91 : Mon infante. Mon champion.

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[L'infante, est une princesse qui n'est pas la première née du couple royal en Espagne et au Portugal, l'histoire se passe dont en Espagne quelques siècles avant le nôtre, et je ne connais pas bien cette époque alors j'invente un peu (beaucoup)& le féminin de chevalier c'est chevaleresse si vous ne saviez pas]

Regina haïssait ces journées là. Ses obligations. Fille du roi Henry et de la reine Cora, elle se retrouvait à devoir faire des choses par obligation trop souvent, et encore elle n'était pas la première née. Sa soeur, Zelena avait encore plus à faire qu'elle, et c'était son petit réconfort de chaque jour. Elle ne serait jamais sur le trône, elle avait moins l'obligation d'être parfaite et moins de choses à faire pour le royaume que sa soeur qui montrait bientôt sur le trône. Mais il en existait quand même auxquelles elle ne pouvait pas échapper, comme celle du jour : le tournoi des champions. C'était un événement très populaire chez eux, que tout le monde adorait, sauf elle. Des chevaliers et guerriers se battant en duel jusqu'au dernier debout qui devenait alors le champion de la famille royale et avait le droit de choisir lequel il voulait protéger en permanence. La plupart des champions choisissaient ou le roi ou la personne qui montrait sur le trône ensuite, pour être en première ligne, se faire une réputation. Donc forcément, Regina ne comprenait pas l'intérêt de sa présence ici, personne ne faisait attention à elle, elle ne tenait aucun rôle dans ce tournoi, elle n'était pas remarqué, son absence ne le serait surement pas non plus, elle ne serait pas choisit par le vainqueur parce qu'elle ne représentait aucun intérêt, donc c'était réellement inutile. Elle allait juste rester assise à côté de sa mère, là où personne ne ferait attention à elle, à s'ennuyer éperdument. Elle n'avait sincèrement pas hâte.

-Regina, tu pourrais écouter quand je te parle. Réclama sa mère assise à la table du petit déjeuner juste en face de sa soeur.

Comme toujours, son père était en bout de table, sa femme d'un côté, son ainée de l'autre, et Regina près de sa soeur, sans personne face à elle.

-J'écoute. Répondit-elle simplement.

-Alors que t'ai je dis? Rétorqua Cora.

-De ne pas faire ma mauvaise tête, de me tenir correctement, de ne parler que quand je serais appeler à le faire et de ne pas râler. Argua Regina, sans même relever le regard, perdue dans son verre.

-Bien. Et s'il te plaît ne va pas enfreindre nos codes et respecte nos coutumes. Réclama son père.

-Je ne suis pas stupide, je sais ce que je dois faire. Soupira la brune. Et puis je dois juste saluer sourire avec vous et après rester assise et me taire, tout le monde pourrait le faire. Marmonna-t-elle.

-Une princesse ne parle pas entre ses dents. Argua Cora.

-Et nous ne pensons pas que tu es stupide, ma fille. Nous préférons seulement tout rappeler, nous l'avons fait avec ta soeur toute la soirée hier. Expliqua Henry.

-Pendant que tu étais encore sortie lire dans les jardins et nous avais oubliés par conséquent. Ajouta sa soeur amusée.

-Encore désolé pour ça. Sourit Regina vers sa soeur.

Elles deux étaient proches, malgré qu'elles n'avaient pas les mêmes avenirs, qu'elles vivaient et relationnaient avec leurs parents de manière très différente et qu'elles ne voulaient pas les mêmes choses de la vie, elles se confiaient tout et avaient toujours été proches. Regina soutenait sa grande soeur dans ses obligations de future reine des fois pesantes. Et Zelena protégeait sa soeur et l'écoutait pendant des heures parler des livres qu'elle aimait, de tout ce qu'elle lisait et pensait. Elles étaient libres ensemble, c'était seulement toutes les deux qu'elles pouvaient être celles qu'elles étaient au fond.

Mon Emma. Ma Regina.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant