(EN CORRECTION) FEEL IT Tome 3 Pour toujours & à jamais

Chapitre 33

Coucou, vous trouverez en bas de chapitre la photographie d'un nouveau personnage

 Mia

Nous déambulons dans les rues du centre-ville, Raquel et Luis se chamaillent l'appareil photo de leur mère et pour la quatrième fois de la journée Micki leur subtilise l'appareil par précaution. Après avoir visité le Panthéon, la place Navone où se trouve la fontaine aux quatre fleuves, la fontaine Trevi, le Colisée, nous sommes entrés aux musées du Vatican où nous avons découvert les principales œuvres de Leonardo Di Vinci, Le Titien ou bien Le Cavarage. J'ai redécouvert avec émerveillement la Chapelle Sixtine où se trouvent les plus belles fresques de Michel-Ange. Nous avons mangés sur le coude puis nous avons fait un détour par le marché de Campo de' Fiori où j'ai achetée pour abuela et mes tantes quelques épices et sachets de divers variétés de pâtes, du pesto à la pistache ainsi que du pesto rouge. Nous sommes dans une boutique souvenirs et avec Micki nous attendons pendant que Raquel choisit soigneusement chaque cadeau à offrir, je suis agréablement surprise lorsque je vois mes cousins qui comme Raquel, cherchent quelque chose à offrir. Pendant que j'étais avec abuela en chat vidéo j'ai aperçu Sergio et Luis entrer dans une bijouterie et j'ignore si ils ont trouvés ce qu'ils cherchaient. Je déglutis difficilement, dire que dans vingt-quatre heures ils seront à des milliers de kilomètres de moi. Micki enserre ma taille et dépose son menton sur mon épaule.

- Ne fais pas ça. Je soupire pour toute réponse et il ajoute, tu les reverras très vite je te le promets, puis avec tout ce qui nous attend dans les mois à venir, tu ne verras pas le temps passer.

- C'est toujours pareil, je suis tellement contente de les voir mais ce que je déteste par dessus tout c'est le moment où je dois les quitter. Si maman aurait été plus exigeante avec mon père, je n'aurais jamais eu à devoir les voir une à deux fois par an, je vivrais près d'eux.

- Et je suis bien content que ta mère a suivi ton père, Micki me tourne vers lui et les sourcils froncés il ajoute, sinon je ne t'aurais jamais rencontré.

Je pouffe et secoue la tête.

- Nous étions destinés à nous rencontrer, même sur deux continents différents nous nous serions croisés quelque part, mon coeur... tu es mignon quand tu boudes.

Son regard s'adoucit et il se penche pour me donner un baiser.

- Tu sais... il y a... une chose... que nous n'avons... pas eu le temps... de fêter... tout les deux, déclare-il tout en picorant les lèvres.

Je ferme les yeux pendue à son cou.

- Hmm fêter quoi?

- Mon emménagement.

Je souris contre ses lèvres et l'embrasse langoureusement puis je recule en soufflant tout bas.

- Micki... tu es... il n'y en a pas deux comme toi, dis plutôt que tu cherches juste une excuse pour... je jette un œil au vendeur situé à deux mètres et ajoute, ...tu sais quoi. Depuis que le médecin t'as donné son aval tu es insatiable, je vais te dire quelque chose, je me mets sur la pointe des pieds et chuchote tout bas, chaque matin, chaque midi, chaque soir, dès que tu en as l'occasion nous fêtons à notre façon notre amour donc pas besoin de trouver un prétexte pour coucher avec moi mais tu as raison sur une chose, j'ai hâte de pouvoir hurler à nouveau.

Je dépose un baiser humide sous son oreille, recule puis je lance un clin d'oeil à Micki qui avale difficilement sa salive avant de tourner les talons et rejoindre ma cousine.

***

Nous sirotons un verre en terrasse du Blueberry bar, il n'est pas seize heure que les tables sont bondés que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur.