Chapitre 48: Une blessure du passé

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Pendant ce temps, au Kelutral des Escrimeurs de l'Est,

Point de vue de Malkia

Je ne pouvais pas m'empêcher d'admirer ce beau corps bien dessiné, s'harmonisant avec ses fines musculatures, être en mouvement. La sueur dû à l'effort de ne faisait que s'harmoniser avec la grâce de ses mouvements.

Sa longue chevelure couvrant le dos, mettant en valeur son jeune visage concentré. Incroyable comment ce dernier pouvait donner le sourire le plus insouciant du monde, et montrer la détermination d'un grand guerrier.

Si le plan de Père avait marché, je ne me serai pas du tout plaint! Je sentais que c'était l'homme que mon coeur voulait. Je le sentais, au plus profond de moi et j'étais sûre que Pel'say sentait la même chose pour moi. Mais comment faire pour qu'il puisse s'en rendre compte? Pour m'approcher de lui, j'ai du recourir à la menace. Et ce n'était pas clairement une bonne base. Mais quelle option j'avais?

Mes amies ne comprenaient pas comment je n'avais pas réussis à le charmer, au vu de l'insouciance que ce dernier montrait. Sauf qu'elle ne connaissait qu'une facette de Pel'say. Celle qu'il voulait montrer, aux yeux de tous. Mais ce jeune guerrier était tout, sauf simple!

Quand on s'approchait trop près de lui, on rencontrait un grand mur. Et cela, personne ne pouvait le savoir. Heureusement, Nilya, sa grande soeur, devait être la prochaine Tsahik, au vu de l'accord passé avec les Menariyä. Cela semblait lui convenir, car elle ne s'en plaignait pas. Peut être pourra t-elle m'aider?

Déterminée, je laissais donc Pel'say à son entrainement pour aller voir Nilya. Il n'était pas difficile de la repérer, avec sa coiffure si particulière et ses peintures rouges. A cela, ajouté avec sa tenue noire.

Elle semblait assise, les yeux fermés. Discrètement, je m'approchais et ne put m'empêcher d'être fapper par l'aura qu'elle dégageait. Elle et Pel'say semblaient partagées un certain charisme, imposant un certain respect. Je ne pouvais m'empêcher, de penser comment son frère a su s'imposer, sans grandes résistances. Il avait l'aura d'un dirigeant et sa sœur semblait être pareil. Déjà, elle a su s'imposer par rapport aux autres prétendantes, sans même rencontrer de plaintes. Ce qui m'étonnait, autant qui m'impressionnait.

Nilya: Je ne suis qu'une guerrière parmis tant d'autre, Malkia. Je n'ai pas à mérité tant d'admiration de ta part.

Moi: Nang ! Tu savais que j'étais là?

Nilya: Tes pas sont discrets, mais pas ton énergie.

Elle ouvrit ses yeux, montrant ses yeux d'un vert si clair et pur. Pas étonnant que Kiyamek ait été sous le charme!

Moi: Je suis étonnée que vous n'ayez pas eu d'avances, avant Kiyamek.

Nilya: J'en ai eu. Mais disons...que je ne me voyais pas fonder un foyer, avant son arrivée, et l'accord avec ma tribu.

Moi: Vous aimez Kiyamek?

Elle resta silencieuse, mais ses joues rouges et sa queue agitée dévoilaient sa réponse à ma question.

Nilya: Je ne peux pas nier d'être attirée par lui. Il est si attentionné et...beau. Mais il est encore tôt pour le dire.

Heureusement que tu ne te vois pas dans un miroir...

Nilya: Sinon, le fait que je sois d'une autre tribu et que mon union future est le fruit d'un accord entre nos deux clans, ont bien aidé à taire les plaintes.

Moi: Tu es trop modeste, Nilya. Toi et Pel'say, vous possédez un certain charisme. Vous êtes faits pour diriger.

Elle me regarda, surprise.

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