Gradyline

Une converstion pas très agréable...

Chapitre 39

Elle l'entraîna dans le salon alors que l'hypnotiseur réprimait un rire. Ses parents étaient proche de l'endroit où ils se tenaient au paravent tandis que Juline mettait la table.

Juline : J'ai mis une assiette en plus, tu restes pour manger Grady un ?

Grady : Ce serait avec plaisir même si je doute d'avoir le choix.

Juline : Je vois, répondit-elle en souriant.

Eli et Olique ne protestèrent pas et ils se mirent tous à table. Durant le repas, Juline, sa sœur et son compagnon parlèrent.

Olique : Dîtes moi jeune homme, dans quoi travaillez vous ? Interrompit Olique.

Grady : Je suis émissaire.

Olique : Ah oui ? Vous devez connaître Adri alors, non ?

Edaline échangea un regard avec la givreuse.

Grady : Euh...oui, il est, lui aussi, émissaire.

Olique : Je sais.

Edaline : Comment va Alden sinon ? Dit-elle volant au secours du jeune homme.

Grady : Oh Alden va bien.

Olique : Alden ? Alden Vacker ?

Grady : Oui.

Olique : Vous le connaissez ?

Grady : Bien sûr, c'est un émissaire, l'émissaire a qui je confierais ma vie. Mais pas seulement, c'est aussi un grand ami.

Olique leva un sourcil.

Olique : Un grand ami ?

Grady : Oui. Oh pour ce soir Edaline, tu aurais une idée de ce qu'on pourrait amener ?

Edaline : J'y ai réfléchis et je pensais faire des pâtisseries si ça te conviens.

Grady : Si ça me conviens ? Demanda-t-il avec un grand sourire, bien sûr !

Juline : Qu'est-ce qu'il se passe ce soir ?

Edaline : Alden nous a invité Della, Grady et moi.

Eli : Ah oui et pourquoi ?

Grady : J'ai ma petite idée.

Juline et Grady parlèrent et rigolèrent ensemble.
Ils s'entendent bien ces deux là..., se disait Edaline. Le jeune homme, qui avait du ressentir son changement d'humeur, s'empara discrètement de sa main, entrelaçant, au passage, leurs doigts. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de l'émissaire qui parlait toujours à la givreuse.

Olique : Bon ça suffit !

Tout le monde à table sursauta.

Olique : Jeune homme, cessez cette comedie ! Je sais très bien que ma fille n'est pas en couple, elle cherche seulement à me le faire croire.

Alors que n'importe qui aurait perdu contenance devant la mine d'Olique, l'hypnotiseur gardait les yeux posés sur lui sans ciller.

Grady : Pardon ?

Olique : Vous m'avez très bien compris.

Grady : Moui, c'est vrai, j'ai seulement du mal à comprendre votre réaction. En aucun cas c'est une comédie.

Olique : Mais oui bien sûr, ironisa-t-il, vous êtes émissaire, ami avec un Vacker et beau garçon, pourquoi vous intéresser à ma fille ?

Grady : Pourquoi m'intéresser à Edaline ? Et bien...je ne sais pas, c'est comme ça c'est tout, je peux pas vous répondre, je ne suis pas du genre à énumérer toutes ses qualités pour dire qu'en fin de compte elle est parfaite parce que ce n'est pas le cas, elle l'est mais seulement à mes yeux. J'ai juste envie de vous dire que quand on est amoureux, ce qu'on ressent est indescriptible. Et puis est-ce que je vous ai demandé pourquoi vous aimiez votre femme ? Non.

Eli et son mari regardaient Grady avec un air ahuri. Juline souriait de toute ses dents tandis qu'Edaline le dévorait des yeux.

Grady : Si ma réponse ne vous convient toujours pas, vous pourrez justement demander à Alden, à Elwin aussi. Mais Della et Juline sont aussi au courant maintenant que j'y pense. Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, je vous remercie pour l'invitation.

Il se leva.

Edaline : Je peux venir ?

Grady : Bien sûr, je rentre seulement chez moi.

Edaline : Et bien changement de programme, tu vas m'aider à pâtisser.

Grady : Ce serait avec plaisir même si je doute que tu en ai vraiment besoin.

Edaline : Mmmmh c'est vrai mais bon, pourquoi pas ?

Grady : D'accord, dit-il en lui prenant la main et en brandissant son cristal.

Grady : Au revoir, dit-il en s'adressant aux trois autres.

Edaline : A bientôt !