Enfin !

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Chapitre 81

Brant : Jolie ! Attends !

Edaline tourna la tête en direction du jeune homme, intriguée.

Edaline : Que se passe-t-il ?

Brant : Je...je me suis disputé avec Jolie.

Edaline : Ah.

Brant semblait abattu et restait planté au milieu du salon, les bras ballants et la tête baissée.

Edaline : Oh Brant, aller viens t'assoir, lui dit-elle en tapotant une chaise en face du plan de travail.

Brant : Je suis désolé, déclara-t-il en s'installant sur le siège désigné.

Edaline : Pourquoi t'excuses-tu ?

Brant : Parce que...hm...

Edaline : Tu ne sais pas vraiment pourquoi hein.

Brant : Nan...pas vraiment.

Edaline : Ah que c'est dur les filles ! Ironisa-t-elle faisant apparaître l'ombre d'un sourire sur le visage du brun.

Grady : Ah ça oui !

Edaline : Grady...tu es rentré ? Demanda-t-elle surprise.

Grady : ...oui. Pourquoi, je dérange ?

Edaline : Non.

Grady : Et bah ! Je vois que je fais des heureux en rentrant à la maison. Tu vois mon garçon, c'est ça la vie de famille, on se languit de retrouver sa femme ou sa fille et on se fait rejeter ou ignorer..., dit-il d'une voix bouleversée.

Le sourire de Brant s'accentua tandis qu'Edaline se décomposait à chaque mot. Cette dernière se précipita sur son époux, un torchon à la main.

Edaline : C'est ça, fais le malheureux !

Grady : Aïe, aïe, d'accord désolé !

Edaline : Qui est-ce qui, quand il rentre, est accueilli avec des pâtisseries pour sa petite personne !

Grady : Oui, oui d'accord, mais aïe arrêtes avec ton torchon ! S'exclama-t-il dans un fou rire.

Edaline : Moi aussi je travaille, je te rappelle !

Grady : Oui je sais, je sais.

Edaline : Et il n'y a personne pour m'accueillir.

Grady : Ah bah ça, c'est pas ma faute si, le plus souvent, tu finis avant moi.

Edaline : Je sais et je ne m'en plains pas moi figures toi !

Grady : J'ai touché un point sensible, chuchota-t-il à l'intention du jeune garçon, spectateur de la scène.

Un silence s'installa sous le regard amusé de celui-ci.

Edaline : Va voir ailleurs Grady !

Grady : Ça va, ça va, j'ai compris, je suis pas le bienvenu ! Excusez moi madame hein !

Edaline resta de marbre et sous son regard patient, l'hypnotiseur décida de déguerpir avec un dernier sourire.

Grady : C'est bon, je vous laisse. Mais j'oublie pas, j'ai pas eu mon bisous.

Edaline : Bon..., commença-t-elle après qu'il soit partit, plus amusée qu'exaspérée, nous disions ?

GradylineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant