SHIELD

Je t'aime ou un truc dans le genre.

L'aménagement dans la nouvelle maison nous a pris 5 heures de temps. Les enfants sont partis chez leur grand mère à contre cœur. J'étais sous la douche et Mario était dans la chambre. Il ne m'avait pas adressé la parole depuis notre arrivée. Je comptais me faire pardonner. Après la douche, je me mis en tenue sexy, me fit un léger maquillage. Je mis du parfum enivrant dans mon cou, histoire de le rendre fou de désir. Je relâchai mes énormes cheveux. J'étais satisfaite du résultat. La nuisette m'arrivait à mi-cuisses et dévoilait à la fois ma poitrine voluptueuse et mes hanches ressorties. Il en mourra de désir. J'ouvris la porte de la douche qui tombait directement sur la chambre. Il était couché sur le dos. Tu as menti Mr. Ce soir c'est ma soirée et je compte bien en profiter. Je fis un léger bruit de gorge, ce qui le fit se redresser. Quand il me vit, il écarquilla les yeux, pensant qu'il rêvait. Je marchai lentement en me déhanchant, en trémoussant mes fesses. Il était abasourdi, émerveillé. J'avais de l'emprise sur mon homme.Et j'en étais fière. Je montai à califourchon sur lui et il grogna. Je me penchai lentement pour coller ma poitrine contre la sienne. La scène parut l'émouvoir mais monsieur jouait toujours le dur. Je cambrai et émit un long gémissement et il dit d'une petite voix:
-Mberry arrête.
Je ne l'écoutais plus. Je m'accaparai de ses lèvres et les engloutit avidement. J'approfondis le baiser comme si ma vie en dépendait. Je baladai mes mains sur sa poitrine tout en descendant vers le bas. Je me mis à parsemer son cou de baisers. Il n'était plus lui-même. Il me serra par la taille en me faisant bouger. Ses doigts caressaient mes cuisses. J'étais emportée. D'une de ses mains, il ôta les bretelles de ma robe, ce qui fit dévoiler mes seins. Et comme un automate, il me fit coucher et monta au dessus. Il aspira un de mes seins. Je lâchai un cri de délivrance. C'était si bon. Il suçait l'un et caressait l'autre, en se collant étroitement à moi. J'avais connaissance de son désir car son membre était dur. J'entrepris d'enlever son short mais il m'arrêta.
-Pas si vite Mberry, faudrait que tu subisses les conséquences de tes actes.
Il me lança un regard espiègle.
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Dring... Dring... Dring.
Je me réveillai lentement et visualisai l'heure. Il était 14h45..  Je bondis du lit. Je rentrai sous la douche et prit un rapide bain. En sortant je remarquai que Mario n'était pas dans la chambre. Où est-il parti ? Je m'habillai  légèrement et descendit. Je le vis à la cuisine entrain de cuisiner des petits pois. L'odeur avait envahi toute la pièce.
-Bonjour chéri.
Il se retourna et me scruta.
-Paresseuse. Tu vois que tu n'arrives pas à supporter mes coups de rein, dit il d'une voix taquine.
-Eh ne soyez pas prétentieux Mr QUENUM, dis-je gênée.
Je m'assis à table attendant que monsieur me serve. Bah oui je suis à l'honneur. Je manipulais mon portable quand je reçus un message d'une de mes cousines:
-Salut Mberry, et la fatigue d'hier? J'espère que tu te reposes bien.. je dois prendre un truc à Cheikh à la maison. Il parait que les clés sont chez toi. Tu savais que sa femme était enceinte toi? Mais bon quand puis-je passer chercher les clés. J'attendrai ta réponse. Bisous aux enfants.
Ma tête s'alourdit. Dana est enceinte de lui. Je me repris aussitôt. Je ne devrais plus penser à Cheikh.
-Il y a un souci?
Je sursautai.
-Non non. Juste une migraine qui me dérange.
-Quand tu finiras de manger on ira prendre des médicaments à la pharmacie.
Je hochai la tête. Il me servit et je mangeai comme une gourmande. Il me regardait avec insistance et tout d'un coup son visage devient sérieux.
-Mberry?
-Hum
-C'est à propos de ce qui s'est passé hier.
Je savais de quoi il voulait parler mais je jouais à l'ignorante.
-Hum quoi déjà ?
Il me regarda sévèrement.
-Mberry, cet homme j'ai comme l'impression qu'il est présent partout dans ta vie. Tes enfants l'aiment et veulent être avec lui tout le temps. Je me sens isolé. Et j'ai comme l'impression que tu l'aimes aussi.
Je déposai ma cuillère.
- Mario je ne veux vraiment pas parler de lui. C'est à toi je suis mariée. Pas à Cheikh.
- As-tu accepté m'épouser par amour ou par pitié. ?
-Cheikh..
-Non réponds moi.
-Je n'arrive pas à croire qu'avec tout ce qu'on a vécu tu doutes de mes sentiments pour toi.
-Je veux que les enfants et toi preniez vos distances. Je ne veux plus entendre parler de lui, pas même un appel avec lui. Rien Mberry. Je suis ton mari à présent.
Je le regardais sans sciller. Ça ne servirait à rien de faire un bras de fer avec lui.