Un trop plein d'émotions qui me submerge.

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Après le départ de Tata Fanta, je m'assis dans le canapé visualisant mes mails sur mon pc.
-On mange quoi ?
Je redressai la tête avant de la rebaisser. Qu'il aille donc le dire à Dana ou quoi là.
-Je te parle là Mberry.
J'observai toujours un silence. Il se leva et arrachai de mes mains à la fois mon portable et mon pc. Je me levai pour les lui prendre. Il les cachait derrière son dos, je voulus le contourner mais il me bloquait. Dans notre petite battle, je ne sus comment il se retrouva dans le canapé, moi sur lui. On se regardait et quand je voulus me lever, il me garda par la taille. Il me caressa le dos.
-Ta coupe de cheveux te va bien, dit il d'une voix suave et pleine de désirs.
Mon cœur jubilait, contente qu'il ait remarqué mon changement. Et comme répondant à un désir muet, il s'empara de mes lèvres. Il m'avait manqué, ses baisers m'avaient manqué, être dans ses bras m'avait manqué. Je savourai ce plaisir. Deux mois sans que je ne puisse le toucher.Je restai dans ses bras pendant une longue heure, sans qu'on ne parle. On profitait juste du moment conscient que les murs s'érigeraient dès demain. Pour cette nuit j'avais envie d'aller plus loin...
-Il se fait tard, on doit aller au boulot demain.
Et la magie s'éteignit. Je me levai et me rendit à la cuisine me servir un verre d'eau pour faire disparaître ce désir qui naissait au creux de mon ventre. Je mis une bonne dizaine de minutes avant de monter. Il était devant la porte de sa chambre.
-Mberry?
Je me retournai. Il me tira par les bras, me fit entrer dans sa chambre et bloqua la porte. Ce qui ne devrait pas arriver, arriva. Et on le fit à maintes reprises dans la nuit.
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Je la contemplais pendant qu'elle dormait toujours. Elle était si belle et angélique. Je savais que si elle se réveillait et nous voyait ainsi, elle serait gênée. Alors pour faciliter les choses, je me levai et allai me laver. Il n'était que 5 heures. Je descendis à la cuisine frire des œufs vu qu'on avait rien avalé le soir. Je voulais quitter la maison avant qu'elle ne se réveille. Je mangeai à la hâte, remontai mettre mon horloge sur 6 heures 30 pour qu'elle puisse pas être en retard. Je la regardai une fois de plus et lui fit un bisou sur le front. Si Mberry n'était pas si compliquée, j'allais rester et attendre son réveil. Mais je ne savais jamais à quoi m'attendre avec cette fille. Elle peut piquer une grosse crise de colère. Je mis le contact dans la voiture et me rendit au boulot tout pensif. Mberry, Mberry. Je l'ai dans la peau.
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Je ne dormais pas, j'observais tous ces faits et gestes. J'aurai voulu qu'il s'attarde un peu mais que pourrai je bien lui dire? D'une part, son départ arrangeait les choses. Et ce bisou sur le front, il était chaste. À part mon père, personne d'autre ne m'en avait jamais fait à cet endroit précis. Je me sentais revivre après cette partie de sexe. Ça m'avait manqué. Je me levai et me rendit dans ma chambre. Je fis le ménage à fond, je rangeai aussi sa chambre. Je m'apprêtai et me rendit à mon tour au service. Je ne voulais pas vérifier si il était déjà là. Mon cœur me disait autre chose, mais ma raison m'en disait une autre. Je n'étais dutout pas concentrée. Mon corps en redemendait. Je devais calmer mes ardeurs.
Il ne sortit pas de son bureau de toute la journée. À 17 heures, je rentrai à la maison. Je préparai à manger et me mit à travailler. L'heure passait et il rentra à 20 heures.
-Bonsoir, me fit il
J'hochai la tête timide. Il monta se laver. Je profitai faire la table. J'étais agitée et je tremblais. Il descendit juste avec un short, ce qui avait eu pour effet d'augmenter mon trouble. Je m'assis, voulant calmer mes nerfs. Je sentis une pression sur mes épaules. Il me les massait doucement. Ça me faisait un grand bien.  Je fermai les yeux, emportée par la douceur de ses mains expertes. On finit cette nuit l'un dans les bras de l'autre. Et le matin il s'arrangeait toujours pour partir avant moi. Pendant un mois on joua à ce jeu. Tantôt dans sa chambre, tantôt dans la mienne. Du genre, ennemis le jour, amis la nuit. Un matin après nos ébats sexuels, il voulait prendre la fuite et je l'arrêtai en lui gardant le coude.
-Reste.

SHIELDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant