Annie

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Chapitre 43

Edaline arriva alors près de la porte et toqua.
Aucune réponse.
En quittant la soirée, elle avait décidé de venir voir l'émissaire.
Elle toqua de nouveau et cette fois une jeune femme brune vint lui ouvrir. Elle reconnut plus loin la voix de Grady.

Grady : ...ça fait vraiment plaisir de te voir. Même si ça me coûte de l'admettre, tu m'as manqué. C'est vrai quoi tu pourrais venir plus souvent, tu devrais ! Et Annie auss...

Annie : Oui oui, viens !

Le jeune homme s'approcha alors de l'entrée, il était entrain de boutonner sa chemise. Quand il la remarqua, il eut un regard horrifié.

Grady : Edaline ? Euuh qu'est-ce qu...

Annie : C'est qui ?!

Grady : Je reviens.

Il se dirigea vers la jolie rousse et ferma la porte. Pendant ce temps, celle-ci essayait de maintenir son cœur impeccable mais chaque fois il manquait de se briser.

Grady : Alors, je te manque déjà ? Demanda-t-il après avoir retrouvé son air charmeur et confiant.

Edaline : C'est...c'est qui ?

Grady : Quoi ? Qui ?

Edaline : C'est qui la...fille à l'intérieur ?

Grady : Oh...oh qu'est-ce que tu t'es imaginé ?

Edaline : Je ne sais pas moi, je te vois entrain de boutonner ta chemise, que suis-je sensée m'imaginer selon toi ?

Grady : Tu ne me fais pas confiance ?

Edaline : Quoi ?

Grady : Edaline, as-tu confiance en moi ?

Edaline : Mais là n'est pas le problème, oui je te fais confiance mais je crois ce que je vois et ce que je vois c'est un femme dans ton appartement, ta chemise ouverte et si tu crois que j'ai pas remarqué à quel point tu m'as ignorée ce soir, tu te trompes.

Grady : Je t'ai ignoré seulement après le repas, dit-il avec un sourire triomphant.

Edaline : Qu'est-ce que ça change ?! Attends parce que t'es content en plus ?

Grady : Ce que ça change, c'est que je t'ai ignoré seulement après que tu ai dit que l'espoir faisait vivre et que tu pouvais très bien te passer de moi. Donc oui, je suis content de voir que tu l'as remarqué, content de voir que je t'ai manqué.

Edaline : Et cette fille alors ?

Grady : Annie ?

Il s'approcha de la rouquine, elle recula mais fût bientôt bloquée entre le mur et l'émissaire.

Grady : Coincée. Rappelle moi ce que je t'ai dis le soir du bal du Conseil.

Edaline : Euh...je ne sais pas, dit-elle, perturbée par leur proximité.

Grady : Réfléchis.

Il approcha cette fois son visage et lui mordilla le cou doucement.

Grady : Toujours pas ?

Edaline : Comment veux-tu que je réfléchisse ?

Grady : Je te l'ai dit alors qu'on dansait.

Edaline : Oh, tu m'as dit...arrêtes tu me déstabilise la !

Il continua pourtant à lui mordiller le cou avec amusement.

Edaline : Tu as dis que tout ce que je devais savoir c'était que tu m'aimais.

Il se redressa alors, pas beaucoup, juste un peu pour la regarder dans les yeux.

Grady : Tu as tout compris. Annie n'est que la copine de mon frère, petite jalouse.

Edaline : On en parle de toi ? Répliqua-t-elle, soulagée.

Grady : Seulement d'Adri, toi tu es jalouse de ta sœur, de la copine de mon frère, de ton amie et même du plafond ou du moins tu l'aurais été si je l'avais préféré à toi.

Edaline : D'accord, d'accord, j'avoue.

Grady : Yes, et en ce qui concerne le fait que tu ne peux pas te passer de moi ?

Edaline : Je ne Veux pas me passer de toi, c'est différent, dit-elle avant de poser ses lèvres sur les siennes.

Grady : Je vois, répondit-il en jouant avec une de ses mèches rousses.

?? : Je ne te savais pas aussi séducteur Grady.

Le concerné se retourna, son frère le dévisageait.

Grady : C'est parce que je ne le suis pas. Edaline seulement possède ce privilège.

Son frère hocha la tête et lui expliqua qu'Annie et lui partaient et qu'ils se reverraient peut-être bientôt.

Grady : Nous revoilà seuls. Excuse moi de t'avoir ignoré mon cœur.

Edaline : C'est pardonné.

Grady : Tant mieux, tu dors ici ?

Edaline : A toi de voir.

L'hypnotiseur l'entraîna à l'intérieur, ferma la porte et l'attira à lui pour l'embrasser avant d'enlever sa chemise pour aller se coucher. Edaline s'allongea sur le lit et se blottis dans les bras de son beau blond. Elle s'endormit paisiblement.

GradylineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant