont très bien compris que nous sommes toutes les trois sous le charme, se qui a fait surgir une pointe de jalousie et d'agacement chez eux.

Colin : Quand pourra t-elle sortir ?

Dr Shepherd : Maintenant si elle le souhaite. Les examens et analyses complémentaires sont excellents. Je n'y vois aucune objection. Voici la carte de ma collègue si vous voulais parler.

Doris : Et si moi j'avais envie de vous parler... Il serai préférable que j'ai votre carte.

Ce cher docteur se met à rougir et passe sa main derrière sa nuque. Sûrement pour se donner une contenance.

Doris : En tout bien tout honneur bien évidemment, que je puisse vous contacter si ma pauvre petite sœur se sentait pas bien.

On se met tous à rire même le docteur Shepherd ou devrai-je dire plutôt Dereck.

Matt : Oh Doris se servir de sa sœur pour draguer se n'est pas beau.

Nous rions d'avantage en compagnie de Dereck il fini par s'éclipser en lançant un clin d'œil à Doris.

Après Les PleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant