Un petite discussion

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Chapitre 27

Ils arrivèrent dans l'appartement de l'émissaire.

Grady : Je peux te proposer du vin de pétillante et des boumobeurres si tu as un petit creu.

Edaline : Du vin de pétillante ?

Grady : Moui, affirma-t-il un peu gêné, disons que Alden vient régulièrement chez moi, il a même le moyen d'accéder ici au cas ou il aurait besoin de rentrer, on se faisait des soirées et on parlait du boulot, on rigolait, on parlait fille...

La jeune femme gloussa.

Grady : Et donc, ça nous arrive de se boire un bon vin de pétillante ensemble en parlant et j'avais acheté des boumobeurre pour une petite douceur quoi, continua-t-il.

Edaline : Je vois, je vois.

Grady : Alors tu veux quoi ?

Edaline : Oh, non, ne t'inquiète pas, je ne vais p...

Grady : Je te sers ça tout de suite, l'interrompit-il

Edaline : Quoi...?

Grady : Je connais ce sentiment de politesse, quand tu ne veux pas prendre, embêter la personne. Je n'ose jamais dire que j'aimerais telle chose chez Alden, pourtant on se connait depuis un bon moment lui et moi. Alors maintenant il me met tout sur la table, on parle et petit à petit je prends parce je le vois faire.

Edaline : Oh, d'accord.

Elle accepta alors de prendre une des pâtisserie, c'est vrai , elle aimait bien les boumobeurres. Tout s'était fait naturellement, sans gêne qu'elle ne comprit presque pas, elle se trouvait dans le lit de Grady, pelotenée dans ses bras, ils parlaient tranquillement. Elle était aux anges.

Edaline : Parle moi de toi.

Grady : Et bien, il n'y a pas grand chose à dire, le plus passionnant dans ma vie, c'est toi.

Edaline : Il y a bien autre chose d'intéressant sur toi non ? Demanda-t-elle en rougissant, et si ce n'est pas le cas, je serai ravi de savoir ce que tu trouve passionnant sur moi. Je suis toujours curieuse de savoir que ce que les autres pensent de moi, mais je le suis plus encore si c'est ton opinion.

Grady : J'ai...peut-être des choses à dire à mon sujet, dit-il d'une voix hésitante.

Edaline : Tu sais bien que je ne te jugerai pas, tu peux m'en parler. Mais si vraiment tu ne veux pas, tant pis, s'empressa-t-elle de rajouter pour ne pas l'obliger.

Grady : Je sais que je peux t'en parler, je sais que tu ne me jugeras pas, je le sais tout ça, dit-il en la regardant d'un regard profond.

La jeune femme ne pût s'en empêcher, devant un regard si déstabilisant, elle devait l'embrasser, ce qu'elle fit avec amour.

Edaline : Alors où est le problème, demanda-t-elle pour se redonner contenance.

L'émissaire qui avait remarqué que son regard la perturbait, l'observa plus profondément encore.

Grady : Tout va bien mon cœur ?

Un sourire malicieux se dessinait sur ses lèvres. La jeune femme sauta un battement. Il pencha doucement son visage vers le sien, il allait l'embrasser.

Grady : Pour en revenir au sujet dont on parlait, le problème c'est que j'en ai honte, je déteste ressasser cette partie de ma vie et j'ai peur.

Il était toujours penché sur elle.

Edaline : P-peur de quoi, parvint-elle à bafouiller.

Grady : Que ça te fasse peur...

Edaline : Je n'aurais jamais peur de toi, affirma-t-elle en se ressaisissant.

L'émissaire sembla perdre patience et l'embrassa finalement.

Grady : D'accord, je vais t'en parler, mais sache que je ne le raconte pas souvent, dit-il après avoir décoller leurs lèvres.

GradylineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant