Gradyline

Une journée épuisante

Chapitre 67

Grady : Salut mon cœur...

Edaline : Coucou mon...oh tu es fatigué toi.

Il acquiesça et partit prendre sa douche, il y resta plus longtemps que d'habitude. Edaline venait de terminer ses éclateroles au caramel qu'elle avait confectionné pour l'hypnotiseur quand il redescendit.

Edaline : Tu es sûr que ça va ?

Grady : La journée a été épuisante mais oui ne t'inquiète pas, j'ai juste mal à la tête.

Cela faisait trois mois qu'ils avaient apprit que la rouquine était enceinte, cela faisait donc six mois qu'elle attendait une petite fille. D'ailleurs son ventre s'était considérablement arrondi depuis. Grady était partit, la veille, en mission pour tenir main forte à Alden.

Edaline : D'accord. Tiens regarde ce que je t'ai fais, dit-elle en lui tendant l'assiette de pâtisserie.

Grady : OoOh génial, merci.

Edaline : Ils sont au caramel.

Grady : Tu es la meilleure.

Il se pencha pour l'embrasser.

Edaline : Tu m'as manqué.

Grady : Je ne suis partit que depuis hier pourtant, tu as connu plus long.

Edaline : Moui mais ça fait trois mois que tu ne pars presque plus en mission donc ta présence m'a manqué.

Grady : Seulement ma présence ?

Edaline : Mmmh tes câlins aussi.

Avec un sourire, il se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras, là où elle se sentait si bien. Son odeur vint lui titiller les narines et elle ne put s'empêcher de déposer un baiser sur ses lèvres avant de nicher sa tête contre son cou. Après avoir parlé un peu et dégusté les éclateroles, l'émissaire partit se coucher, s'excusant auprès de sa femme. Elle lut un peu puis décida de le rejoindre. Il dormait déjà et avait à peine prit la peine de remonter la drap sur lui. Elle songea que ses missions ne devait pas être de tout repos puis remarqua alors un mince filet de bave sur ses lèvres. Elle pouffa silencieusement.
Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, le blond, pourtant matinal, sommeillait toujours mais des perles de sueur ruisselaient sur son front. Inquiète, elle l'observa trente secondes pendant lesquels il ne semblait pas en forme, cherchant une position confortable, s'essuyant le front, sans se réveiller pour autant. Elle hela Elwin qui arriva dans la foulée.

Elwin : Alors ou est mon patient ?

Edaline : Dans la chambre.

Edaline monta, le flasheur sur les talons, ils pénétrèrent dans la pièce.

Elwin : Ah oui je vois. Ne te fais pas de soucis Eda, je vois d'ores et déjà que ce n'est pas grave.

Il s'asseya près du convalescent pour conjurer ses sphères de couleur avec ses célèbres lunettes.

Elwin : C'est bien ce qu'il me semblait, annonça-t-il en appliquant sa main sur le front dégoulinant du jeune homme.

Edaline : Qu'est-ce qu'il a ?

Elwin : Juste un peu de fièvre, ce sera réglé en quelques élixirs. N'est-il pas partit deux jours en mission ?

La rousse opina du chef.

Elwin : C'est seulement la fatigue dans ce cas, il n'a plus l'habitude de missions régulières. Enfin non, il n'a pas perdu l'habitude mais deux jours d'un coup alors qu'il est en arrêt depuis trois mois, c'est forcément épuisant.