Un instant... laisse moi faire le vide dans ma tête.

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-Qu'est ce qui ne cloche pas ? Demanda t'il en me regardant.
Je ne répondis pas en continuant ma consultation. Mais j'échouai à nouveau.
-Elle est protégée par quelque chose. Depuis plus de 30 minutes j'essaie de rentrer en contact avec son esprit mais c'est peine perdue.
Je soufflai. Les choses allaient vraiment mal.
-Il faut vraiment qu'on trouve une remplaçante sinon nous sommes cuits.
Les jours nous étaient comptés. Je n"avais jamais fait face à une situation du genre.
-Qu'est ce qui peut bien la protéger au point où elle est insensible à nos incantations. ?
-Je suis perdu. J'ai enfermé Gildas dans une cage pour qu'il n'entre pas en contact avec elle. Même pas dans ses rêves. Si il n'était pas intervenu la dernière fois, on aurait fini avec cette histoire.
Je retente pour une énième fois. Ma vue était floue, je ne voyais rien. Même les sorts ne semblaient pas marcher. Qu'est ce qui la protège autant? Je pensai à sa mère. Elle n'était pas à sous estimer. J'avais tenté maintes fois de lui faire mal mais je me heurtais toujours à un dragon qui crachait du feu.
Quelqu'un toqua à la porte du couvent.
- Korkorkor dò fi. oun kan hwé bio lo dā.
Je sortis et vis une de nos adeptes.
- Rita que me vaut l'honneur de cette visite matinale?
-Dâ,ma maison est en feu. Depuis près d'un mois ma petite fille est malade. J'ai fait le tour de tous les hôpitaux et guérisseurs. Pas d'amélioration. Tout semble s'empirer  par contre.
Je savais ce qui était à l'origine de tous ces maux dans le village. Le grand maître était furieux. C'est cette fille qui gâchait tous mes plans.
-Rentre Rita. Je calmerai les dieux.
Elle me regardait comme pas convaincue.
Je retournai dans le couvant. Je ne savais plus pour quelle solution opter. J'avais beau camouflé le rituel par un soi disant rite pour le gardien d'Ashinan. Mais cette petite futée me file entre les mains.
Je ne saurai décrire cette force qui la protège. J'ai pris le soin d'enfermer l'esprit de Gildas dans une cage comme tout membre du secte qui à la fin menace de renoncer.
-On fait quoi. ?
-On demandera au maître de nous accorder plus de temps.
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J'étais déjà dans l'entreprise que gérait Mberry. Cheikh a insisté pour m'accompagner. Sa secrétaire nous fit comprendre que cela fait une semaine qu'elle  n'a plus mis les pieds au boulot. Mais j'avais remarqué que malgré son absence, ses employés étaient sérieux et le travail se passait bien. Elle savait s'imposer. On demanda son adresse qu'elle nous nota. N'étant pas des habitués de la ville on se perdit pendant plus de deux heures. À 19 h on retrouva la maison. Elle était très jolie. Mais je ressentais une sorte d'énergie négative. On sonna mais personne n'ouvrit mais la faible lumière nous indiquait qu'il y avait des gens à l'intérieur. On passa plus de 30 minutes à toquer. Mon instinct de mère me demandait de ne pas me retourner. Je cherchais comment on allait faire pour rentrer quand je vis Cheikh, escalader le mur. Il ouvrit le portail par derrière  et je pus rentrer. On vit sa voiture garée dans le garage. On toucha la porte d'entrée qui était bloquée. On frappa à la porte. Des bruits de pas nous firent comprendre que quelqu'un se rapprochait. J'étais soulagée. La porte s'ouvrit sur une jeune fille. Je la détaillai. Elle était porteuse de mauvaises ondes. Je l'ai sentie aussitot que j'ai posé mon regard sur elle.
-Bonjour. On aimerait voir Mberry.
Elle dévisagea Cheikh. Quand elle me vit, je remarquai une lueur de peur sur son visage.
-Madame n'est pas à la maison. Elle est partie pour une mission.
Non ne me dites pas que cette folle veut que je la crois.
-Ah bon? Mais dites nous quand elle sera de retour pour qu'on puisse repasser.
Repasser,,,.... Cheikh se fout de moi oui. 
Je pousse la fille de mon passage et entrai dans la pièce.
-Eh la vieille vous ne connaissez pas les bonnes manières ? Ça ne se fait pas de rentrer comme ça chez les gens. Allez sortez.
Je la regardai avec un sourire en coin. Elle s'amuse avec le feu celle-ci.
-Mberry, criai-je.
J'étais certaine que ma fille était là. Mais la pièce était trop  grande. J'envoyai un message à un commissaire que je connaissais et qui avait été affecté dans la ville. Cette fille n'allait pas s'en sortir aussi facilement.
-Où est ma fille. ?
-Je vous avais déjà dit qu'elle était en mission, dit elle d'une voix insolente.
Très bien. Elle veut jouer à ça ? Eh bien que le jeu commence. Je ne perdrai pas mon temps à fouiller la chambre à coucher ni la cuisine.
-Cheikh cherchons les pièces cachées.
On se mit au boulot. Je découvris une bibliothèque, une salle de bains, une salle de jeu.
Je continuai mes recherches quand Cheikh cria.
-Mberry.
Je courus et allai vers Cheikh. Il était dans une sorte de cave à vins.
Ma fille était assise, attachée les cheveux en bataille. On aurait dit qu'elle était folle. Elle nous regardait mais je ne sais pas si elle était présente. Il y avait des plats pourris  devant elle. Et ce qui me fit pleurer: ma fille était enceinte. Son ventre était tout gros. Enceinte mais de qui? J'espère qu'elle n'a pas été violée.
Mes larmes coulaient silencieusement. Je n'ai jamais su remplir mon rôle de mère. Gildas a toujours été là pour notre fille mais moi jamais. Ma pauvre fille. Elle payait pour les erreurs de ses parents.
-Maman tu es venue?
Sa voix était si faible. Mais elle ne semblait pas être ici. Comme si elle était en communication avec un quelconque esprit.

SHIELDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant