(EN CORRECTION) FEEL IT Tome 3 Pour toujours & à jamais

Chapitre 138

 Micki

Avant même qu'elle touche le sol, je me précipite pour rattraper Mia, ses yeux papillonnent jusqu'à ce qu'ils se ferment.

- Mia?! Mia réponds-moi?! Et merde...

Je la soulève dans mes bras et je rejoins nos amis qui s'immobilisent quand ils nous voit, Lola est la première à se lever.

- Micki?!

- Qu'est-ce qu'il s'est passé?! S'inquiète Julia.

- Mia sortait des toilettes quand elle s'est pris la porte en pleine face, elle n'a pas d'égratignures, elle est juste sonnée, dis-je en sentant son souffle contre ma peau, je ferai mieux de rentrer.

- D'accord, Rafael se lève mais je le stoppe.

- Restez ici il est encore tôt, Mia et moi allons rentrer en taxi.

Simone se lève pour me rejoindre.

- Je t'accompagne jusqu'à l'hôtel c'est non négociable, j'en ai pour trente minutes max.

Nous quittons nos amis et une fois au parking, je dépose délicatement Mia à l'arrière et je m'installe à ses côtés. Je vérifie sa respiration ainsi que la bosse sur son front, il faut que je pense à demander de la glace au room service.

- Ça va cugino (cousin)? Il m'observe un long moment depuis le rétroviseur avant de demander, que s'est-il vraiment passé?

- Ne le dis à personne mais... j'ai dis à Mia je t'aime.

Un éclair de surprise passe dans le regard de mon cousin.

- Vous devriez alors être bras dessus bras dessous et toi tu devrais avoir un sourire placardé sur le visage, pas cette tête d'enterrement?

Je n'arrête pas de penser au regard qu'elle m'a lancée quand j'ai déclaré ces mots étrangers à ma bouche. Le plus troublant c'est que je me demande si je les pensais vraiment? Comme si il lisait dans mes pensées, Simone me pose la question qui tourne dans ma tête.

- Tu le pensais vraiment? Tu ne lui a pas dit pour lui faire plaisir?

- Je sais pas... je suis perdu. Nous étions enfermés dans cette cabine de toilette et... enfin tu sais quoi...

- Vous vous envoyiez en l'air.

Pour toute réponse je hausse les épaules en fixant Mia qui dort paisiblement dans mes bras.

- Elle m'a sautée en premier dessus, je n'ai pas pu la repousser, bref... un moment Mia s'est mise à trembler, d'une voix suppliante elle m'a demandé d'être son Micki... de lui dire les mots qu'elle rêve d'entendre, et c'est ce que j'ai fais. Puis il s'est passé quelque chose de bizarre, Mia est devenue pâle et elle a reculée en balbutiant je ne sais quoi. Je caresse de mon pouce son front, c'est comme ça qu'elle s'est prise en pleine face la porte.

- Ok... j'essai de comprendre ce qu'il s'est passé dans sa tête, dis-moi... que lui as-tu dis avant qu'elle change de comportement.

Mia me suppliait, encore et encore tandis que j'étais enfouis en elle, c'est en contemplant son visage de poupée que je l'ai dis.

- Je t'aime Marianna.

Je déchante quand je vois mon cousin grimacer avant de secouer la tête.

- Stronzo (connard)... je comprends tout, depuis que je connais Mia, jamais de ma vie je t'ai vu l'appeler Marianna, pas même le jour de votre mariage. Il y a une seule personne qui l'appelait comme ça... et c'était son père paix à son âme. Le surnom que tu lui donnais c'est bébé et rien d'autre, c'est même rare quand tu l'appelais Mia.