Les liens du Destin

Chapitre 40: La vérité

Point de vue de Nelyo

Je continuais à errer, sans but. Maintenant que je me rendais compte où ça allait, l'unique but de ma vie n'avait maintenant plus d'importance. Mon corps agissait de manière automatique, mais mon esprit était perdu.

Que faire, à présent? Je n'avais plus rien à accomplir. Je marchais pendant plusieurs jours, avant d'arriver enfin à la cabane. Seul lien qui me restait avec la personne qui m'a élevé.

J'entrais dans le bâtiment, le fauteuil toujours vide était toujours une déchirure pour moi, me rappelant de nombreux souvenirs heureux mais aussi, la cruauté du destin.

Les larmes aux yeux, je tournais le regard et alla vers la fenêtre, regardant la forêt au loin. J'avais envie de la venger, mais pas au prix de mon âme.

Mais...Je savais que cet objectif était maintenant impossible et je m'assis, pleurant de tout mon corps, repensant à ma perte.

Je suis désolé, maman. Je...n'ai pas la force, ni la volonté de le faire. J'ignorai combien de temps, je continuais de verser des larmes, suite au vide dans mon cœur.

Bientôt , l'inconscience arriva.

Je me réveillais, dans une prairie bordée de fleurs. Je me levais et regarda partout, perdu. Néanmoins, j'entendais les chants de nombreux na'vis, d'hommes et de femmes. Par ailleurs, j'écoutais aussi le cris et les rires des enfants et adultes, dans une telle harmonie que mon coeur s'apaisa.

Voix: Bienvenue, Nelyo.

Je me retournais et vit ma mère, me regardant avec un sourire tendre. Ses cheveux roux avec ses yeux vert pâle, brillant d'un éclat de compassion et de gentillesse. Je pouvais encore voir les rides sur son visage, signe de son âge avant son départ. A côté d'elle, une jeune na'vie. Elle était jeune et avait les cheveux long couvrant le haut de son dos. Un bandeau met en valeur son jeune visage ainsi que ses yeux tendres bleus foncés. Un haut violet couvrait son haut du corps avec un collier muni d'une dent. Un accessoire couvrait son cou et un pagne jaune.

Elle me souriait avec une joie maternelle, les larmes aux yeux ainsi que l'autre jeune femme, étrangement.

Moi Tu m'as manqué, Mère.

Mère: Je le sais bien, chéri.

La femme me regarda avec des larmes aux yeux, comme si elle n'en revenait pas.

Mère: Nelyo, je te présente celle qui t'as donné la vie.

J'écarquillais les yeux, la regardant plus en détail, tandis qu'elle me fit un tel sourire que je me sentais désarmé. Tant de gentillesse en dégageait.

Femme: Mon fils....

Moi: Que...Pourquoi?

Elle baissa les yeux et les oreilles, montrant sa tristesse.