Gradyline

Que de frissons ! 🥶❄

Chapitre 33

La soirée se passa et tout le monde rentra chez-soi. Le lendemain, pour le repas du midi, Edaline se retrouva dans la demeure de ses parents avec sa sœur. Ils mangèrent en parlant puis Edaline entendit un bruit provenant de son transmetteur (l'équivalent d'un sms chez les humains).

Grady : Tu me manques.

Son visage s'illumina d'un sourire.

Juline : Tout va bien ? Lui murmura-t-il.

En guise de réponse sa sœur hocha la tête.

Edaline : Moi aussi tu me manques, mais ça peut s'arranger non ?

Grady : En effet. Retrouve moi au sanctuaire dans 5 minutes si ça te conviens.

Edaline : C'est parfait, à tout de suite.

Grady : A tout de suite mon cœur.

Elle fondait.

Edaline : Bon c'était agréable ces retrouvailles en famille mais je dois y aller.

Elle embrassa ses parents et sa sœur puis Adri arriva.

Adri : Mais ou vas-tu ?

Edaline : Quelque part, désolée on se voit plus tard.

Elle lui embrassa la joue avant de brandir son cristal.

《 Changement de souvenir》

Grady : Tu n'aurais pas oublié quelque chose par hasard ? Demanda-t-il en criant tant le vent était fort.

Elle ne répondit pas, elle était paralysée par le froid, elle était partit à la hâte oubliant au passage de prendre de quoi à se tenir chaud. Elle sentit alors un tissu sur sa peau puis deux bras l'entourèrent, Grady la serrait fort contre son torse.

Grady : Ça va, ça va, la rassura-t-il en enlevant son manteau qu'il lui fit enfiler.

Edaline : Et t-toi ?

Grady : Ne t'inquiète pas, dit-il en frissonnant, je reviens tout de suite.

Il disparut, laissant la jeune femme seule, avant de réapparaître avec un manteau qu'il donna à la jeune femme.

Edaline : Mais toi ? Demanda-t-elle encore, calmée par la chaleur du vêtement.

Grady : Prends celui-là, tu es plus frileuse, je te reprends ne mien.

Ils échangèrent alors leur bien, puis il lui fit une nouvelle fois un câlin.

Grady : Aller, allons-y, proposa-t-il 5 minutes après.

Mais Edaline ne bougea pas, elle resta blottis dans ses bras musclés, ce qu'elle était bien, serrée contre lui. Puis après 5 minutes de plus, elle se décida enfin à le lâcher avant qu'ils ne se dirigent vers la porte du sanctuaire. Ils s'occupèrent le reste de la journée avec les animaux. A la fin de la journée, Adri héla l'invocatrice lui disant qu'il lui donnait rendez-vous le lendemain à telle heure, puis il remarqua Grady et fronça les sourcils. Il demanda s'ils étaient au sanctuaire et après qu'ils lui aient affirmé que c'était le cas, il eût l'air rassuré. Puis l'appel le termina.

Grady : Alors ?

Edaline : Alors quoi ?

Grady : Et bien, il se fait tard tu m'as dis que tu étais normalement chez tes parents aujourd'hui, vous deviez dînez ensemble aussi ce soir ?

Edaline : Moui.

Grady : Il ne faudrait pas tarder alors, ils vont t'attendre.

Elle acquiesça et ils franchirent tout deux le rai de lumière menant à la demeure de ses parents.

Edaline : Bon...on se revoit dès que tu peux un ?

Grady : Mais oui bien sûr, souvent quand je termine mes journées de boulot, je vais me promener avec Alden. D'ailleurs, il trouve ton amie plutôt charmante.

Edaline : Nooon, vraiment ?

Il lui fit un clin d'œil en signe d'approbation.

Grady : Dès que je pourrai, je te hélerai, reprit-il.

Edaline : D'accord. Alors à bientôt.

Grady : A bientôt, dit-il en déposant un baiser sur ses lèvres, elle lui rendit puis il partit après un dernier sourire.

Elle resta plantée là pendant 30 seconde, pensive avant que sa sœur arrive.

Juline : Vous êtes mignon tout les deux tu sais ?

Edaline : Apparemment.

Juline : Euhh...tu comptes l'annoncer aux parents ?

?? : C'est déjà à moitié fait.

Edaline : Maman ?

(On va dire que la mère s'appelle Eli, alors pourquoi ce nom, 🤷🏼‍♀️ je sais même pas c'est venu comme ça 😂)

Eli : Je vous ai vu tout à l'heure, vous n'êtes pas très discret.

Edaline : Roooh, pourquoi tout le monde nous dit ça, on ne se cache pas !

Eli : Ah oui ?

Le jeune femme poussa un long soupir et tourna les talons.

Eli : Edaline ? Fais attention à ton père, tu sais très bien qu'il ne sera pas d'accord avec votre "couple", dit-elle en insistant sur le dernier mot, ce qui énerva sa fille au plus au point, elle ne releva pourtant pas la pique, préférant ignorer les propos de sa mère.