Cupide Cupidon💘

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Contre ma volonté, j'amenageai dans la maison de Cheikh. Pour quelqu'un qui a passé toute sa vie en France, il était trop bien établi ici. Sa maison était luxueuse. Le décor artistique était tout aussi plaisant.
-Fais comme chez toi, dit il.
-Ce n'est pas chez moi, lui lançai je.
Il ne m'accorda aucun regard et se rendit en cuisine. Quelques minutes plus tard l'odeur du riz parfumé ramenait ma bonne humeur. J'étais une vraie gourmande. Je le rejoignis.
-Je peux t'aider à cuisiner?
-Non je n'ai pas envie de manger salé, dit il en me lançant un regard moqueur .
-Tu insinues quoi par là ? Que je ne sais pas cuisiner!?
-Je suis responsable de ce que je dis pas de ce que tu comprends.
Je le laissai en plan et me rendit dans le salon. J'allumai la télé et m'installai confortablement..
À 19 heures, on passa à table. Je mangeai comme si ma vie en dépendait. J'avais envie de me rendre au lit.
-je dois me laver et me coucher où ?
Il me conduisit dans une chambre que je dévinai étant la sienne.
Je pris ma douche et sortit en serviette. Je le retrouvai coucher sur le lit. Quand il me vit, il se redressa. Je notai que sa façon de me regarder avait changé. On se regarda dans le blanc des yeux. Et comme poussée par une force je me retrouvai entre ses bras. Il me serra contre lui. Nos visages étaient si proches que je pouvais sentir sa respiration chaude dans mon cou.
-Où dois je dormir ?, fis je en brisant la bulle.
Il se ressaisit aussitôt et me tendit une robe de nuit que j'enfilai. Il me conduisit dans une autre chambre.
-Tu es sûre que tu pourras dormir seule? Tu peux toujours dormir dans mon lit sans qu'on ne se touche. Je ne vais pas bondir sur toi, tu sais.
-Non je pense que je peux me débrouiller.
-Très bien. Bonne nuit.
Il me fit un bisou sur le front et s'en alla en rabattant la porte.
Je me couchai, les yeux fixés au plafond. Ce n'était pas facile de l'avoir à seulement quelques mètres de moi. Je voulais être couchée dans ses bras, qu'il me protège comme il sait si bien le faire. Mais mon égo de femme m'empêche de prononcer ces paroles. Je me tournai dans tout le lit. Cette fois ci c'etait pas un cauchemar mais un homme qui m'empêchait de dormir. Une sensation que je crois que j'aime bien . Les aller retour qu'il faisait dans sa chambre me prouvaient qu'il ne dormait pas encore. J'allumai une musique qui puisse me bercer. Et je ne sus quand Morphée eut raison de moi.
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Je me réveillai à 10 heures. Chose étrange, j'étais toujours matinal. Mais quand j'y repense c'est normal. J'ai passé toute ma nuit à fantasmer sur Mberry. J'avais semblé faire le premier pas mais elle ne semblait pas intéressée. Je n'ai donc pas forcé. Je n'ai trouvé le sommeil qu'à 6 heures, essayant de guetter le moindre bruit au cas où ferait de cauchemar. Mais sa nuit parut paisible.
Je me lavai et descendit les marches. Ce fut l'odeur d'œuf qui m'accueillit. Je dus reconnaitre que ça sentait bon. Je vis Mberry au fourneau. Elle avait porté un petit short qui laissait voir ses grosses cuisses et claires. Elle ressemblait à un ballon gonflable. Je n'ai que l'envie de la serrer dans mes bras. Elle avait des écouteurs dans les oreilles et se mouvait sensuelle. Je passai un bon moment à regarder le mouvement de ses fesses... Je m'avançai vers elle et me colla à son dos. Elle parut apeurée et voulut se retourner. Je la maintiens de force. Je chuchotai dans son cou.
-Calme toi. Ce n'est que moi princesse. Tu as bien dormi?
Elle perdait ses assurances. Et elle sentait si bon. Mon Dieu. Je la serrai plus fort pour qu'elle puisse prendre connaissance du désir qu'elle faisait naître en moi. Elle se retourna comme par enchantement. Nos lèvres étaient si proches. Elle me regarda dans les yeux et se mordit sensuellement les lèvres. N'en pouvant plus je pris possession de ses lèvres.. Au prime abord, elle parut surprise. Mais se laissa consumer par ce baiser. C'était comme une libération de nos envies. Ses lèvres étaient si douces et avaient un goût si.....
L'odeur du brûlé nous arrêta. Et elle cria.
-Merde Cheikh, c'est de ta faute.
Je levai les yeux vers le ciel. Ah les femmes. Toujours leur habitude de rejeter les fautes sur les autres.
-Je suis censée faire comment maintenant ?
-Mais Mberry ce n'est qu'un œuf.
Elle me regarda de travers.
-Range moi ces yeux et viens par ici.
Je la pris et la fit asseoir sur le plan de travail. J'attaquai ses lèvres et passais mes mains sur ses énormes fesses mises en valeur par le short. Cette fille allait me rendre fou.

SHIELDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant