Gradyline

Une belle nuit d'étoiles ✨💫

Chapitre 37

Edaline se réveilla et sur son visage se dessina un grand sourire. Elle se dit alors...NON, non, non, non, nooon, dîtes moi que j'ai pas rêvé !! Elle se retourna et tâta le lit, (il faisait noir) elle ne trouva personne.

Grady : C'est moi que tu cherches comme ça ?

La jeune femme sursauta et se retourna.

Grady : Désolé, je ne voulais pas te faire peur.

Edaline : Je-j'ai cru que j'avais rêvé...

Grady : Rêvé ? De quoi ?

Edaline : Hier soir...du coup j'ai cru qu'on ne s'était pas remis ensemble, c'est pour ça que j'essayais de te trouver dans le lit.

Grady : Rassure toi, tu n'as pas rêvé.

Edaline : Heureusement...
mais qu'est-ce que tu fais debout ?

Grady : Je me suis réveillé il y a de ça une demi-heure et j'ai pas réussi à me rendormir.

Edaline : Quelle heure est-il ?

Grady : Oh euh je ne peux pas te dire, mais je suppose qu'il est dans les alentours de 4h.

L'appartement d'Edaline n'était pas très différent de celui de Grady, la chambre cependant était pièce à part et elle possédait un balcon qui avait vu sur une jolie étendue d'herbes. L'hypnotiseur s'y dirigea.

Grady : Tu devrais venir voir, on voit bien les étoiles de chez toi.

Edaline : D'accord j'arrive alors, lui dit-elle en se levant.

Ils regardèrent donc la voûte qui était d'un bleu profond envahit par de milliers de petites taches lumineuses magnifiques.

Grady : C'est vraiment beau...je ne prends jamais le temps de regarder le ciel, j'ai tort.

La jeune femme hocha la tête et invoqua deux chaises, elle s'y asseya tandis que Grady restait debout.

Grady : Tu penses qu'Alden aurait sa chance...

Edaline : Quoi ?! Mais bien sûr que non !! L'interrompit-elle

Il se retourna, surpris.

Edaline : Je ne veux pas que tu doutes de moi, c'est toi et seulement toi...

Il éclata de rire pour son plus grand étonnement.

Grady : Mais je l'espère bien.

Il avait dit cette phrase calmement, reprenant son sérieux d'un coup. Il s'approcha de la chaise et lui tendit la main. Naturellement, Edaline l'accepta, malgré sa perplexité. Il la fit donc se lever en la regardant profondément, ce qui, ÉVIDEMMEEENT, déstabilisa la jolie rousse mais à un point qu'elle vacilla, et bien suur, il la rattrapa juste à temps, l'attirant tout près de lui. Son poul s'accéléra, elle se dit, foutu battements de cœur !

Grady : Et bien, murmura-t-il, garde ton calme, j'ai comme l'impression que tu es paniquée.

Edaline : Ça te plairais bien un ? Parvint-elle à souffler.

Il fit mine de réfléchir puis il sembla esquisser un sourire dans la pénombre. Toujours aussi proche l'un de l'autre, la jeune femme sentit les lèvres de l'émissaire lui effleurer le cou, puis elles remontèrent lentement jusqu'à ce qu'il l'embrasse en l'attirant plus encore à lui, même une feuille ne serait pas parvenue à se faufiler entre eux. C'est sur, maintenant elle devait avoir viré cramoisi, quand me jeune homme s'arrêta une seconde pour la regarder.

Edaline : Euh....bhjzp...jdheb...

Grady : Oh merci ! J'avoue que ça fait toujours plaisir de voir que je peux te déstabiliser comme je le veux.

Edaline : P-pas du tout...

Grady : Ah bon ? Mais alors pourquoi tout ce babillage, tu n'avais aucun mal à parler avant que je ne t'embrasse.

Un sourire narquois naquit sur le visage du beau blond, elle s'éclaircit alors la voix.

Edaline : Pourquoi as-tu rigolé quand je t'ai dis qu'Alden n'aurait pas sa chance ? Je ne veux pas qu...

Grady : Parce qu'Alden n'aurait jamais une chance avec toi...tu ne te débarrassera pas de moi si vite et puis il est mon ami. En fait je parlais de Della et lui.

Edaline : Oh ! Dit-elle en rendant compte maintenant que ça paraissait évident, bien sûr elle ne l'avoua pas.

Il leva un sourcil.

Edaline : Quoi ?

Grady : Non rien...mais du coup, tu penses qu'il aurait sa chance ?

Edaline : Mmmh, pourquoi pas ? Pour être honnête, je ne sais pas trop mais j'aimerai bien, de plus je voudrais que Della se trouve quelqu'un, je ne comprends pas comment c'est possible qu'elle soit célibataire.

Grady : C'est vrai, acquiesça-t-il, elle est d'une beauté à couper le souffle..., son regard se fit rêveur.

Il pense à quoi là ? N'a-il pas oublié que pour vivre il fallait qu'il respire ? Il a oublié de respirer alors qu'il pensait à elle ? Ça veut dire quoi ça ? Est-il vraiment entrain de me dire qu'il craque pour mon amie ? Toutes ces questions trotaient dans la tête de la jolie rousse qui était, et oui il fallait l'avouer, jalouse. Grady toussota.

Grady : Et bien ! J'ai l'impression de...de...de ne plus avoir...respiré pendant...pendant 5 minutes, haleta-t-il en se dirigeant vers le lit et en s'y allongeant rejoint ensuite par Edaline.

Elle était toujours terriblement envahie par la jalousie, elle poussa un soupir. C'est alors que les lèvres du jeune homme frôlèrent son oreille.

Grady : Alors...jalouse ? Lui murmurait-il. Ne fais pas comme si de rien était, je suis observateur...d'ailleurs sache que c'était l'effet escompté. Je me demandais si j'arriverai à te rendre jalouse de ta propre amie qui, au passage, ne m'intéresse absolument pas. Te sentir près de moi suffit déjà à me couper le souffle.

Ses lèvres descendirent jusqu'au cou de l'invocatrice. Elle s'endormit de nouveau toujours sous le charme du jeune homme.