(EN CORRECTION) FEEL IT Tome 3 Pour toujours & à jamais

Chapitre 147

 Mia

Comme chaque mois depuis le début de ma grossesse, je me prends au jeu et, de profil, je laisse Micki tracer sur la frise l'évolution de mon ventre, je suis à la fin de mon sixième mois ce qui veut dire que mon adorable mari va avoir besoin de beaucoup de papier pour tracer la courbe de mon gros ventre.

- Je vais exploser.

- Mais non, bébé tu es magnifique.

- C'est faux, lors de la grossesse de bout de chou je n'avais pas beaucoup pris de poids, cette fois-ci j'ai triplée de volume, je n'arrive même plus à voir mes pieds, ne parlons même pas de la partie basse de mon corps.

- Je la vois tout les jours et crois-moi qu'elle est toujours appétissante.

Je grimace pendant qu'il pouffe de rire, une fois qu'il a terminé je couvre mon énorme ventre de mon pull aux motifs de rennes et de flocon de neige, cela fait des semaines que je me suis résolue à ne porter que d'énormes pull d'hiver et des leggings étant donné que je ne rentre plus dans mes vêtements. Cette grossesse est bien différente de celle de Mateo, mise à part les nausées matinales je passe mon temps à m'empiffrer toute la journée donc mon corps a pris cher. Comment refuser les mets préparés par le chef Matteo ou bien les bons plats préparés par Livia et Teresa? Si je continue comme ça, il va falloir une grue pour me déplacer, j'entre dans mon dernier trimestre et franchement j'ai hâte d'accoucher. Nous rejoignons le salon et alors que je veux m'installer confortablement sur le canapé, Micki me tire vers lui.

- Non, je vais t'aplatir. Tss... je me sens moche.

- Tu dis n'importe quoi, tu n'imagines même pas combien tu es belle.

Habituellement ses compliments me touche sauf que cette fois-ci je grimace, mon corps se détend lorsque ses mains viennent caresser mon ventre. Mateo s'amuse avec ses puzzles, ses voitures et ses peluches pas loin de l'énorme sapin de Noël, le temps passe trop vite, mon fils grandit à une vitesse folle, nous voilà déjà la veille de Noël.

- Tu comptes porter cet énorme pull ce soir? Demande Micki.

- Je suis trop grosse, aucun vêtement ne pourra couvrir ce ventre, parfois je me demande si je ne porte pas deux crevettes plutôt qu'une.

- Mia arrête ça tout de suite.

Mia? Je lève les yeux vers Micki, le regard noir, il n'a pas l'air content.

- Tu m'as appelée...

- Je sais, c'est parce que tu m'énerves, son regard devient plus doux voir même peiné, je suis conscient que ta prise de poids a plus que troublée ta confiance en toi mais tu dois me croire quand je te dis que tu es belle, tellement belle, tu es rayonnante de beauté, pour ces kilos en trop ne t'en soucies pas maintenant, tant que le bébé et toi êtes en bonne santé c'est tout ce qui compte. Tu n'imagine pas à quel point ça me rend heureux de te voir le ventre rond, il lève les yeux vers Mateo et déglutit difficilement, quand je repense à la dernière fois que je t'ai vu enceinte... C'est pourquoi je profite de chaque moments, que je suis l'évolution de ta grossesse, pour garder ces souvenirs précieusement dans ma tête. J'ai l'impression que tu ne profite pas de ta grossesse, tu es plus sensible, tu te plains souvent, je sais... ce sont les hormones.

Maintenant qu'il m'a expliqué son ressentis, je culpabilise.

- Je suis désolée, tu as raison, je devrais profiter au lieu de me plaindre, c'est juste que... j'ai vraiment pris du poids et c'est gênant, je n'arrive même pas à sortir du lit le matin ou quand je fais une sieste, quand tu ne m'aide pas à me lever je dois me rouler dessus et trouver le moyen de me mettre debout.