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Chapitre 73: Revanche

Voici la suite, avec l'épreuve de Pel'tan. La revanche sur l'Ikran l'ayant blessé et l'origine de tout ses malheurs. En espérant que cela vous plaise ;)

Point de vue de Tsany

Je me réveillais, l'air maussade. Depuis un certain temps, je n'arrêtais pas d'avoir des visions du passé de la Faucheuse. Particulièrement, lors de sa grossesse. Je fus surprise de l'amour qu'elle montrait envers ses futurs enfnts, malgré les circonstances de leurs conceptions. Surtout, j'ai vu l'assassinat de père, par cette dernière. La gorge tranchée, avec une lame ensanglantée dans la main droite. Le cadavre de celui-ci tombant dans une rivière, l'eau commençant à rougir.

Pel'tan: Ca va, chérie?

Je repris aussitôt mes esprits et lui fit un sourire rassurant.

Moi: Ca va, mon amour. Ne t'en fais pas. Concentres toi sur ton Iknimaya.

Pel'tan: Tu as dû mal à te reposer, c'est derniers temps.

Moi: Et je dors toute la journée. Remercies la grossesse!

Il se colla à moi, et caressa mon ventre avec amour.

Pel'tan: Je ne reviens pas qu'on sera parent. Jamais j'aurai espéré, des années auparavant, trouver l'amour et fonder une famille. Eywa m'a béni, et je ferai tout pour en être digne.

Moi: Tu l'es déjà, à mes yeux.

Pel'tan: Merci, Tsany. Tu es le plus grand cadeau que notre mère m'ait offert.

Je ne pus m'empêcher de rougir, à ces mots.

Moi: Arrêtes...Tu vas me faire rougir!

Pel'tan d'un ton taquin: Ca ne sera pas la première fois.

Moi: Idiot!

Je le poussais, d'une manière douce tandis qu'il rigolait. Puis, il se rapprocha de nouveau, et je sentais des lèvres se poser sur mon ventre.

Pel'tan: Sois sage avec ta mère, pendant mon absence, hein?

Je ne pus m'empêcher de rouler des yeux, en souriant. La naiveté enfantine de Pel'tan pouvait le rendre si craquant....

Moi:On ne bougera pas, papa.

Pel'tan: J'espère bien!

Sur ces paroles, il se releva et me fit un baiser d'amour, mais aussi pour se donner du courage dans l'épreuve qu'il allait traverser.

Pel'tan: Je te promets de revenir à dos d'Ikran, ma rebelle en sucre.

Moi rouge: Arrêtes de m'appeller comme ça! Et tu as intérêt, mon lapinou!

Je le sentais rougir, à ma grande satisfaction, avant de l'entendre s'éloigner. Puis, la fatigue m'envahit et je me mis à la recherche d'un endroit où me reposer.

Plus tard,

La Tsahik regardait son fils partir pour son Iknimaya, avec son groupe. Bien qu'elle essayait de rester calme, la chamane ne pouvait s'empêcher d'être inquiète pour lui.

Bien que ce dernier avait mûri, depuis sa première fois et sa rencontre avec Tsany, l'épreuve pour devenir chasseur, restait difficile. Par ailleurs, certains souhaitaient son échec, pour espérer prendre sa place de futur chef. Bien que Tsany montrait clairement qu'elle n'était pas intéressée, malgré leurs avances. Et la jeune femme ne mâchait jamais ces mots, et cela ne faisait pas exception.

La femme avait même vu certains s'éloigner d'elle, blême. Sa héritère semblait d'un tempérament plus enflammé qu'elle le pensait. Elle espérait que cela se calmera avec l'âge
Une Tsahik devrait avoir un certain calme, pour interpréter avec un minimum d'objectivité.