Elle arrive...

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Chapitre 68

Allongée de tout son long sur le canapé, Edaline sentit une légère douleur dans son ventre.

Edaline : Elle arrive..., murmura-t-elle, elle-même surprise par ce qu'elle venait de dire.

Grady : Comment ?

Il était assis dans un fauteuil, quelques parchemins à la main.

Edaline : Je crois que...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que son époux se rua sur son transmetteur afin de héler Elwin. L'invocatrice avait peur qu'il ne l'appelle pour rien, elle n'était pas médecin, peut-être se trompait-elle, pourtant la vérité sonnait dans le thon de sa voix, c'est comme si elle le savait au plus profond d'elle-même...comme si son enfant la prévenait de son arrivée. A peine eut-elle le temps de penser ces quelques phrase que le flasheur était sur place.

(Bon alors je ne vais pas écrire l'accouchement, je sais pas trop comment m'y prendre donc bon... :| en plus il me semble que ces événements sont différents chez les elfes, je crois que Della l'a plus ou moins expliqué dans le tome 4.
Ce qui est sur c'est que....
LE BÉBÉ ARRIVE !!😂😍)

Elwin : Quelle est le nom de cette petite merveille ? Demanda-t-il en tendant le nourrisson à Edaline.

Edaline : Jolie. Grady la surnommait toujours de cette manière alors on a décidé qu'on l'appellerait comme ça.

Grady : Coucou ma Jolie..., dit-il en se rapprochant de sa fille.

Jolie : Bonjour.

Des larmes dévalèrent les joues de l'émissaire au son de sa voix. Sa compagne réagit de la même manière.

Elwin : Je vais vous laisser quelques minutes.

Il sortit de la pièce alors que le couple admirait le nourrisson avec un amour déjà débordant.

Edaline : Tu veux la prendre dans tes bras ?

Il acquiesça en prenant délicatement sa fille.

Edaline : Elle est si belle...

Grady : Elle ressemble à sa mère, renchérit-il en se rapprochant de sa femme pour déposer un baiser sur ses lèvres.

Elle caressa sa joue et l'embrassa à son tour, plus longuement. Un petit couinement émit par Jolie les ramena à la réalité.

Grady : On ne t'oublie pas ma beauté, lui dit-il en lui embrassant le front.

Edaline : On devrait peut-être redescendre avant que nos amis meurent d'impatience.

Grady : Excellente idée.

L'hypnotiseur aida Edaline à se relever avant de se diriger vers le rez-de-chaussée, protégeant sa fille comme si elle risquait de tomber à tout moment. Celle-ci le dévisageait de ses grands yeux turquoises.

Grady : Elle a tes yeux. Les mêmes yeux envoûtants que j'aime tant.

Edaline : Il y a des fois ou je me demande pourquoi tu n'es pas poète Grady.

Grady : Mais je le pense vraiment ! Je me perds dans ton regard à chaque fois que je m'y risque. Et si tu considère que je suis bon poète, sache que mes œuvres ne sont adressées qu'à toi et peut-être bientôt à ce petit ange, dit-il en désignant Jolie alors qu'ils arrivaient dans le salon, là où tout leurs proches les attendaient.

Eli : Faites moi voir ma petite-fille ! S'exclama-t-elle en se précipitant sur son gendre, suivi de son mari.

Olique : Elle a tes yeux Edaline.

Grady : Je te l'avais dis.

Della : Je suis d'accord, le même regard.

Alden : Oui mais je reconnais aussi un peu Grady dans ses traits.

Elwin : Je pense qu'on verra mieux leur différence lorsqu'elle aura grandit. Mais je pense aussi qu'avoir autant de regards posés sur elle doit l'intimider.

Olique : Vous avez raison.

Juline : Où est-elle ?

La givreuse venait de se matérialiser à Havenfield en compagnie de son compagnon.

Elwin : Bon Juline et Kesler peuvent la voir mais peut-être vaudrait-il mieux que nous revenions plus tard et tour à tour.

Alden : Tu as raison, de plus, je dois travailler sur un dossier pour le Conseil, j'ai repoussé le moment pour venir.

Grady : Merci d'être là, lui intima-t-il après avoir donné la petite à Kesler.

Della : On se voit dès que possible, prenez soin de vous et profitez de cette belle journée.

Edaline : Promis.

Eli : Votre ami a raison je ne veux pas intimider Jolie. On va vous laisser, reposes-toi bien Eda.

Olique : Et encore félicitations.

Grady : Merci.

Edaline : Merci papa.

Elwin : Je vais t'examiner une dernière fois Eda et après je vous laisse faire connaissance.

La rouquine acquiesça et après l'avoir examinée, le flasheur sauta leur souhaitant un bonne journée.

Kesler : Elle me fait penser à toi Eda.

Juline : Moui, elles ont les mêmes yeux.

Après avoir vu le nourrisson, Juline et le chimiste laissèrent la petite famille entre eux. Le blond s'installa dans le canapé, un bras passé autour des épaules de son épouse, l'autre caressant la joue de sa fille. Edaline était aux anges, elle était dans les bras de l'homme qu'elle aimait et pouvait enfin serrer contre elle, le petit être qui l'avait accompagnée jour et nuit pendant neuf mois.

(Je suis désolée !!
Je trouve mon chapitre complètement nul, je voulais faire un super chapitre pour cette événement mais j'arrive pas poser mes mots et l'univers de Shanon Messanger est totalement différent du notre, pour notre plus grand plaisir d'ailleurs.  Bref j'espère que vous serez pas trop déçu...
Les prochains seront, je l'espère, plus intéressants et plus longs.
Je vous souhaite quand même une bonne lecture😕😘)

GradylineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant