Chapitre 61: La clandestine

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Voici la suite, avec le retour de Pel'tan et de Tsany au clan. Bonne lecture x)

Point de vue de Ma'likia

Après un noir sombre, j'ouvris enfin les yeux. La chamane veillait, les yeux fermés. Elle semblait méditer, si j'en jugeais par l'intensité de sa concentration.

Doucement, je me redressais, essayant de me rappeler des derniers évenements. Je me souvenais de l'uniltaron...Puis, de mon animal totem et...Je n'arrivais plus à me rappeler du reste.

Qu'est ce qui s'est passé ?

Voix: Te voilà réveillé, Ma'likia

Je me tournais vers la provenance de la voix, pour voir la Tsahik me sourire, bien que fatiguée. Elle a dû veilller sur moi.

Ma'likia : Que s'est il passé,Tsahik?

Tsahik: Tu te souviens de quoi?

Mal'ikia: J'ai rencontré mon animal totem...Un ikran des forêts..Puis...c'était le blanc

Elle baissa la tête et les yeux. Cela me faisait craindre le pire.

Tsahik: Tu es morte, lors de ton uniltaron. Mais Eywa t'as fait revenir vers nous et ...Je suis soulagée, bien qu'intriguée

Moi: Vous n'êtes pas la seule.

Pourquoi Eywa m'a fait revenir chez les vivants? Notre mère ne fait pas un tel cadeau, sans raison valable

Tsahik: Je pense que le deuxième énergie en toi, doit en être la raison.

Je la regardais, surprise. Une...une deuxième énergie?! Comment cela se faisait il? Pourquoi?

Moi: Une...autre âme est en moi?

Tsahik: Oui...une âme tawtute, de ce que j'ai senti.

Moi: Elle doit être importante...Mais pourquoi moi?

Le doigt sur le menton, elle prit dans une pose réfléchie.

Tsahik: Je suis autant dans le noir, que toi. Les raisons de Mère ne sont pas si simples, à comprendre.

Je restais là, figée, plongée dans mes réflexions. Qui était cette tawtute et pourquoi, Eywa m'a choisi pour être son hôte? Des questions, dont j'espérai trouver des réponses. Puis, je pensais à mon petit ami.

Moi: Tsahik, est ce qu'il est encore là?

Elle baissa les oreilles et me fit signe que non

Tsahik: Il est parti, peu de temps après ton échec à l'uniltaron, sans un mot.

Je sentais mon cœur lourd, à cette déclaration. Il était parti, sans même me dire adieu. C'était comme si je venais de me prendre un violent coup, au niveau du cœur. Silencieuse, je me levais et descendis. Je me rendis à l'entrée du Kelutral, dans la forêt, et je pleurais. Tous ces moments...Tous ces mots...Ne voulaient donc rien dire, pour lui? Je sentais une profonde blessure sentimentale, en ayant cette terrible pensée.

Voix: Je suis content que tu sois revenue à la vie.

Je tournais mon regard, en larme, vers la provenance de la voix. Je reconnus Nelyo, qui me fit un tendre sourire, semblant rassuré.

Moi: J'aurai préféré que ça soit celui que j'aime. Sans vouloir t'offenser, Nelyo

Il baissa les oreilles, à ma déclaration, un bref regard colérique.

Nelyo: Visiblement, il semble ne pas t'aimer comme toi, tu l'aimes.

Moi: Il ne voulait sans doute pas souffrira

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