Les liens du Destin

Épilogue

Voici le dernier chapitre du livre. J'espère que ce dernier vous aura plu. Je pourrai développer certaines choses par des ones-shots, en attendant les apports des suites  de Avatar. D'ici là, bonne lecture et merci pour ce long suivi!

Plusieurs années plus tard,

Point de vue de Pel'tan

J'étais dans une chasse, quand j'entendais des petits couinements implorants. En suivant les sons; je vis bientôt un bébé Palulukan, en pleine détresse envers le corps d'un adulte. Cela devait être sa mère et celle-ci ne semblait pas respirer, vu le peu de réaction de celle-ci, à mon approche. Le bébé continua de couiner de détresse, comme implorant. Mais l'adulte restait silencieux, aux appels de ce dernier.

Prudemment, je m'approchais vers le bébé. Celui-ci me remarqua et commença à grogner vers moi, en signe d'hostilité. Doucement, je sortais un petit morceau de viande. Le bébé renifla quelques instants, avant de se risquer de s'avancer. Puis, il attrapa la viande et le déchira, avant de manger, morceau par morceau.

Je restais longtemps avec le petit, pour qu'il accepta ma présence. Puis, une fois qu'il soit habitué à ma présence, je le pris afin de l'emmener au clan. Évidemment, tout le monde commençait à paniquer, en voyant le bébé Palu. Même ma femme, n'était pas à l'aise avec la situation

Tsenkya: Pel'tan, tu es inconscient ou quoi?! Qu'est ce qui te prends d'amener un Palulukan?!

Moi: C'est un bébé qui a perdu sa mère.

Tsenkya: Oui, mais qui nous protégéra quand...

Elle n'eut pas le temps de finir, quand elle remarqua Linta caressant le bébé Palulukan. Celui là semblait heureux et lui lécha tendrement le visage, la faisant rire. Je souriais, en voyant cela. Ainsi, est née notre Palulukan Makto et une grande amitié

Moi: Cela répond à ta question.

Ma femme me regarda, avec une lueur de reproche dans le regard.

Tsenkya: Tu comptes reposer cette responsabilité,sur notre fille?

Moi: C'est son destin, chérie. Leur amitié était décidée par Mère.

Elle fronça les sourcils, toujours agacée. Sa queue s'agitant beaucoup et ses oreilles étaient baissés.

Tsenkya: Et comment peux tu être sûr que c'est ce Palu et pas un autre?

Moi: Regardes comment Linta et lui s'entendent bien!

En effet, le bébé n'arrêtait pas de lécher notre fille, la faisant rire. Puis, les deux se mirent à jouer, sous le regard abasourdis des autres membres de la tribu, bien qu'un brin de peur brillait dans leurs regards. Toutefois, je restais confiant, dans l'avenir de ma fille, avec ce frère de la forêt. Une grande complicité, qui fera d'elle une grande chevaucheuse. J'en suis certain.

Tsenkya: Je ne suis pas rassurée, Pel'tan.

Moi: Fais moi confiance, mon amour.

Elle me regarda un long moment, avant de soupirer.

Tsenkya: Comment veux tu que je sois rassurée, Pel'tan?! Tu amènes un bébé Palu dans le village! Qu'arrivera t il, quand il sera grand?

Moi: Linta saura lui apprendre à vivre, avec nous.

Tsenkya: Elle a à peine huit ans!!

Linta: Je saurai lui apprendre, maman! Laisse moi une chance!

Tsenkya regarda Linra, d'un regard sévère, montrant bien qu'elle était loin d'être convaincue par ses paroles.