Chapitre 18 : Retour à la maison

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On revient à Kendra et sa locataire bleue , pour leur arrivée sur Pandora. Espérant que cela vous plaise x).

Un an plus tard,

J'étais dans mon sommeil de cryogénisation, nécessaire pour le voyage de cinq ans vers Pandora. Naltsyn avait profité de cela pour m'enseigner un peu plus sur la capacité des Tsahik à ressentir les énergies, en particulier les émotions, qui étaient bien difficiles à cerner. En effet, il fallait sonder les esprits, sans pour autant les alerter. Bien sûr, je ne pouvais sentir que les émotions, mais c'était déjà énorme!
On parcourra la forêt onirique où on pouvait voir un troupeau d'Hexapodes. Enfin... Les Hexapodes selon les souvenirs de ma locataire qui étaient en train de manger. Des prolémuris parcouraient des arbres. Un se fit même attraper par un Banshee et lança un couinement plaintif. La dure loi de la vie.
Je restais parfois immobile, parcourant du regard la beauté de cette forêt. D'autant qu'elle brillait. Cette espace pleine de vie. J'avais dû mal à imaginer que tout cela, est issue d'une Na'vie mélancolique. Si Pandora ressemblait vraiment à cela, j'avais hâte de la voir réellement.

Naltsyn : Je peux comprendre ton admiration. Tu viens d'une terre morte ou agonisante. Ici, c'est plein de vie. Ca change de votre Terre.
Moi : C'est clair. J'ai hâte de le voir en vrai.
Naltsyn : Notre Mère sait créer et veille à ce que l'équilibre de la vie soit respecté.
Moi : Tu parles d'Eywa ?
Naltsyn : Oui.

Ensuite, on rentra au Kélutral. Je vis d'autre Na'vis se consacrer à différentes activités. Certains discutaient en tissant ou revenaient de la chasse, avec leurs butins. D'autres préparaient le repas, avec la proie que les chasseurs ont ramené. Des mères s'occupèrent de leurs enfants. Mais tous ne sont que des souvenirs. Des fantômes de la Na'vie. C'était peut-être cela qu'elle appelait sa famille. Son clan. On arriva à l'entrée. Devant nous, un Na'vi, si on se fiait aux vêtements, devait être le chef. Il avait les cheveux tressés vers l'arrière discutant avec une autre. Etant de dos, on ne put voir le visage de son interlocutrice.

Olo'eyktan : Je te jure, grande sœur. Une vraie furie ! On croirait un Palulukan qui s'est réincarné en membre du Peuple !
Smuktu: En même temps... Elle attend un enfant.
Olo'eyktan : Mais cela, c'est quand elle est normale !

La sœur rigola

Olo'eyktan : Ce n'est pas drôle !
Smutku : Tu as bien choisi ton âme sœur !
Olo'eytkan : A la base, on était destiné à ne faire qu'un. Tu te souviens de la fierté qu'on eut ma Sa'nu et ma Sempu quand ils ont appris que j'étais choisi ?
Smutku : Je n'étais pas là, je te rappelle. Je passais la cérémonie de Passage avec Sil'yey
Olo'eykan : Ah oui ! L'olo'eyktan des Oltyis. Ils t'ont finalement accepté ?
Smuktu : Oui. Ils ont eu un peu de mal au début mais ça ira mieux avec le temps.

J'avançais et parcourais l'entrée. Tout était vide, mise à part les fantômes des Na'vis. J'eus même droit à des enfants en train de jouer.

Moi : Tu es une véritable base de donnée toi ! J'imagine que les souvenirs que tu gardes secrets sont en hauts ?
Naltsyn : Tout être en est une. Avec sa sécurité. Toi-même tu l'es.
Moi : Pas faux. Mais dis-moi, il y a une raison pourquoi tu gardes en mémoire toutes ces personnes ?
Naltsyn,  soupirant avec mélancolie : Ma terre me manque.
Moi : Je n'en doute pas mais cela ne répond pas à ma question. Vois-tu... Quand je suis entrée, je n'ai pas senti de joie, ni de la mélancolie mais de la tristesse et de la colère. Et avant même que tu me formes à les ressentir.
Naltsyn : Tes capacités sensorielles m'étonneront toujours, petite chose fragile.
Moi : Merci. Mais je pense que tu n'y es pas étrangère. Alors ?
Naltsyn en baissant les yeux, les oreilles et la queue basse: Tu le sais.
Moi, en fronçant les sourcils: Morts ?
Naltsyn : Oui.
Moi : Comment ?
Naltsyn : Un raid de la RDA
Moi, soupirant: Évidemment... Il n'y a qu'eux pour faire ce genre de chose.

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