Chapitre 47

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J'aperçois Colin à travers la porte vitrée de mon immeuble, adossé à sa petite citadine noire. De la je peux deviner la beauté de cet homme. Il porte un magnifique smoking bleu qui fait ressortir la teinte de sa peau et met en valeur ces beaux yeux bleus.

Il est à tomber

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Il est à tomber. Pincer moi, une beauté pareil ne devrait pas exister.
Il me regarde avec un grand sourire, m'ouvre la portière sans un mot toujours avec son sourire figé sur son visage. Il contourne la voiture pour prendre place à son tour. Le trajet se fait dans un silence d'ange, pas du tout pesant je dirais même plutôt le contraire, apaisant.

Nous mettons 45 minutes à arriver à destination alors que d'ordinaire, 10 minutes suffisent. Cela est dû à l'abondance des personnes présentent à l'événement, qui a créé un embouteillages.
Colin s'arrête devant l'immeuble de notre lieu de travail. Un voiturier s'approche de mon cavalier, lui tend un ticket en échange de ses clés. Colin fait le tour de son véhicule pour m'ouvrir la portière. Un réceptionniste nous attend, nous réclamant nos noms et invitations.

Un tapis rouge se dresse devant nous pour nous conduire à l'intérieur du bâtiment. Dès crépitements de flash nous aveugles. Il est bizarre de penser que j'utilise ce chemin depuis des mois, et que se soir j'ai l'impression d'être la, pour la première fois.
Colin sent que je suis crispée par la situation, alors il passe son bras autour de ma taille me tire vers lui, approche ses lèvres de mon oreille et me dit.

Colin : J'ai raconté une blague à une parisienne.... elle a pas ri....  (PARIS)

Sa blague est super nulle pourtant je ne peux m'empêcher de sourire.
Il n'a pas fait ça sans raison, s'était pour me détendre.

À l'intérieur une hôtesse nous conduit dans une salle de réception gigantesque dont je n'imaginais pas l'existence. Difficile à dire que nous sommes dans des bureaux. La salle est décorée somptueusement.

Colin qui est toujours à mes côtés relâche sa prise.

Colin : J'ai du monde à voir.

Me voilà seule, entourée de personne inconnues, je pense reconnaître quelques célébrités. Je me dirige vers le buffet. Lorsque j'entends une voix de cresel derrière mon dos et merde.

??? : J'ai su des le premier jour que vous étiez une arriviste, sinon comment auriez vous pu être présente se soir alors que vous travaillez seulement depuis quelques mois. Pour ma part il m'a fallu quatre ans pour avoir une invitation.

Dina : Bonsoir madame Simons c'est un plaisir partagé de vous voir ce soir.

Cassidy : Ne jouez pas trop à la maligne, je vous ai a l'œil.

Dina : Passez une très bonne soirée également.

Elle a vu que son petit jeu d'intimidation ne fonctionne pas sur moi. Alors elle a préféré prendre la tengeante, j'espère qu'elle ne reviendra pas à la charge. Je ne sais pas si je serai aussi patiente la prochaine fois.

Après Les PleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant