Un séjour chez les parents

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Chapitre 65

Edaline : Mes parents nous invitent à la maison pour manger et dormir.

Grady : Dormir ?

Edaline : Oui, j'ai été étonnée mais maintenant que j'y pense, ça doit leur manquer les repas de familles, les déjeuners et tout ça.

Grady : Moui, tu as sûrement raison. Ça ne me dérange pas moi.

Edaline : Alors je peux leur confirmer ?

Grady : Tu peux. D'ailleurs, ce sera l'opportunité de leur annoncer la nouvelle.

Edaline : Oui, d'autant plus que Kesler et Juline seront présents également.

Grady : Oh, et tu penses qu'ils vont accepter ?

Edaline : Non, mais je vais essayer de la convaincre.

Grady : Peut-être faudra-t-il aussi convaincre ton père de ne faire aucune remarque cinglante pendant la soirée.

Edaline : Moui. Alors mieux vaut qu'on y aille dès la fin d'après-midi.

Grady : Très bien.

La fin d'après-midi arriva rapidement et ils sautèrent, un sac contenant leurs affaires, en direction de Foldori.

(La demeure des parents de l'invocatrice)

Eli : Entrez, leur intima-t-elle lorsqu'elle les vit arriver.

Edaline s'approcha pour embrasser sa mère, puis son père à sa suite. Alors Eli fit de même avec son gendre qui ne savait pas trop comment les saluer puis Olique lui serra la main.

Edaline : Juline a accepté ?

Eli : Non, dit-elle d'un air contrit.

Edaline : Je me demande pourquoi, ironisa-t-elle, bon je vais la héler et essayer de la convaincre.

Elle revint dix minutes plus tard tandis que ses parents et l'hypnotiseur s'étaient installés dans le canapé blanc qui se trouvait dans le salon.

Edaline : J'ai réussi à la convaincre, j'ai eu un peu de mal mais je suis parvenue à mes fins.

Grady et Olique : Comme toujours.

Ils se tournèrent soudainement l'un vers l'autre, étonnés. Mère et fille pouffèrent.

Grady : On est d'accord, finit-il par dire.

Olique : En effet.

Ils sourirent.

Edaline : Bon papa, il faut qu'on parle.

Olique : A quel propos ?

Edaline : A propos de Juline.

Olique : Dis toujours, soupira-t-il.

Edaline : Arrête de juger Kesler. S'il te plaît.

Olique : Je ne le juge pas.

Sa fille arqua un sourcil.

Olique : Eda, Juline est avec un sans-talent, il est normal que je vois mal leur union. Elle avait des amies qui ne lui parlent même plus à cause de lui. Je veux qu'elle soit heureuse.

Grady : Si je puis me permettre, je pense qu'elle l'est. Lorsque je les vois tout les deux, ils ont l'air épanouis. Et...je ne vous donne pas une leçon de morale mais, je pense que si vous aimez autant votre fille alors son bonheur passe avant tout.

GradylineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant