Voici la suite des aventures de Tsany x)
Naltsyn continuait à se promener dans la forêt, admirant les prolémuris passant d'arbres en arbres. Une stigbat arriva sur son épaule droit, par un petit cri. La Tsahik lui donna un fruit que celui-ci mangea avec délicatesse.
Naltsyn : Je devrai parler à Kendra sur l'idée de dompter un riti
A peine eut elle fini sa phrase qu'une des portes qu'utilisait la guerrière apparut et dégagea un vortex. Kendra en sortit, souriante. Le Stigbat lui poussa un petit cri. Il était effrayé mais Naltsyn parvint à le calmer en lui parlant et en le caressant. Celui-ci semblait apprécier au vu de ses grondements et de son étirement.
Moi : C'est nouveau cela ? Tu te mets à dompter les stigbats ?
Naltsyn : J'ai toujours apprécié leur compagnie. De même qu'une amie à moi.
Moi : Une amie encore en vie ?
Naltsyn, abaissa ses oreilles et les yeux : Non, malheureusement.
Moi : Désolé.
Naltsyn : Pas grave, ma Kendra. Je me suis habituée à vivre avec ma peine depuis le temps.
Elle caressa la créature sous son front qui se laissa faire.
Naltsyn : En faite, serais tu intéressée à dompter un Riti ? Il faut faire attention à leur dard empoisonné sur leur queue qui peut être dangereux. Mais une fois bien élevé, ce sont des très bons compagnons. Un peu comme les animaux que vous nommez perroquets.
Moi : Oui... Pourquoi pas ? Ca nous fera une bonne compagnie.
Trois jours passèrent depuis cette discussion. Je me promenais avec mes amis Tsuwokan et Lidsey. Tyhu préférait ne pas prendre risque à son enfant et a préféré rester au Kelutral. Alors qu'on grimpait d'arbre en arbre, on vit une nuée de Stingbats, s'agitant dans tous les sens. Et pour cause, trois Ikrans adolescents étaient en train de chasser. Un était vert avec des motifs bleus sur son corps et ayant des bouts d'antennes jaunes. Le contour de ses yeux était quant à lui, bleu et le bout de sa queue noir. Un, ou une, si on pouvait juger le piaillement aigu, était rose avec des motifs noris autour du corps. Le contour des yeux était, quand à lui, noir tandis que le bout de sa queue était jaune. Le troisième avait une couleur plus sombre. Presque celui de sa mère mise à part qu'il était bleu. Les motifs de son corps étaient jaunes. Le contour de ses yeux était vert claire alors que les poils du bout de sa queue, était rouge, comme sa mère. Sur des arbres, je reconnus Reypay et à côté de lui, une Ikran que je ne reconnaissais pas. Elle était assez terrifiante malgré le fait qu'elle soit plus petite que Reypay. En effet, elle était noire. Ses motifs étaient invisibles et ses antennes étaient de couleurs rouges ainsi que les contours de ses yeux. Les adolescents Ikrans continuèrent leur chasse.
Nilsey : Des jeunes Ikran faisant leurs premières chasses !
Moi : Et c'est exceptionnel ?
Tsuwokan : Oui. Pour te dire, personne n'en a vu actuellement
Moi : C'est une grande première quoi !
Tsuwokan : Oui.
Les trois jeunes Ikrans allèrent ensuite vers leurs parents, leur montrant leurs proies. Reypay et sa conjointe les regardèrent. Tout d'abord, ils étaien silencieux. Puis ils poussèrent un cri ressemblant à une approbation. Les trois mangèrent leurs proies puis la famille s'envola.
Tsuwokan : Ouah ! C'est bizarre. Un des Ikrans ressemblait au tien, Tsany.
Moi : Parce que c'est le cas.
Nilsey : Quoi ? Reypay est père ? C'est la meilleure celle-là !
Soudain, j'entendis un petit piaillement plaintif. Je sentais qu'un être était paniqué.
Tsuwokan : Qu'y a-t-il Tsany ?
Moi : Chut !
J'allais à l'endroit où devait se situer la présence effrayé. Avec ma queue, je parvins à me suspendre devant un trou où je le sentais. Je vis une petite bestiole se mettre en boule au fond. Tellement que j'eus un peu de mal à savoir ce que c'était. Je lâchais prise et atterrit sur la branche
Nilsey : Qu'est ce que tu fais ?
Moi : Tu peux te taire, s'il te plait ?
Moi : T'en pense quoi ? Ca m'a l'air petit.Naltsyn : Je pense que c'est un bébé riti. Ses parents ont dû fuir ou se sont fait tués par les Ikran.
Moi : Ok... Et je fais quoi ?
Naltsyn : Je pense .... Qu'on va devenir sa mère de substitution.
Moi : QUOI ?
Naltsyn : Pourquoi es tu si surprise ? Tu étais d'accord pour avoir la compagnie d'un riti.
Moi : Oui....Mais je n'ai jamais dit que je voulais jouer les mamans !
Naltsyn : Et serais tu prête à condamner ce bébé ?
Moi : La vie est cruelle.
J'avais fait mieux. Ce n'était pas très convaincant.
Naltsyn : C'est ce que tu penses ? Ou tu as peur ?
Moi : Répète un peu !
Naltsyn : Peureuse !!
Et elle continua à chantonner pour narguer. Rajouter au piaillement de Natang ressemblant à des hyènes, c'était encore plus agaçant.
Moi ; Je suis une lâche, c'est ça ! Hein ? Je vais t'apprendre à te moquer de moi !
Naltsyn : Prouve-moi le contraire alors.
Ca lui donnera une occasion de tester sa protégée sur sa qualité de gérer un enfant. Après tout, elle deviendra un jour une mère et devra faire face à ce genre de responsabilité.
Moi : Chut ! Tout doux. Je ne suis pas là pour te faire du mal.
Evidemment, d'instinct, le petit se colla naturellement le plus possible à l'arrière pour échapper à ma main. Il feulait d'un air menaçant et j'eus juste le temps de sortir ma main avant qu'il utilisa son dard.
Moi : Oh la vilaine bête !
Naltsyn : Il a peur.
Moi : Je le sais. Je vais devoir faire autrement.
J'inspectais les recoins, à la quête d'un objet pouvant m'être d'une quelconque utilité. Enfin, je trouvais des fruits juste en dessous de moi. Je m'accroupis à la branche et usait de ma queue pour pouvoir aggriper un fruit sans rencontrer trop de difficultés. Enfin, j'y parvins, et un fruit rouge apparut.
Nilsey: Qu'est ce que tu fais ?
Moi : J'essaye de rassurer ce bébé.
Les deux restèrent silencieux. Je me remis là où se tenait le bébé et coupa le fruit en petit morceaux. Le stigbat sentit l'odeur et avança lentement dans ma direction. Je souriais et lui tendit un morceau. Le petit allongea sa tête vers ma paume prudemment.
Moi : N'aie pas peur.
Le Stigbat recula, en poussant un cri semblable à un serpent sur le point d'attaquer.
Moi : Je vois.
Sur ces paroles, je le gardais près de moi et le mangeais. Le bébé en me voyant faire, alla dans ma direction, reniflant tout en restant sur ses gardes. Je lui tendis un morceau en souriant. Le bébé renifla ma paume et goba avec voracité le morceau. Ayant repris confiance ou sans doute affamé, le stigbat me fit savoir qu'il en voulait un autre morceau. Je souriais et lui donna le reste du fruit. Il attaqua avec appetit, devant mes yeux. Une fois terminé, il me regarda avec un piaillement, réclamant d'autre morceau.
Moi : C'est tout. Désolé.
Je risquais une caresse. Doucement, je lui mis dessus la tête. D'instinct, il recula.
Moi : Je ne cherche pas à te faire du mal. Aie confiance.
D'abord hésitant, il se laissa faire et, avec douceur, je lui fis une caresse sur la tête. Il semblait apprécier au vu de ses ronronnements. Il avait la peau lisse... C'était agréable.
Tsuwokan : Il faut partir ma Tsany. Le jour commence à se coucher et j'aimerai savoir comment va Tyhu.
Moi : Laisse-moi un instant.
Ensuite, j'observais le stigbat.
Moi : Me fais tu confiance ?
Il eu un instant d'hésitation avant de me répondre par un petit piaillement. Je me remis en tête la façon comment les fauconniers faisaient avec les rapaces et les imitèrent.
Moi : Vas y. Tu n'as pas à avoir peur. Je te protégerai.
Timidement, le petit stigbat mit un de ses serres sur mon avant bras droit puis un autre.
Moi : C'est bien !
Pour le féliciter, je lui caressais sous le menton, puis lui donna un morceau de fruits venant de mes rations personnels.
Tsuwokan : Eh bah ! Tu ne cesseras pas de me surprendre, Tsany.
Lidsey : Moi aussi. Je ne t'imaginais pas si douce avec les animaux.
Moi : Qu'est ce que ça veut dire ?
Tsuwokan et Naltsyn rigolèrent tandis que Lidsey leva les yeux au ciel, d'un air innocent en sifflotant.
Moi : Qu'est ce qu'il y a de drôle ?
Tsuwokan : RienNaltsyn : Rien
Moi : On en reparlera plus tard. On doit se mettre en route.
Naltsyn : Tu lui donnes quoi comme nom ?
Moi : En faite, pour le nom, j'ai décidé de le nommé Syayvi, au faite qu'il a réussi à échapper aux Ikran.
Mes trois amis m'approuvèrent de la tête
Naltsyn : Pourquoi pas ? Je trouve que ça lui va bien.
Moi : Merci. Au faite, où tu as mis ma porte ? Je ne la retrouve plus à ton Kelutral.
Naltsyn, rouge : Ah... Je t'expliquerai quand on sera de retour au Kelutral.
Au retour, Syayvi a déjà commencé à faire parler de lui. On me demanda comment je l'ai trouvé et dompté. Dompté est un mot barbare, je trouvais. Disons que je souhaitais l'élever comme le ferait une mère. Tout comme moi, il n'a plus de parents et je me sentais donc concernée personnellement. Je trouvais un coin tranquille tandis que mes camarades allèrent se coucher. Je m'assis en tailleur et je fermais les yeux. Syayvi se mit sur ma tête, par un petit piaillement qui me fit sourire. Il se mit en boule et dormit.
Naltsyn : Il t'a accepté, on dirait.
Moi : J'avoue que m'occuper de lui est agréable. Bon, il y aura des moments où je le détesterai mais c'est un peu ça pour les êtres qu'on aime, non ?
Naltsyn, d'un sourire : Ta maturité, petit être, ne cesse de me surprendre.
Moi : Merci pour le compliment. Sinon, revenons-en au vrai sujet de cette réunion. Où as-tu mis l'entrée de mon chez moi ?
Naltsyn : Suis-moi. Je pense que ça te plaira.
J'obéis et on arriva à la porte d'entrée de son monde onirique.
Moi : Ne me dis pas...
Naltsyn : Si. Tu es assez grande pour gérer ton espace personnel, à présent.
Je me jetais sur elle, et elle me serra dans ses bras, les larmes aux yeux.
Moi : Merci.
Naltsyn : Une mère doit savoir lâcher son enfant.
Je me décrochais de son étreinte et l'observa. Elle me dégagea un sourire.
Naltsyn : C'est ton jour, ma petite guerrière. Tu es une adulte pour moi.
Moi : Mais... Est-ce qu'on pourra encore communiquer?
Naltsyn : Bien sûr. Je vais te le montrer. Rejoins-moi au Kelutral.
Sur ces paroles, elle disparut, laissant des atokirina s'envolant au vent. Quant à moi, j'utilisais mon moyen de transport préféré. Une fois arrivée, je la suivis et elle me mena au dernier étage de l'Arbre Maison. Je ne pus voir le contenu des étages, une sorte de brouillard le cachait. Là, Naltsyn marcha, sans s'arrêter. Arrivée au bout, elle disparut soudainement. Je l'imitais et on se retrouva dans la bibliothèque où étaient archivés mes souvenirs. Evidemment, un champ énergétique empêchait quiconque, à part moi, d'y avoir accès.
Moi:C'est bien ça. Est-ce que ça ne t'empêche pas de communiquer avec moi?
Naltsyn : Je te remercie de ta prudence ma Kendra. Mais venir ici, ne perturbe en rien ma surveillance.
Moi : Cool ! On pourra se faire des parties d'échecs !
Naltsyn : Si tu veux...
Elle n'avait pas l'air d'être vraiment emballé par mon idée. Soudain, on sentit une présence venir vers nous. Une présence qu'on reconnut immédiatement comme celle de la Tsahik.
Moi : Qu'est ce qu'elle veut ?
Naltsyn : Je crois que c'est à propos de ton compagnon. C'est une affaire où je ne peux intervenir.
Moi : Ok. Mais tu m dois une partie d'échec.
Naltsyn, surprise : Pourquoi ?
Sa queue décrivait un grand point d'interrogation.
Moi : Pour m'avoir traité de peureuse.
Naltsyn, sourit : Ah... très bien Ma Kendra. On le fera cette partie.
Moi : Cool !
Tsahik : Te voilà ma Tsany. Je te cherchais.
Moi : Le contraire m'aurait étonné ma Tsahik. Que voulez vous ?
Elle resta bizarrement silencieuse. Je sentais de la compassion même si elle essayait de me le dissimuler.
Tsahik : Tu es sa nouvelle mère. C'est une lourde responsabilité pour un être aussi jeune que toi.
Moi : Vous avez raison. Je suis sans doute trop jeune. Mais, tout comme lui, j'ai perdu mes parents. Personne ne le comprendra mieux que moi.
Tsahik : Beaucoup de gens ici ont perdu des êtres qui leur sont chers. Des parents, des amis, des partenaires.
Moi, en m'énervant: Mais ils n'ont pas le sentiment d'être responsable de ce qui leur ait arrivé.
Soudain, je sentis que j'avais perdu mon sang froid et me reprit immédiatement.
Moi : Pardonnez-moi, ma Tsahik. Je n'aurai pas du vous parler comme ça. Mais certaines blessures du passé sont encore ouvertes.
Tsahik : Des sentiments que tu refoules en toi, Tsany. Mais sache une chose. Le passé finit toujours par rattraper le présent. Et le présent, peut à son tour, devenir le passé. Sur ces paroles, bonne nuit guerrière aux double visages.
Elle s'éloigna pour aller se coucher.
Moi Bon sang! Comment l'a-t-elle su ?
Naltsyn : Nous, les Tsahik, somme très sensible aux énergies d'Eywa confie à ses enfants. Elle a sans doute du déceler la mienne en toi. Je pense que c'est pour ça qu'elle ne s'est pas trop opposée à ce qu'on reste au clan avant notre Iknimaya.Moi : Génial... Je n'avais pas besoin qu'une troisième personne connaisse notre secret.
Naltsyn : Pourtant, c'était la première.
Moi : Ca me fait une belle jambe !
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ФанфикArchive de la RDA Nom: Faucheuse Age: 17 ans? Description: Son apparence est actuellement inconnu des bases de données. Nous supposons qu'elle porte la tenue d'assassin de la Cause, mais son physique reste à déterminer. Caractéristiques: Froide et m...