L'hypnotiseur

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Grady : Tu sais déjà que mon talent n'est autre que l'hypnose et que je suis probablement la personne qui en a le plus peur. Avait-il commencer en se redressant pour être confortablement installé, Edaline toujours dans ses bras.
J'ai plus ou moins dériver, j'ai commencé à hypnotiser pour un oui ou pour un non. C'est encore récent, c'était un ou deux mois avant ton gala de Vannage. Il y a eu un jour ou j'étais en compagnie de Bronte, il ne voulait pas signer un papier et moi je le voulais absolument alors je l'ai hypnotisé...

Il regarda l'invocatrice, inquiet, il guettait sa réaction. Elle était pensive, elle se disait, Bronte...le conseiller Bronte, comment a-t-il osé..., elle savait qu'il n'était pas toujours très sympathique. Remarquant que le jeune homme l'observait, elle lui sourit, il n'avait pas l'air très convaincu, pourtant, il continua.

Grady : Mais il s'en est aperçu...il aurait pu m'exiler mais il ne l'a pas fait. Il m'a justement raisonner, en disant que ce pouvoir était dangereux, il m'a fait un laïus sur l'importance de contrôler son pouvoir, que lui-même était instillateur, qu'il était passé par là et que je devais me remettre en question. Bref, c'est grâce à lui que je ne suis plus cet homme avec tant de haine, à vouloir hypnotiser la personne pour qu'elle avance plus vite et tout ça...

Sentant les yeux de l'invocatrice posé sur lui, il détourna le regard. Elle se dégagea brusquement, alors il se décida à tourner la tête vers elle.

Il s'apprêtait à parler mais elle s'allongea alors à ses côtés, plus collée encore qu'elle ne l'était au paravent, c'est limite si elle était avachi sur lui.

Edaline : Alors oui tu dois penser que je suis bizarre mais je me disais, si je me lève brusquement il me regardera enfin dans les yeux, au-delà de ton pouvoir tu es un homme bien et c'est vrai qu'un tel talent, c'est des responsabilités, je pense que c'est bien parce que tu sais ce que ça fait et que c'est important. Je dois mal m'exprimer mais c'est-à-dire que je suis invocatrice, bref j'espère que tu auras compris ce que je voulais dire. Et puis je me suis rendu compte que tu t'étais confier à moi, ça me fait plai...

Elle fût interrompu par Grady qui avait déposé soudainement ses lèvres sur les siennes.

Grady : Merci.

Edaline : C'est normal.

Ils restèrent blottis l'un contre l'autre pendant 5 minutes. La jeune femme était perdue dans ses pensées, elle se disait qu'il était beau, émissaire, gentil, drôle, romantique...toute ses qualités, comment pouvait-elle avoir cette chance ! Elle resta à se dire que c'était impossible puis le jeune homme tourna sa tête vers elle, posant au passage, son beau regard sur elle.

Grady : Je crois que je suis amoureux.

Edaline en resta bouche-bé, il ne parlait quand même pas d'elle là !

Grady : Comment je dois faire pour lui montrer ? Lui montrer que je l'aime plus que je ne pourrai l'admettre, lui prouver que je ne me moque pas d'elle. Je pourrai te citer je ne sais pas combien de choses dans le même genre mais j'ai peur que ça fasse trop fleur bleue ou plutôt cucul la praline. Tout ce que je veux c'est profiter de sa présence. Tu demandais ce que je pensais de toi, voilà mon opinion, et même si on a réellement fait connaissance il n'y pas si longtemps que ça, je le pense vraiment.

Edaline : Euuhh...je..., bafouilla-t-elle.

Un silence s'installait doucement, elle n'arrivait pas à digérer ce qu'il lui avait dit.

Edaline : C'est vrai qu'on ne se connait réellement que depuis peu mais je ne peux ignorer d'avantage mes sentiments...c'est réciproque, finit-elle par avouer.

GradylineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant