Chapitre 84

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Colin : Le fbi a appelé, ils veulent nous voir tous les deux demain matin.

*****

Le lendemain matin nous nous sommes rendus au commissariat de police le plus proche de chez moi. A peine arrivés nous avons été disjoinds pour auditionner séparément. J'ai dû reprendre ma mésaventure de A à Z, sans rien omettre, à plusieurs reprises. Comme ci m'a version changerai. 4 heures plus tard. Me voilà enfin sortie en étant exténuée et surtout affamer. Colin n'est toujours pas sorti j'espère que ca annonce rien de grave.

j'attends patiemment dans le hall du commissariat, toutes sortes de personnes y pénètrent : ça va de la jeune femme apeurée qui s'est fait voler son sac à main, du papy qui a perdu son chat, dès drogués et prostituées à profusion.  Déjà plus d'une heure j'attends, je commence réellement à m'inquiéter. J'interroge l'officier à l'accueil, lui-même ne peut me renseigner.

Si il était mis en garde à vue, je ne pourrai jamais me pardonner. Si il devait aller en prison par ma faute ! Je dois trouver une solution, trouver un avocat au plus vite. Je pianote sur mon téléphone à la recherche du meilleur avocat de la ville concernant ce genre d'affaire.

Quand je distingue une grande silhouette élancée s'approcher de moi à pas de loup, je relève la tête et ne peut contenir un large sourire à la vision de mon beau hardos . Il a l'air aussi exténué que moi je me précipite de le prendre par la main et l'entraîne au plus vite loin de ce commissariat. On sait jamais ils pourraient changer d'avis.

Colin : Que dirais-tu d'un bon burger ?

Dina : Avec un milk-shake à la vanille,ça peut être négociable.

Installés à table, j'attends que le commande soit disposée pour commencer mon propre interrogatoire.

Dina : Ca a vraiment été éprouvant, et toi raconte-moi; Que s'est-il passé? Que t'ont-ils dit ? Pourquoi t'ont-ils gardé aussi longtemps ?

Colin : Oh du calme fillette. Plus de 5 heures d'interrogatoire m'a suffit.

Il sent que mon stress est au summum, il attrape ma main pour l'embrasser.

Colin : Chaton rassure-toi je ne risque rien.

Dina : Comment ça ?

Colin : Il semblerait que ce soit un groupe très important de trafiquants de toute sorte. Ils cherchaient un moyen de les attraper. Etant donné que je les ai aidés involontairement pour te sauver, ils m'ont laissé tranquille. Avec pour seul avertissement de ne plus recommencer ; et qu'ils puissent m'appeler de temps en temps pour mes qualité de hacker.

Dina : Quoi tu vas travailler pour le FBI ?

Colin : Mais non chaton, je serais seulement consultant de temps à autre. C'est la condition pour que je n'ai pas de poursuites.

Dina : Ils ont le droit de demander ca ? Tu ne devrais pas contacter un avocat pour faire une sorte de contrat ?

Il balance sa tète de droite à gauche tout en mordant dans son burger.

Dina : Ouf je suis rassurée. En espérant qu'ils tiennent leurs promesses.

Colin : Chaton on a eu trop de tension ces derniers temps. Que dirais-tu que l'on parte rien que toi et moi, pour respirer, se retrouver.

Dina : Dis-moi tu me proposes des vacances en amoureux ? Tu veux m'emmener à Bali ou peut-être à Tahiti ?

Colin : Je suis sérieux, on a besoin tous les deux de se reposer et de prendre du temps l'un pour l'autre.

Dina : Ton idée est tellement alléchante. Ca fait une éternité que je ne me suis pas reposée. Mais Gabriel ne m'accordera jamais quelques jours de congé. Surtout que ça fait deux ou trois jours que je n'ai pas été travailler.

Colin : Gabriel n'est pas si méchant, il sait très bien ce qu'il t'est arrivé et il t'a accordé lui-même le temps qu'il te faut pour te remettre. Dans tout les cas tu pourra toujours demander au nouveau manager...

Dina : Comment ça le nouveau manager ?

Colin : Et bien comme tu sais je fais partie du conseil de Carter Corp, du coup je sais qui est nommé manager à la place de Gabriel... et il est sûr et certain que cette personne t' accordera tous les congés que tu as envie.

Mais de quoi il parle, ils ont déjà nommé le remplaçant de Gabriel ?

Dina : C'est une personne de mon service ?

Colin : Une personne très proche de toi-même.

Dina : Oh mon dieu c'est Matt ?!

Il m'accorde un grand sourire comme réponse;

Colin : Je compte sur toi pour garder le secret.

Dina : Bien sûr voyons.

Oh my god il faut absolument que j'en parle aux autres pour organiser une fête surprise pour mon nouveau manager.

Colin : J'ai dit à personne.

Oups il semblerait que j'ai réfléchie un peu trop fort.

Dina : Même pas à Lisa ?

Je lui fais des yeux de cocker pour qu'il cède.

Dina : Mais il faut qu'on lui fasse une fête.

Colin : Rassure-toi avec son salaire de manager, c'est lui qui la fera sa Fiesta.

Dina : Donc tu viens bien de confirmer, c'est bien lui le futur manager.

Colin : Grrr comment j'ai pu me faire avoir aussi bêtement.

Nous savons tous très bien que Colin tient les confidences et que c'est volontaire de sa part de me l'avoir avoué.

Dina : Mais tu te rends compte de ce que ça veut dire ?

Il lève un sourcil interrogateur en ma direction.

Dina : Ca veut dire que je pourrais arriver en retard tous les matins sans craindre la foudre de mon manager.

Colin : Oh non ! N'en sois pas si sûr, à mon avis tu auras une belle surprise toi aussi.

Dina : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Colin : Non non rien .

Il me cache quelque chose ce n'est pas possible autrement. Il sait à quel point je suis curieuse et que je ne pourrais pas résister à l'envie de lui demander chaque seconde.

Après avoir déjeuné on a décider de se faire une petite balade en amoureux à Central Park malgré le froid c'est très agréable de marcher main dans la main nous n'avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre.

Dina : Ok j'accepte !

Colin me regarde encore avec son sourcil levé interrogateur. Son visage parle pour lui, il est inutile qu'il ouvre la bouche. Puis je rajoute.

Dina : Que l'on parte tous les deux se ressourcer.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse fougueusement.

Colin : Ok chaton je te dépose chez toi, fais ta valise ! On part dès ce soir. Je me charche de tout.

Dina : Quoi mais où ?

Colin : Je sais pas encore, ça sera une surprise pour nous deux.

Dina : Mais je prends quoi ? Plus maillot de bain ou plus gros pull en laine ?

Il me regarde de la tête aux pieds avec un air affamé.

Colin : Ca ne serait que moi je te conseillerais de ne prendre aucune valise si tu vois ce que je veux dire.

Il me lance un clin d'œil, se qui me fait immédiatement rougir.

Après Les PleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant